Monisme Matérialiste

qu’il incombe de dire le dernier mot sur les questions métaphysiques des relations de l’esprit et du corps, et sur la nature de la réalité. En effet, sur le plan des relations du mental et du physique, Mach renoue avec Berkeley, pour défendre un monisme neutre: il y a un ensemble de données des sens qui ne sont ni mentales ni physiques. Ce qui importe est l’ensemble des relations structurales qui existent entre l’esprit et le corps, qui ne sont en eux-mêmes que des constructions économiques, tout

échapper à la mort. La philosophie recherche la meilleure façon de vivre et de mourir (l’éthique). On trouve 4 écoles : les cyniques (le bonheur, c’est d’être indifférent aux choses extérieures), les stoïciens (l’humanisme et le droit naturel, le monisme), les épicuriens (usage raisonné du plaisir, carpe diem) et les néoplatoniciens (seule la lumière divine existe, l’ombre et la matière ne sont qu’une absence de lumière). Saint Paul fait du christianisme une religion mondiale et en quelques siècles

partie de l’âme Pneuma Souffle, masse vaporeuse qui désigne par exemple l’épanouissement d’un guerrier. Il est plutôt signe de vie. Beaucoup plus tard il sera utilisé par les philosophes pour désigner l’esprit. Homère a une conception matérialiste de l’âme. C’est dans le chéole que l’âme survit jusqu’au jugement dernier. L’homme homérique est dépourvu d’intériorité. L’idée de psyché comme double du corps c’est encore répandue dans plusieurs domaines telle que dans la psychanalyse de Rank

mon corps. En effet une pensée est immatérielle, peut-on expliquer à partir des phénomènes matériels et corporels ces manifestations immatérielles ? ce qui revient à se demander : Peut-on réduire l’esprit à un mécanisme cérébral ? dualisme ou monisme situer le lieu de la pensée dans le cerveau, ne permet de résoudre le problème : en effet le cerveau est un corps donc cela revient toujours à se demander si on peut avec de la matière produire des phénomènes spirituels, comment expliquer le passage

général » Aristote. Or l'homme n'est pas un objet susceptible d'avoir des comportements généraux et nécessaire, ce qui pose problème pour la scientificité des sciences humaines. 2) Position épistémologique a) Naturalisme/ Monisme épistémologique L'idée de cette position est que les sciences humaines ne différent que par leur objet d'étude des sciences de la nature et non par leur démarche. Elles sont donc des sciences au même titre que les sciences dures. Il y a une unité

peut considérer que la théorie endossée est un interactionnisme. On pourrait croire que l'argument par analogie n'est pas disponible pour un occasionnaliste ou un épiphénoméniste. On pourrait aussi se demander comment peut réagir un moniste matérialiste devant cet argument. De plus, on doit postuler que l'on connaît les causes de ses propres comportements, que l'on connaît des lois causales psycho­ physiques, et que ces lois s'appliquent à autrui. Ces postulats sont évidemment controversés

Contribution à la critique de l’économie politique (1859), Editions sociales, 1978 (p.2-3)) Au delà du débat philosophique relatif au matérialisme (« Il n’est pas impossible qu’on nous traite de matérialiste  » écrivait Durkheim dans la préface à la première édition des Règles de la méthode, mais il rejetait ce qualificatif (aussi bien que celui de spiritualiste) et se déclarait « rationaliste ».) et de l’interprétation mécaniste que de

visuelle, d’une enquête précise sur la nature, que l’on ne retrouvera que bien longtemps après dans l’histoire avec Léonard de Vinci à la Renaissance. D’autre part, pour être un peu plus philosophique, avec l’école de Milet apparaît ce qu’on appelle le monisme philosophique. Monos=unique. Ce qui signifie ceci : en dépit de la diversité sans bornes des phénomènes, l’univers est fait d’une seule substance de base. Cette substance première dont toutes les autres ne seraient que des modifications pour Thalès

méthode est critiquée par Kroeber qui fait de la culture le seul domaine distinctif de l’univers humain alors que Balandier introduit le domaine culturel, politique, économique, sociale, spirituel, psychologie… Kroeber voit cette intégration comme un monisme infantile c’est-à-dire un tout unique qui prouverait l’immaturité des matières alors que lui est plutôt dualiste, c’est-à-dire qu’il sépare monde matériel, physique au monde psychique, spirituel. Les liaisons entre société moderne et traditionnelle

faut plutôt dire qu’elle est syncrétique, dans un sens proche du polythéisme des valeurs revendiqué par Max Weber. Ce que Canguilhem combat en tant que philosophe, et avec quelle vigueur !, c’est l’unilatéralisme et ses divers avatars que sont le monisme ou le dogmatisme. Rien n’empêche, à son point de vue, d’être à la fois cartésien, spinoziste, kantien, comtien, marxiste et nietzschéen, voire même bergsonien, pour autant que ces diverses orientations de pensée soient ramenées au fond axiologique