Nietzsche La Promesse

L’Art est révélateur / l’artiste voit mieux que nous “la multiple splendeur du monde” (Han Suyin) - Albert Camus: servir ceux qui subissent l'histoire : assigne à l'artiste une mission morale - Kant : La nature inspire le génie “Génos” = né ainsi - Nietzsche: le génis s’acquiert par le travail et l’effort et les deux forces créatrices (inspiration dyonisique et inspiration apollinienne) “sans la musique la vie serait une erreur” - Duchamp : le génie une fécondité inconsciente = dimension inné du génie

la société ; le lien avec la seconde tend souvent à avoir une définition péjorative de la religion (asservissement du peuple, etc.) foi et raison (problème des preuves de l’existence de Dieu) religion et aliénation de l’homme/ nature humaine (Nietzsche, Marx, Freud : « les théories du soupçon) religion et croyance : il faut savoir distinguer les degrés de croyance (et ne pas assimiler « croyance » et « religion ») : cf. distinction foi et croyance, mais encore, croyance, crédulité, superstition

sagesse consiste à nous détacher le plus possible des choses et des êtres sans toutefois tomber dans l’indifférence; l’essentiel c’est de vivre le présent sans s’encombrer des regrets du passé et de l’illusion de l’avenir (Nous ne sommes pas loin de Nietzsche !). Voici ce que nous conseille Marc Aurèle : "Rappelle-toi que tu aimes un mortel, un être qui n’est aucunement toi-même. Il t’a été accordé pour le moment, mais pas pour toujours, ni sans qu’il puisse t’être enlevé…[…] demain tu mourras." (63)

Toute vérité est-elle bonne à dire ?Le coupable face à son juge se retrouve avec l’obligation judiciaire de dire la vérité au tribunal. Celui-ci doit en faire le serment. Mais qu’en est-il de l’application ? Est-ce qu’un criminel se soucie d’une promesse et de mots si futiles ? Cela signifie qu’il y aurait une différence entre ce que l’on dit techniquement et ce qui l’en est vraiment. Ce qui en est vraiment, c’est la réalité. Quand ce que nous pensons dans notre esprit correspond avec, on nomme cette

» et les « faibles ». Il entend trier l’humanité mais semble démuni devant les piètres résultats de son action. Cette froideur, ce mépris, cette utilisation cynique de la prétendue faiblesse des individus trouve son écho dans la critique par Nietzsche du « plus froid des monstres froids », de ce « Dieu mortel » qu’est l’Etat autoritaire. Il a trouvé son théoricien en Hobbes, philosophe anglais du XVIème siècle. Il écrit dans son Léviathan « qu’en vertu de cette autorité qu'il a reçue de chaque

de : * Lui dire de ne plus penser a la mort * De tout faire a sa place (il pourra pense qu’il serait inutile) * Eviter de faire des promesses que l’on ne pourra pas tenir * Donner des recettes de bonheur, raconter sa vie heureuse * … E. Eclairage philosophique. Dans Par-delà bien et mal 1 (Jenseits von Gut und Böse) (1886), Nietzsche témoigne de sa connaissance personnelle de la question du suicide : « La pensée du suicide est une puissante consolation : elle nous aide à passer

à l'intérieur du champ du devenir. Là où tout s'écoule, s'enfuit, disparaît ou périt, l'individu se caractérise par sa persistance. Face au néant lui-même, et la néantisation qui menace toute chose, l'individu se donne comme la réalisation d'une promesse d'être ou d'une prétention à être. L'individu est donc l'être qui se caractérise par la permanence ou la persistance. Mais quel est le mode de persistance de l'individu?Sens particulier:L'individu est un être permanent ou persistant parce qu'il se

névrosé, pourquoi tous les fous et tous les névrosés ne créent-ils pas ? ? La conception psychanalytique de l'art est très réactive, issue du ressentiment dirait Nietzsche. C'est un art revanchard que nous présente la psychanalyse, il est le fils du malheur, de la frustration, du négatif.   L'art comme expression du grand désir. Nietzsche, dans toute sa philosophie a condamné par avance cette conception d'un art revanchard. Comme d'ailleurs de toute création issue du négatif, de la souffrance et

toute religiosité. On admet aisément aujourd’hui qu’une compréhension religieuse du monde n’est pas nécessaire pour que l’existence trouve un sens et les règles de la vie leur fondement. On peut être athée, vertueux et heureux. C’est en ce sens que Nietzsche peut affirmer que « Dieu est mort » - (Voir aussi l’émergence de la notion de laïcité). Mais, il serait absurde et dogmatique de dénier toute légitimité à la religion... Eviter un rejet réducteur des religions. 3. La religion a

faire des manifestations, révolutions, le bourgeois lui va calculer et ça le conduit à travailler dans le cadre du système. Grandeur et décadence du thymos : Système libéral : concurrence de plusieurs thymos, crée des « hommes sans courage ». Nietzsche : l’essence de l’homme est son thymos : s’attribuer une valeur et vouloir la reconnaissance de celle-ci. Le maitre et l’esclave : Les deux ne sont pas satisfaits, le maitre pas satisfait car reconnu par quelqu’un de pas vraiment humain, victime