Ordonnance 1454

législateur : s’il faisait déjà appliquer la loi à travers le ban germanique, il renoue avec la conception romaine du droit et renouvelle l’importance des actes écrits dans le royaume. Après les assemblée qui réunissent les Grand du royaume, des ordonnances, découpé en chapitre sont émises par la chancellerie du palais : elles sont une source précieuse pour l’étude de la période. C’est également aux lettrés chrétiens que l’ont doit la naissance d’une nouvelle idée de l’état. Epoque féodale : Une

provinces dans les Etats Pays d’Etat -> assemblé, ils peuvent négocier avec le Roi sur les impôts par exemple Pays d’élection -> Roi Le Roi doit respecter les coutumes locales de chaque région. XVè siècle -> mise en écrit des coutumes (Ordonnance Montil-lès-Tours - 1454) 360 coutumes en France ? Nord -> pays de droit coutumier (oral) Sud -> droits romains (écrit) 2. Mais déjà une prééminence royale Le Roi est le seigneur des seigneurs. Les grands féodaux (ducs etc) vont perdre leurs droits régaliens

fin 13e : * Description des coutumes + rapprochement avec d’autres coutumes : 70 chapitres qui traitent de l’ensemble des matières juridiques privés et publiques. * 14e siècle : le mouvement de rédaction se ralentie.. qlq rédactions… * 1454  Charles 7 premier chef d’état prévoit dans l’ordonnance de Montils-les-Tours : rédaction officielle de toutes les coutumes de France. ------------------------------------------------- SECTION 2 : Le pouvoir normatif retrouvé. * La création

le royaume après l’occupation anglais). Le roi est désormais assez puissant pour domestiquer la coutume et va initier une rédaction officielle des coutumes. 1 – L’initiative royale En 1454 Charles VII va décider par une ordonnance de Montils-lès-tours de mettre par écrit officiellement les coutumes. Cet ordonnance et légitimer par le fait que le roi est le gardien des coutumes. a) – Le roi, gardien des coutumes Dès le 14ème siècle le roi s’octroie lui-même cette mission de gardien des coutumes

encadrement ; - section industrie ; - section commerce et services commerciaux ; - section agriculture ; - section activités diverses. En cas de difficulté d'attribution d'un litige à l'une des sections, il revient au président du Conseil de désigner, par ordonnance, la section compétente. Une formation commune de référé, obligatoire, vient s'ajouter à cette liste. Elle sera compétente en cas de différend présentant un caractère d'urgence et ne se heurtant à aucune contestation sérieuse. Les chambres du Conseil

ecclésiastiques du royaume, l'intégralité de son Conseil, les présidents et les membres de la cour du Parlement. De cette large consultation, suivie par de minutieux travaux d'élaboration et de rédaction, sort la Grande Ordonnance de réformation et de réorganisation de la justice; rendue le 15 avril 1454, au château de Montils lès Tours. Parmi les cent vingt mesures promulguées, plusieurs ont déjà été édictées en 1446, mais cette fois-ci, rassemblées dans le cadre d'une réforme générale, elles concernent le royaume

pendant cette période à une grande difficulté qui est celle de rendre la Justice. Pour établir une Justice équitable, universelle, le Roi de France va intervenir par l'intermède d'ordonnances royales. L'ordonnance de « Montils-Lès-Tours » rédigée en 1454 par Charles VII, est un texte législatif qui témoigne d'une grande portée politique et juridique. Le Roi de France est fort de ces prérogatives, de ces pouvoirs, il contrôle l'ordre judiciaire et veut devenir un grand créateur de droit. Grâce à l'ordonnance

d'Occident dans l'Eglise 1380 Charles VI le Fol, roi de France v. 1376 Le Songe du vergier, texte politique gallican rédigé sur l'ordre de Charles V 1403 et 1407 Deux textes de Charles VI consacrent l'instantanéité de la succession royale 1413 Ordonnance cabochienne 1415 Bataille d'Azincourt (défaite française) 1417 Election de Martin V par le concile de Constance (et non par le conclave cardinalice) 1419 Jean de Terrevermeille, Tractatus 1420 Traité de Troyes 1422 Mort de Charles VI, roi de

déléguée et retenue -La justice déléguée, est celle des multiples agents royaux, chargés de juger au nom du roi, bénéficiant, à cet effet, d'une procédure fondée sur un système de preuves rationnelles. Dès 1258, une ordonnance de Saint louis, abolit, définitivement le recours aux ordonnances et au duel judiciaire devant toutes les juridictions royales, lesquelles apparaissent également, soumises aux principes hiérarchiques, qui, suivant l'ordre des circonscriptions administratives, permet, l'appel de

le droit des successions surtout). Le premier droit à être véritablement un droit de juriste fut le droit des romains et le droit canonique qui s’interpénètrent mutuellement au Moyen-âge. C’est de ce mélange qu’est né notre droit français. Avant 1454 (un an après la chute de Constantinople), la coutume est orale (transmise de bouche à oreille). C’est à la même période, à la fin de guerre de cent ans, lorsque Bordeaux et repris aux Anglais par Charles VII que va naître dans notre pays un véritable