Starobinski

ne trouve qu'en moi la consolation, l'espérance et la paix, je ne dois ni ne veux plus m'occuper que de moi. » . Toutefois, Rousseau n'est pas ce précurseur que nous pourrions imaginer car il traite un sujet que d'autres ont déjà emprunté, selon Starobinski : « On a insisté sur l'accent « moderne » ou « romantique » de l'individualisme de Rousseau. […] Vivre en accord avec soi-même et avec la nature, c'est un précepte que Rousseau a pu trouver chez Sénèque ou chez Montaigne. Il ne fait que reprendre

coïncider le mouvement et la fixité, la vie et l’écriture. « Projet impossible dont l’intérêt réside non pas dans la réalisation, mais dans le trajet qu’emprunte le tracé de l’écriture pour aller de l’existence à la compréhension du moi. » Enfin, Starobinski y voit d’avantage l’effort de s’absenter du monde pour faire vivre ce moi littéraire. « L’autobiographie prend naissance au moment où Rousseau se met dans la situation de celui qui a cessé d’être. » (Le Débat n°90, mai-août 1996)

Postmodernism: An Anthology. Ed. Lawrence E. Cahoone. Oxford: Blackwell, 1996. 41-50.* _____. Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité. (= Second Discourse). 1754. _____. Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité. Ed. Jean Starobinski. In Rousseau, Œuvres complètes. Ed. Bernard Gagnebin and Marcel Raymond. (Bibliothèque de la Pléiade). Paris: Gallimard. Vol. 3. (1964). _____. "Discourse on the Origin of Inequality." In Rousseau, Basic Political Writings. Ed. and trans. Donald

L’œil vivant, Starobinski Sur Corneille : L’apparition de la présence suffit à convaincre absolument le héros, le paraître révèle l’être, resplendissant (d’où la fréquence du mot « «éclat », splendeur active de la présence). Ce thème existe déjà dans la poésie amoureuse de l’époque, et parcourt le mouvement baroque. Ce charme exercé peut détruire son sujet. Ambivalence des personnages cornéliens face à cet éblouissement, fascination irrésistible et honte/répugnance. Ils exigeront donc des gages

L’autobiographie : écriture de soi et sincérité (Jean Philippe Miraux, coll 128) sommaire de l’ouvrage introduction I définition et historique la question des catégories  philosophie de l’autobio  les limites du genres  Jean Starobinski et le style de l’autobiographie  Les différents pactes : le pacte autobio, le pacte référentiel, le pacte de lecture la question des origines  développement de l’individualisme  le rôle de l’humanisme et des lumières II pourquoi parler de

Maurice Merleau-Ponty à la fin des années 1950, Les Philosophes constituent une exceptionnelle série de portraits de philosophes, de l’Antiquité à nos jours, brossés par des auteurs aussi importants que J. Beaufret, V. Goldschmidt, F. Alquié, J. Starobinski ou G. Deleuze. L’ouvrage a été revu et complété sous la direction de Jean-François Balaudé. http://www.livredepoche.com/enseignants/ La Philosophie au Lycée La philo, une discipline trop complexe, trop abstraite, trop ardue ? Montaigne disait

domaine non de la vérité mais de l'authenticité. "Celle-ci n'exige pas que la parole reproduise une réalité préalable, mais qu'elle produise sa vérité dans un développement libre et ininterrompu" (Starobinski) Quelques remarques sur l'autobiographie : Définitions de l'autobiographie Pour Jean Starobinski, trois conditions sont nécessaires : - Une identité du narrateur et du personnage principal (le héros de sa narration) - Majoritairement la narration et non la description - La notion de parcours

Nizet, 1992 Montaigne, une vie, une œuvre, par D. Frame, tr. p. J.-C. Arnould, N. Dauvois et P. Eichel, Paris, Champion, 1994. Montaigne, notre nouveau philosophe par Joseph Macé-Scaron - éd. Plon Montaigne en mouvement par Jean Starobinski - éd. Folio Essais Montaigne par Stefan Zweig - éd. PU p., PUF,F collection « Quadrige » L'influence de Montaigne sur les idées pédagogiques de Locke et de Rousseau par Pierre Villey, 270 p., Hachette, Paris, 1911 ; ouvrage en ligne sur

celle du foulard avec Marion, ce qui explique son horreur pour l'injustice. De cette façon Rousseau s'inscrit ainsi dans le mouvement des Lumières en remettant en cause les certitudes et préjugés, de son époque.En conclusion, tel l’as écrit J. Starobinski à propos des Confessions : « La vérité que Rousseau veut nous communiquer n'est pas l'exacte localisation des faits biographiques, mais la relation qu'il entretient avec son passé. Il se

voix qui s’exprime dans des maximes telles que celle-ci par exemple : « nous avons plus de force que de volonté ; et c’est souvent pour nous excuser à nous-mêmes que nous imaginons que les choses sont impossibles. » Et comme le dit si bien Jean Starobinski, chez La Rochefoucauld, « Le bonheur de la forme contrebalance la noirceur du fond. L’effort du style est proportionnel à la tristesse de la leçon. » Mais la forme ne fait pas tout, et le lecteur accepte plus facilement les vérités qui ne le concernent