Xénophon Et Les Métèques

judiciaire Enfin elle élit les magistrats de la ville. Quand tous les citoyens sont là, on estime qu'il y a 40 000 personnes. Mais cela ne devait pas arriver souvent. La preuve : pour les grandes décisions, il fallait au moins 6 000 présents. Et Xénophon rapporte que certains jours, pour forcer les Athéniens à aller prendre part aux délibérations, des agents ramenaient les retardataires en les forçant à marcher devant une corde enduite de peinture rouge. Gare à celui qui avait du rouge sur sa tunique

judiciaire Enfin elle élit les magistrats de la ville. Quand tous les citoyens sont là, on estime qu'il y a 40 000 personnes. Mais cela ne devait pas arriver souvent. La preuve : pour les grandes décisions, il fallait au moins 6 000 présents. Et Xénophon rapporte que certains jours, pour forcer les Athéniens à aller prendre part aux délibérations, des agents ramenaient les retardataires en les forçant à marcher devant une corde enduite de peinture rouge. Gare à celui qui avait du rouge sur sa tunique

sortent peu et s'occupent des travaux ménagers, le gynécée, une pièce spéciale, leur est réservé dans la maison. Leur seul privilège est de transmettre la citoyenneté. Xénophon parle "La divinité, selon moi, a adapté la nature de la femme aux travaux et aux soins de l'intérieur et celle de l'homme aux travaux du dehors". Les métèques : Ce sont des hommes libres, des étrangers grecs ou barbares, installés à Athènes. Ils paient une taxe spéciale mais peuvent s'enrichir dans l'artisanat ou le

essentiellement les esclaves, par nature exclus de la citoyenneté. Les hommes libres, déjà moins nombreux se divisent eux-mêmes en plusieurs catégories : les citoyens, les étrangers résidents, les esclaves affranchis.   Le nombre des esclaves ou des métèques est d'autant plus importants que la cité est ouverte sur l'extérieur. C'est le cas d'Athènes, très dynamique est populeuse en esclave, mais aussi pour des cités oligarchiques comme Corinthe. Certaines cités oligarchiques peu nombreuses comme Sparte

une analyse soigneuse des sources qui la décrivent. Or la majorité des écrits — politiques ou historiques — de cette période qui sont parvenus jusqu'à nous provient de la sphère athénienne. C'est notamment le cas pour des auteurs comme Thucydide, Xénophon, Démosthène, Platon (et à travers lui Socrate) ou encore Aristote. C’est pourquoi l’histoire d’Athènes occulte partiellement celle d'autres cités comme Corinthe, Sparte ou Thèbes, souvent mal connue dans le détail. En outre, l'approche des historiens

-Une unité morale. Une certaine façon de voir les choses, une même conception. -Cependant, les cités n’avaient pas d’unité ethnique. En dehors de la cité, vit un petit nombre de gens libre, les citoyens, et à côté de cela des gens non-libres (des métèques et des esclaves). Si la forme des cités grecs a duré du Xème siècle jusqu’à l’aventure d’Alexandre, le régime politique de ces cités a changé. Athènes elle-même avait le souvenir de la monarchie, puis va subir une tyrannie. Enfin, Athènes va passer

dieux. Mais sur le plan juridique, elles sont considérées comme des mineures placées sous l’autorité du père puis du mari. Elles ne sortent guère de la partie de la maison qui leur est réservée : le gynécée. Elles n’ont aucun droit politique. Les métèques sont des étrangers résidant à Athènes. Un citoyen leur sert de garant. Ils s’acquittent d’une taxe de séjour, peuvent être requis pour des opérations militaires, participent dans certaines limites aux fêtes religieuses mais pas à la vie politique

Aristote en trois mots: « le travail, la discipline et la nourriture ». Les esclaves publics reçoivent une indemnité de nourriture (trophè) et parfois des primes. Le maître loue parfois ses esclaves à un tiers, par exemple quand il a besoin d’argent. Xénophon conseille de traiter les esclaves comme des animaux domestiques, c’est-à-dire de les punir en cas de désobéissance et de les récompenser en cas de bonne conduite. La flagellation est un moyen de pousser l’esclave au travail, de même que l’octroi

reprochait l'esprit de lucre et la malhonnêteté. Ils étaient également l'une des cibles favorites d'auteurs comiques comme Aristophane et n'étaient sans doute guère estimés dans le quotidien. Mais ils sont très mal connus. Beaucoup d'entre eux étaient des métèques et même des esclaves installés par leur maître. Dans des cités comme Athènes, plusieurs étaient des citoyens. L'emporion était le lieu de travail des emporoi, qui achetaient et vendaient des produits en gros et investissaient des fonds dans des

franchise, l’égalité de parole, l’égalité à la participation politique…. Et notre démocratie est une démocratie indirecte. Athènes, était une démocratie directe, ne concerne que + ou – 10% de la population (exclut : femmes, étrangers, barbares, Métèque : grecs non citoyen de la ville, esclave) c’était donc plus une aristocratie qu’une démocratie. Ce qui est valoriser c’est l’autoctonisme. Très belle, mais machiste, raciste, esclavagiste, autoctonique/nationaliste. Conséquence de ce nouveau système