Electre

par

L'idéalisation de la justice

Le personnage d’Électre est d’un idéalisme à toute épreuve. Relativement à la justice, la jeune fille ne transige jamais, car elle est animée par de grands idéaux. Pour elle, la morale – une morale « supérieure Â» à l’individu – doit primer sur toute autre considération. La justice d’Électre est de ce fait absolue, ce qui pose la question de la possibilité du pardon (A), et de la nécessité liée d’une sanction tout aussi absolue (B).

 

A/ Une justice absolue : le pardon est-il possible ?

 

         Électre, dès le moment où elle prend conscience que la mort de son père est la conséquence d’un assassinat, souhaite que justice soit faite :« Ã‰LECTRE [à Oreste] – Bravo. Voilà ce que j’appelle un bon réveil. Prends ton épée. Prends ta haine. Prends ta force Â» (acte II, scène III). Elle cherche à poursuivre son enquête de façon à ce que toutes les circonstances du régicide soient mises au jour : lumière doit être faite.

         Une fois qu’Électre connaît la vérité, rien ne doit plus arrêter la machine de la justice : l’honneur de sa mère, la vie de son frère, l’intérêt de la citéâ

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