Electre

par

La femme Narsès

Le personnage de la femme Narsès n’intervient qu’à la fin de la pièce, à la scène IX. C’est l’amie du Mendiant de modeste origine. Elle est caractérisée par sa naïveté apparente.

         Électre voit la femme Narsès comme la figure maternelle qui lui a manqué : « Appelle-moi ta fille, femme Narsès, je suis ta fille » (acte II, scène IX) ; elle intervient d’ailleurs au moment où Clytemnestre voit sa fin arrivée.

         La femme Narsès juge les évènement d’un point de vue extérieur au drame familial en disant ceci : « Comment cela s’appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd’hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l’air pourtant se respire, et qu’on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s’entretuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ? ». L’humble femme nous fait comprendre que la ville d’Argos renaîtra de ses cendres maintenant que justice a été rendue par le sang.

Inscrivez-vous pour trouver des dissertations sur La femme Narsès >