Une saison blanche et sèche

par

Conclusion

À la parution du roman, en 1979, le lecteur ne lisait pas une fiction, mais la dramatisation de la réalité. L’objectif du roman n’était pas de témoigner a posteriori mais d’éveiller les consciences. Le lecteur d’aujourd’hui doit garder ce fait capital en mémoire quand il lit Une saison blanche et sèche. En 1979, rien ne semblait devoir ébranler le régime de Pretoria, qui était soutenu par la plupart des puissances occidentales, en particulier les États-Unis et le Royaume-Uni. Nelson Mandela, qui est devenu depuis une icône mondiale, allait passer encore quatorze ans en prison et en résidence surveillée ; Steve Biko, autre opposant au régime, était mort entre les mains de la police en 1977, dans une indifférence quasi générale. C’est par la culture que la situation de l’Afrique du Sud, soumise au régime discriminatoire de l’apartheid, était mise en lumière : par le cinéma, la musique et la littérature. Une saison blanche et sèche s’inscrit dans ce mouvement culturel.

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