La Perfectibilite

satisfait la vie de tous les individus, mais cela n’a pas encore été achevé. Ainsi, les luttes sauvages dans les sociétés humaines ne sont pas causées par la faute des hommes qui ne sont pas faits pour elles mais elles sont plutôt causées par la perfectibilité de toute société.Mais si l’homme n’avait jamais été dans des circonstances difficiles qui favorisent la formation des sociétés, est-ce qu’il serait un être solitaire? C’est exactement cela que Jean-Jacques Rousseau affirme dans ses apprentissages

du « règne des fins », soit la cohésion sociale des sujets moraux ; le postulat de l’immortalité de l’âme, c’est-à-dire de l’homme conscient de lui-même comme d’une fin en soi (« homo nouménon »), fournit à l’individu une représentation de sa perfectibilité morale infinie. La liberté consiste donc à œuvrer à la législation de notre propre raison, comme si une législation suprasensible existait. C’est pourquoi, « le fait que l’homme soit conscient qu’il peut le faire parce qu’il le doit ouvre en

technologies, pour tout simplement évolué, s’exprimer, ressentir. Même la science qu’il crée lui-même ne pourra pas anéantir sa nature profonde. Il y a une raison pour laquelle nous sommes comme nous sommes ; il ne faudrait pas confondre désir de perfectibilité avec dénaturation. L’attitude du Sauvage démontre aussi une faille dans la société du Meilleur des Mondes. Si ce monde était si parfait, tout le monde pourrait s’y accommoder, que l’on soit conditionné à la base ou non. Si tout le monde trouvait

or ces désirs et ces passions n’existent pas à l’état de nature ; seule la société civile créée des désirs artificiels. L’homme contient néanmoins en lui la possibilité de développer ces passions et désirs latents, ce que Rousseau appelle la perfectibilité. Cela pourra conduire à l’érection de la société civile. L’entrée dans un état de société s’avère néanmoins totalement inutile car il n’existe aucun danger, aucune menace sur les hommes qui les obligeraient à se soumettre à une autorité suprême

temps : « abondance ; luxe ; ornements ; or ; trésors ; superflu ; nouveaux biens ; partage ; le tien, le mien ». Écho de thèmes épicuriens : les raffinements de la société augmentent le bonheur des hommes. III) L’importance du progrès 1) La perfectibilité de l’homme Voltaire insiste sur le fait que « le bon vieux temps », « les beaux jours », « le jardin de nos premiers parents », « nos bons aïeux », « n’avaient rien » c’est-à-dire, ne connaissaient rien, n’avaient rien découvert de fondamental

culture 3 B. Y a-t-il une nature humaine ? 5 1. La culture est une seconde nature 5 2. Peut-on « être naturel » ? 6 3. L’existence précède l’essence 7 II. Le procès de civilisation 8 A. La culture comme éducation de l’homme par la société 8 1. La perfectibilité, condition de toute culture (Rousseau) 8 2. Le conflit est le moteur du développement culturel (Kant) 9 3. Le développement culturel, progrès ou régression ? 9 B. La culture est édifiée sur du renoncement pulsionnel 11 1. Le malaise dans la culture

leur besoins. C’est sans doute en se blessant au pied après avoir marché sur une pierre coupante, que l’homme à évalué le potentiel de l’objet, et immédiatement su qu’il serait astucieux d’en faire un outil de chasse. C’est cet instinct, dit de perfectibilité, qui nous à depuis toujours, poussés à dompter les éléments de la nature, à les détourner pour mieux nous les approprier et ainsi pouvoir les utiliser à notre avantage, qui nous à menés à notre société d’assistés. L’homme est de nature oisive

négligable de contracter dès la plus jeune enfance telle ou telle habitude et que c'est au contraire d'une importance majeure, voir totale.» Le discours d'Aristote sur la nature et l'habitude démontre que Rousseau se trompe en faisant de la morale(perfectibilité) un fait naturel. Il situe la liberté morale à la base de notre excellence, puis place le chemin de l'excellence dans nos facultés innées. Il se contredit car si nous sommes libres, la vertu est le fruit de l'habitude, mais si nous sommes vertueux

l’état de nature. Pour lui, à l’origine l’homme est libre, égaux et bon. La liberté est un pouvoir de choix. Être libre, c’est choisir d’agir autrement dans une même situation, c’est démontrer une indépendance à l’égard des autres et c’est la perfectibilité. Il voit la société comme un regroupement d’individus qui vit ensemble et qui œuvre pour le bien commun. Jean-Marc, personnage principal de l’histoire du film, s’inclue bien dans les critères de liberté de Rousseau. Dans chaque situation de

voyons (en 3 dimensions, dans le même espace-temps) et aient chacune le besoin et la possibilité de s'alimenter en s'entredévorant les unes les autres formant ainsi une chaîne alimentaire incroyablement précise et sensible, est le produit d'une perfectibilité et d'une veine faramineuse (sinon nous serions tous mort de faim depuis déjà bien longtemps). On peut donc supposer qu'il y aurait une évolution des choses préécrite... mais par qui, et dans quel but ? Sait-on déjà quelque part si l'homme