Arret Cjce 13 Septembre 2005

DIP. Raison : absence de codification.  Les tribunaux ne disposant pas de textes de lois ou de Codes sur lesquels s’appuyer, ils ont du développer un système de règles et ont accompli un travail absolument colossal, ce que révèlent les Grands Arrêts du Droit International Privé qui couvrent des domaines très larges (le droit des personnes, des contrats, des sociétés…) Doctrine = Rôle clé en soulignant le bien-fondé ou au contraire les tares du DIP. Certains auteurs ont même été à l’origine

signature. Le second revirement est tout aussi spectaculaire, sinon plus : dans la mesure où le Conseil profite de l’affaire qui lui est soumise pour se reconnaître le droit de moduler dans le temps les effets de ses changements de jurisprudence. Cet arrêt est intéressant en ce qu’il illustre les implications nouvelles de la consécration du principe de sécurité juridique en droit administratif, celle-ci semblant conduire les magistrats à renforcer les garanties offertes aux justiciables contre l’instabilité

pouvoir critère de recevabilité des requêtes. Il faudra faire valoir un préjudice important. Il porte le mandat des juges à 9 ans non renouvelable. Il crée un nouveau recours en interprétation. C'est-à-dire qu’en cas de difficulté d’exécution d’un arrêt due à des difficultés d’interprétation, le comité des ministres pourra saisir la cour sur cette question d’interprétation. Un nouvel article 36 permettra aux commissions aux droits de l’homme de présenter des observations écrites et de prendre part

ADMINISTRATIF SÉANCE N°7 LE SERVICE PUBLIC - RÉGIME - Document 1: SEILLER B., « L’érosion de la distinction SPA-SPIC », AJDA, 2005, p. 417. Sur l’égalité des usagers devant le service public : - Document 2: CE, Sect., 9 mars 1951, Société des Concerts du Conservatoire - Document 3: CE, 10 mai 1974, Denoyez et Chorques Sur le principe de neutralité - Document 4: CE, 27 juillet 2005, Commune de Saint Anne - Document 5: CE, A, 28 mai 1954, Barel Sur la gratuité des services publics : - Document 6: CE,

dispose d’un droit d’initiative en proposant de nouveaux textes. En cas de violation de la législation européenne, la commission a le pouvoir de mettre en garde un Etat membre et en cas de refus obstiné, de saisir la cour de justice de l’UE (CJUE ou CJCE). Le conseil de l’UE rassemble les ministres des Etats membres selon l’objet étudié. Le conseil de l’UE adopte la législation européenne, coordonne les grandes orientations des politiques économiques des Etats membres. Il approuve le budget de l’UE

parlement, Cour de Justice de la Communauté Européenne, Cour Internationale de Justice, Conseil Européen des Droits de l’Homme) * Institutions Européennes (Commission, Conseil de l’Union Européenne, Parlement...) * Institution de contrôle (CJCE, CIJ, Conseil Européen) Pendant plus de 50 ans, on a assisté à l’évolution de la construction européenne passant par 3 communautés économiques et techniques (CECA, CEEA, CEE). Il y a une volonté de ne pas créer une puissance mondiale telle que les

l’élargissement du bloc de constitutionnalité et la surcharge de travail qui en découlerait. Pour le CC, la Constitution demeure la norme suprême (CE 30 octobre 1998, Sarran & Levacher.) Evolution au sujet du contrôle de conventionnalité/apport arrêt Nicolo Le CE s’est d’abord montré réticent à l’idée de censurer une loi postérieure. Il craint de menacer ainsi l’autorité du législateur et donc de défier la volonté générale. CE 1er mars 1968, Syndicat des fabricants de Semoule de France = « jurisprudence

«fondamentalité » d’une liberté pourra être plus relative que celle d’un autre. La distinction faite par L.Favoreu peut sembler infondée si on admet que le juge ordinaire, en particulier le CE, peut être amené à dégager des libertés fondamentales. Exemple : Arrêt CE du 3 juillet 1996 MOUSSA KONE. Ici le CE reconnaît un principe fondamental reconnu par les lois de la république. De même la réforme du 30 juin 2000 relative au référé devant les juridictions administratives, permet au CE, dans le cadre du référé

largement acceptée par ses EM comme une composante nécessaire et fondamentale. La CJCE relève que selon elle la notion d’Etat de droit ne se résume pas au respect des règles de procédure et de bonne gouvernance, mais qu’elle englobe le noyau dur des droits fondamentaux (selon elle le respect formaliste des procédures ne suffit pas, le contenu des normes devant respecter le noyau dur des droits fondamentaux). La CJCE a souvent utilisé cette notion pour développer certains aspects institutionnels, comme

conseil constitutionnel va se référer à une catégorie celle des libertés et droits fondamentaux de valeurs constitutionnelles reconnues à tous ceux qui résident sur le territoire de la République (22 janvier 1990). Il le consacre dans une décision du 13 aout 1993. Dans la 2ème décision, le contexte est celui des réformes du droit des étrangers. Volonté de dire au législateur qu’il y a des droits dont tout individu dispose et que le législateur ne peut disposer. Volonté de fixer des limites au législateur