Arrêt Teffaine 1896

LA RESPONSABIILIITE GENERALE DU FAIT DES CHOSES DU FA T DES CHOSES SOMMAIRE LE PRINCIPE GENERAL DE RESPONSABILITE DU FAIT DES CHOSES I. L’ADMISSION DU PRINCIPE GENERAL DE RESPONSABILITE DU FAIT DES CHOSES Civ., 16 juin 1896, Teffaine Ch. Réunies, 13 février 1930, Jand’heur 3 3 3 4 II. LES CONDITIONS DE LA RESPONSABILITE GENERALE DU FAIT DES CHOSES A. LA NOTION DE CHOSE Civ. 2ème, 17 mars 1993 Date de création du document : année universitaire 2007/08 Consultez les autres fiches sur

qui dispose « qu’on est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l’on a sous sa garde » depuis l’arrêt Teffaine rendu le 16 juin 1896 par la chambre civile de la Cour de cassation et l’arrêt Jand’heur rendu par les chambres réunies de la Cour de cassation le 13 février 1930. Conformément à cet article, Quentin pourra donc agir contre le propriétaire de la vitre sur

normatif. La Cour de cassation a alors procédé à une relecture de l'article 1384 alinéa premier comme l'avait suggéré Saleilles et Josserand. Elle l'a fait dans un arrêt de 1896, appelé l'arrêt Teffaine. En l'espèce, le 4 juin 1891, la machine du remorqueur a vapeur Marie explosa sur la Loire maritime, dans le port de Nantes; le mécanicien Teffaine, atteint par un jet de vapeur et d'escarbilles, mourut le soir même. Sa veuve assigna les propriétaires du remorqueur, employeurs du défunt; les juges de la

animaux est apparu inadapté et désuet, ne permettant pas à la victime l'indemnisation du préjudice subi. La jurisprudence, prouvant une fois de plus l'étendue de sa puissance et de son ingéniosité a alors initié le pas avec l'arrêt Teffaine rendu par la Cour de Cassation en 1896 qui consacre le principe général de responsabilité du fait des choses que l’on a sous sa garde. Plus, tard la jurisprudence par l'arrêt Jand'heur confirmera que la nature de la chose est indifférente et que le régime instauré est

établissant son absence de faute et il y a eu en la matière (prémices du principe général de responsabilité du fait des choses) un arrêt de revirement Montagnier en 1885, la Cour de Cassation reconnait une présomption de fate mais ne permet pas au propriétaire de prouver son absence de faute (présomption irréfragable). C’est un arrêt précurseur, puisque c’est cet arrêt qui annonce un principe général de responsabilité du fait des choses. On va utiliser sur proposition de Josserand une interprétation

1384 alinéa 1er prévoyait une responsabilité du fait des choses que l’on a sous sa garde ainsi que des personnes dont on doit répondre, cet article n’a trouvé dans un premier temps application que pour la responsabilité du fait des choses (arrêt Teffaine 16/06/1896)) alors qu’il ne servait que d’annonce, en forme d’ouverture des dispositions de l’article 1384 alinéa 4 et suivants. En effet, il venait consacrer un régime spécial de responsabilité du fait d’autrui concernant la responsabilité des parents

nécessaire de démontrer une faute du débiteur pour lui imputer une responsabilité. ·      Arrêt de la Cour de Cassation – Teffaine, 16 juin 1896 : Principe général de responsabilité du fait des choses (vision élargie de l’alinéa 1 de l’article 1384) ► Apparition de la responsabilité sans faute.[1] ·      Arrêt de la Cour de Cassation – Jand’heur, 13 février 1930 : Confirmation de l’arrêt Teffaine                   ► Principe général de la responsabilité du fait des choses.[2]   Transition :

TD 8 – DROIT CIVIL DES OBLIGATION L’ARTICLE 1384 ALINÉA 1ER I. Fiches de jurisprudence A. Arrêt du 4 décembre 2008 L’arrêt de la deuxième chambre civil de la Cour de cassation du 4 décembre 2004 est soumis à notre réflexion. En l’espèce, MM. Boucher, Dietrich et Wagner, lors de la célébration d’un mariage, ont frappé des « canons artisanaux » installés en face du parvis d’une église, avec des masses. Après une première explosion, Mme K. est sortie de chez elle et a alors ressenti

accidents de travail, les victimes d'accident du travail sont indemnisés par leur employeur sans qu'il aient commis forcément une faute. Arrêt chambre civile du 16 juin 1896, arrêt Teffaine, un mécanicien travaille dans une salle des machines, la machine explose, le mécanicien meurt. Ici le propriétaire n'a pas fait de faute mais il doit indemniser la veuve Teffaine. Boris Starck, fait part d'un fondement en 1947, sur la garantie. Cette théorie tend à faire évoluer la liberté d'entreprendre contre

fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l’on a sous sa garde. ». Ce sont deux arrêts qui vont permettre d’établir ce qu’est réellement cette responsabilité, tout d’abord l’arrêt TEFFAINE rendu le 16 juin 1896 par la cour de cassation, puis l’arrêt JAND’HEUR de 1930. En effet le premier arrêt évoqué consacre le principe général du fait des choses que l’on a sous sa garde. Lors de cette affaire, un mécanicien meurt suite à l’explosion