Bicéphalisme Inégalitaire

au sein de l'exécutif français se caractérise-t-il par un bicéphalisme ou une dyarchie? On peut dire que le bicéphalisme français est inégalitaire (I) mais qu'une dyarchie reste possible (II). I/ Un bicéphalisme inégalitaire, au profit du président de la République L'exécutif français est bicéphale, c'est-à-dire qu'il est exercé par le Président de la République et par le gouvernement. On remarque que ce bicéphalisme est inégalitaire et qu'il est permis par la Constitution (A) et qu'il est

hégémonie présidentielle avérée selon les époques A. Une hégémonie constatée en cas de concordance de majorité B. Une hégémonie dorénavant confirmée Interdépendant : se dit de personnes ou de choses qui dépendent les unes des autres Le bicéphalisme est un mode d'organisation du pouvoir exécutif dans lequel les compétences attribuées à l'organe exécutif sont exercées par le chef de l'état et le gouvernement. Il ne rentre pas dans la tradition parlementaire française de conférer un pouvoir

phénomène de présidentialisation, facteur du déséquilibre des pouvoirs constitués exécutifs Avec une stature et une légitimité renforcées par des mécanismes juridiques (A), la puissance présidentielle est un facteur de l'apparition d'un bicéphalisme inégalitaire sous la Cinquième République (B). A. La statut et la légitimité présidentielle, témoins de la puissance du chef de l’État En 1958, la légitimité du président Charles de Gaulle, ne provenait pas de son élection mais de sa légitimité historique

en 1958 était de restaurer un exécutif fort afin de donner une tête à l'état mais, en restant dans le cadre du régime parlementaire, la constitution de la Vème respecte la constitution parlementaire du dualisme de l'exécutif. Il est aussi appelé bicéphalisme et renvoie à la distinction entre deux organes, d'un côté un chef de l'état en charge des intérêts vitaux de la Nation, de l'autre le gouvernement dirigé par un premier ministre qui mène la politique de la nation et est à ce titre responsable devant

retrouve son autorité et dirige bien la politique nationale. Plan : Il est intéressant d’analyser dans un premier temps l’inégalité du bicéphalisme français au profit du président de la République en période de fait majoritaire, puis dans un second temps de constater que c’est au profit du premier ministre en période de cohabitation. I/ Un bicéphalisme inégalitaire dans le régime français de la Vème République A) Le président de la République : puissant en période de fait majoritaire 1. Des pouvoirs

Le bicéphalisme de l'exécutif dans le régime politique de la Ve République. La Constitution du 4 octobre 1958 a marqué le début de la Ve République française, en ce sens qu'elle établit un exécutif bicéphale. C'est-à-dire que le pouvoir exécutif est partagé entre le chef de l'État, qui est le Président de la République, et le chef du gouvernement, qui est le Premier Ministre. Les rapports entre les deux autorités exécutives conditionnant le fonctionnement et la nature du régime, les relations

Le bicéphalisme de l’exécutif dans le régime politique de la Vème République Un des principaux objectifs du Constituant de 1958 était de mettre un terme à l’instabilité de la IVème République, de restaurer la fonction exécutive et avant tout la fonction présidentielle. 16 années plus tard, Pierre Messmer, le dernier Premier Ministre du Président Pompidou, avait déclaré à ce sujet : « Le Président détermine les grandes orientations de la politique nationale et en contrôle l’exécution. Le Premier

un point commun avec le régime parlementaire ou avec le régime présidentiel ? En France, le pouvoir exécutif est bicéphale. Le bicéphalisme, mode d'organisation du pouvoir exécutif dans lequel les compétences attribuées à l'organe exécutif sont exercées à la fois par le chef de l'État et le gouvernement, a toujours été caractérisé, en France, par son aspect inégalitaire. C’est un point commun avec le régime parlementaire. À de très rares exceptions près, les régimes politiques français sont organisés

mode normal de renouvellement de la chambre des communes. Les chutes de gouvernement ne sont pas dues a des motions de censure. Le speaker ( président chambre des communes ), il décide si une loi est money bill ou non. =Bicaméralisme complètement inégalitaire. Le speaker est élu par l assemblé a laquelle il appartient, il est convenu que lorsqu'il y a changement de majorité et que ce dernier est réélu et qu'il se représente, il est forcement réélu. = neutralisation politique de ce rôle. Le vote

en vertu de l’article 76 ; du pouvoir réglementaire soit par la constitution (art 87) soit dans le cadre d’une habilitation réglementaire. Au sein de l’exécutif : Le chancelier dispose d’une prééminence Au sein du législatif : c’est un bicéphalisme inégalitaire au profit du Bundestag. Le Bundestag peut voter une motion de censure (art 67) envers le chancelier s’il en a élu un autre au préalable. En vertu de l’art 68 le chancelier peut déposer une question de confiance au Bundestag. Le président