Cyert

Ainsi SIMON oppose à la rationalité absolue, la rationalité " procédurale " qui va consister à une succession de décisions itératives, qui cherchent, en fonction des erreurs passées, à s'approcher de la moins mauvaise solution possible. Richard CYERT (1921 ...) et James MARCH (1928 ...) Disciples de SIMON ils se sont efforcés, au travers d'un célèbre ouvrage : " A behavioral theory of the firm " (1963), de donner un caractère opératoire aux idées de SIMON. Ils décrivent toutes les organisations

et en dehors de la firme en excerçant un pouvoir sur le marché b. La théorie behavioriste C’est une école qui se démarque complètement de la théorie microéconomique classique. Cette théorie est représenté pas 3 auteurs : James G. March, Richard Cyert et Herbert Simon (prix Nobel) C’est l’observation que dans de grandes entreprises, les grandes décisions ne sont pas toutes optimales et la plupart du temps, elles restent satisfaisantes. Les travaux de ces auteurs a été de montrer qu’une décision

optimale. Dans un environnement incertain, la rationalité du décideur est donc limitée. La solution obtenue ne sera que satisfaisante compte tenu des informations disponibles. Les éléments théoriques contemporains De nombreux économistes comme R. CYERT et J. MARCH, ont travaillé sur les modèles de prise de décisions dans les entreprises. Un certain nombre de principes sont unanimement acceptés. Les acteurs de l’entreprise ne partagent pas tous les mêmes objectifs. Ils devront donc négocier et les

l'intérieur il y avait un équilibre complexe de pouvoirs et de contre-pouvoirs, que les différents acteurs avaient des stratégies propres et qu'ils savaient utiliser les zones d'incertitude pour se ménager des espaces de liberté. Aux Etats-Unis, Richard CYERT et James MARCH ont essayé d'expliquer le comportement "réel" des firmes et ont ainsi poursuivi la critique du modèle issu de la théorie micro-économique. Cela ne signifie pas que le modèle soit dépassé ; simplement, il n'a pas la capacité de rendre

imparfaite. 2.2 La remise en cause de l’approche néoclassique de la firme  Depuis plusieurs décennies, l’approche marginaliste de la firme a suscité de nombreuses critiques à tel point que certains économistes (Scitovsky (1943), Reder (1947), Cyert et March (1963), Galbraith (1967)…) voyaient dans l’entreprise néoclassique une caricature de la firme moderne. En effet, il y a de nombreux travaux théoriques et empiriques qui ont essayé de montrer, par tous les moyens, qu’il y a une grande différence

En raison de la rationalité limitée des individus (Simon, 1947) qui restreint les possibilités de choix des décideurs, il est nécessaire d’alimenter ces derniers en information pour que l’organisation puisse répondre à l’environnement incertain (Cyert, March, 1970). La responsabilité de fournir des informations peut être confiée non seulement aux sous-unités elles-mêmes, mais aussi à des experts. Le décideur peut en effet se faire assister par des experts (Roy, 1985) qui ont notamment le temps et

problèmes. - Choice : choix de la meilleure solution. - Action : mise en œuvre de la meilleure solution. L’individu ne suit pas toujours ce processus (rétroaction, interprétation, subjectivité…). La théorie comportementale de la firme (Cyert et March) - Organisation = coalition d’individus ayant des objectifs différents. Ils continuent à participer tant que les incitations qu’ils reçoivent dépassent leur niveau de contribution. - Le processus décisionnel est déclenché par

caractère habituel, routinier, répétitif et Les décisions non programmées qui ont un caractère non structuré et qui sont très importantes pour la vie de l’entreprise ; elles sont de la compétence des dirigeants. La théorie comportementale (March & CYERT) qui fixe le processus de décision dans l’organisation qui va dépendre de la façon dont on a identifié le problème, du mode de collecte d’information, du poids des coalitions en présence et de l’intégration des leçons du passé. Selon eux, ils existent

management 27 II) La théorie de la décision : H.A.Simon et la théorie de la rationalité limitée 28 1) H. A. Simon : l’auteur 29 2) Le modèle décisionnel de Simon 29 3) La rationalité limitée selon Simon 30 III) La théorie du comportement : Cyert et March 31 1) Les auteurs 31 2) La théorie comportementale de la firme 31 3) La quasi-résolution des conflits 31 IV) Conclusion : 31 Chapitre 4 : l’école socio-technique (1950) 33 I) L’analyse socio-technique 33 II) Organisation

négociation entre les dirigeants et le décideur s’arrête à la première décision convenable. Trois types de décisions : programmables, structurés et complexes ✓ Les limites Il ne prend pas en compte la dynamique des acteurs. d. Cyert & March ✓ Apports essentiels L’entreprise est une organisation sociale formée de gens qui forment des coalitions. Celles-ci influencent les processus décisionnels. Le modèle de la rationalité adaptative : Les décideurs ne cherchent