Démocratisation Massification Scolarité

qui est la naissance psychologique et sexuelle. C’est à partir des années 1940 qu’apparaissent les approches sociologiques de la jeunesse, avec l’étude de Talcott Parsons. Cette approche sociologique coïncide avec la massification de la scolarisation. Pendant la massification scolaire, la culture « jeunes » est apparue comme les mouvements d’étudiants durant les années 60. Cette culture « jeunes » sera critiquée par Pierre Bourdieu, qui démontre que les jeunes, par ces actions souhaitent se préserver

population scolaire. Ces transformations se sont accompagnées d’une très grande diversité de l’origine des élèves. Comment cette diversité est-elle traitée à l’école ? Peut-on donner à tous, les mêmes chances d’apprendre ? a. Démocratisation de l’école. Au début des années 60, l’école était très sélective. Elle était caractérisée par une frontière entre le primaire et le secondaire : 1 enfant sur 2 ne parvenait pas en collège. Ceux qui y parvenaient, entraient dans des filières

l’écart significatif qui peut se trouver au sein des familles entre culture familiale (normes, valeurs…) et l’école. Le décrochage est interne dès lors que l’école reproduit les inégalités sociales perçues par Pierre Bourdieu malgré l’effort de démocratisation fait dans les années 1970. En effet selon Pierre Bourdieu, au lieu de réduire ces inégalités, l’école les reproduit, car se sont les plus démunis socialement, défavorisés, qui sont les plus exposés à ce processus de décrochage, et qui ont le

et la IVème République, le collège n’a pas tout à fait le même sens qu’aujourd’hui puisqu’il était appelé le petit lycée. Les élèves dans le petit lycée étaient des élèves privilégiés socialement parlant. 1959 : réforme Berthouin qui prolonge la scolarité jusqu’à 16ans mais c’est aussi la création des CEG (collège d’enseignement général). On ne rentre plus sur examen mais sur dossier (6ème). Dans ces CEG l’orientation scolaire se fait après la 5ème. 1963 : réforme Fouchet, création des CES (collège

inspections, syndicats...-) L'objet du cours : Une question centrale : quelles réformes ont effectivement présidé à la mise en système de nos institutions scolaires. Un axe : l'unification des structures scolaires avec comme corollaire la démocratisation pour justifier l'unification. Questions 2
Sur quelles publications peut-on s'appuyer pour parler des évolutions du stystème éducatif ?
Quel est le vecteur central qui préside à la mise en système éducatif ? 3 ) LA QUESTION DE L'ENSEIGNEMENT

de la différence des destinées scolaires selon l’origine sociale, entre les générations extrêmes. Au-delà de cet effet, une démocratisation qualitative n’en a pas moins un impact appréciable : l’affaiblissement du lien entre origine sociale et diplôme est responsable d’un septième environ de l’écart. C’est dans les années 50 et 60, puis tout récemment, que cette démocratisation a joué à plein. Elle s’est davantage exercée au profit des filles que des garçons. Le lien entre origine culturelle et diplôme

s’explique pas seulement par l’évolution de la structure sociale d’une génération à une autre. Cependant, Anderson montre un paradoxe : un fils qui fait plus d’études que son père peut néanmoins avoir une situation sociale jugée inférieure. La démocratisation de l’enseignement s’est accompagnée d’une augmentation du nombre de diplômés. Celle-ci a été plus rapide que l’accroissement de la demande du système productif en main d’œuvre diplômée. L’accès plus large aux diplômes et leur dévalorisation peuvent

"idéologie". Le premier objectif énoncé est celui qui "implique la gratuité de tous les ordres d'enseignement, un soin particulier en faveur de ceux qui sont défavorisés par leurs origines sociales, un enseignement de base commun". Cette volonté de démocratisation sera mise en place sous VGE à travers la réforme de l'éducation "instituant le même collège pour tous les jeunes français" : c’est la création du collège unique, promulguée par la loi Haby du 11 juillet 1975, et qui entrera en application à la

socioprofessionnelle. La définition officiellement retenue pour la notion d’échec scolaire est celle proposée dans les années 70 par Vivianne Isambert-Jamati (sociologue française de l’éducation), pour rendre compte d’un phénomène lié à la massification du système éducatif français : « l’élève qui échoue est celui qui n’a pas acquis, dans les temps impartis par l’école, les nouveaux savoir-faire prévus par les programmes ». On peut également retenir une définition plus simple à assimiler, « L'échec

valeurs morales pour qu’il serve au mieux la république. L’école devient un instrument politique. On parle de la démocratisation de l’enseignement primaire. Le 28 mars 1882, est instaurée l’obligation scolaire de l’âge de 6 à 13 ans pour les garçons et également pour les filles à l'exception des élèves obtenant à onze ans le certificat d'études primaires et qui sont dispensés du temps de scolarité restant à courir. Cette loi tente d’encourager la fréquentation de l’école et réprimande aussi l’absentéisme