Epictète

meschant peut prescher verité, voire celui qui ne la croit pas. C’est sans doute une belle harmonie quand le faire et le dire vont ensemble, et je ne veux pas nier que le dire, lors que les actions suyvent, ne soit de plus d’authorité et efficace. »4 Epictète insiste sur la même nécessité de « […] vivre les principes, et non les réciter. Ceux qui reçoivent simplement les principes veulent les rendre immédiatement, comme les estomacs malades vomissent les aliments. Digère-les d’abord et, ensuite, ne vomis

les convictions, sans forcément se contredire. L'une morale, l'autre politique, la troisième critique et philosophique, elles pouvaient III - LES REFERENCES UTILES S'agissant de l'approche "intérieure", il était possible de se reporter à Epictète : Le Manuel , Rousseau: Les rêveries du promeneur solitaire . S'agissant de l'engagement politique, on pouvait penser à Hegel et à sa critique du stoïcisme à la fin de la dialectique du maître et de l'esclave. Ou bien encore à Marx dans L'idéologie

est dans le prolongement de la théorie des stoïciens. Ainsi, selon Epictète, même s’il existe un destin qui gouverne le réel, l’Homme est libre et reste maitre de ses pensées. C’est donc l’idée d’une liberté entière et totale qui s’acquière en séparant deux domaines : les choses qui dépendant de nous et celles qui n’en dépendent pas. Ainsi, nous devons nous attacher uniquement à celles qui dépendent de nous. C’est pourquoi, Epictète en conclu ceci : « Rien d’extérieur à la volonté ne peut l’entraver

LUCRECE, De rerum natura. Désirs vains et désirs naturels : EPICURE, Lettre à Ménécée, texte P.77 3- désir et maîtrise : le stoïcisme (école du portique (stoa). Désirer seulement ce qui est à notre portée, renoncé à ce qui ne l’est pas : EPICTETE (50 – 130), Manuel. Texte p.411. DESCARTES (1596 – 1650), Discours de la méthode. Texte p.78. Changer nos désirs plutôt que l’ordre du monde. [pic] Doit-on chercher à satisfaire tous ses désirs ? → Efforts vers = conséquences pour moi-même

dépendance ? Faut-il alors affirmer qu’il n’y a pas de liberté de l’individu possible ? Vous pouvez alors penser à la formule d’Epictète qui définit la liberté comme le fait de se suffire à soi-même. Que faut-il entendre alors par là ? Dans son Manuel, Epictète, philosophe stoïcien de l’Antiquité, propose une méthode pour parvenir à la paix de l’âme, à la tranquillité de l’esprit et à l’absence de troubles. Cette recherche de la paix intérieure trouve son origine dans un double constat : tout d’abord, l’homme

ignorances, celle qui s'ignore. Ce qui est en jeu, c'est donc la façon dont un sujet peut s'aveugler, et l'absence de liberté qui découle du fait de ne pas agir en connaissance de cause. . III - LES REFERENCES UTILES Platon : La République. Epictète : Manuel. Pascal : Les pensées. Freud : L'avenir d'une Illusion. Introduction à la Psychanalyse. . IV - LES FAUSSES PISTES Identifier ce sujet comme sujet sur la folie ou la déraison et ne pas dépasser cette approche. Répondre par

« partisans » du libre-arbitre et les « maitres du soupçon » , ceux qui pensent qu’il existe un « destin » (déterminisme métaphysique) , un fatalisme , comme Marx , Nietzsche ou encore Freud. Et ce qui ne croit pas tellement en ce fatalisme comme Epictète , Descartes , Sartre… On trouve alors deux sens de liberté : la liberté morale et la liberté politique. Même si pour certains la volonté de l’homme est déterminée par ce que nous sommes , c’est à dire la capacité que possède l’homme pour influer

BONHEUR I – L'ART D'ÊTRE HEUREUX 1) EPICTETE « Bonheur et Liberté » : Le bonheur réside dans la maîtrise des désirs et dans la force de la volonté qui se rend indépendante des biens et causes extérieures. La vertu et le bonheur passent par la liberté de l'homme. Le bonheur est une question de point de vue, l'H est libre de voir le bon côté des choses malgré les événements dont il n'est pas dépendant. Son bonheur passe par sa volonté. Il distingue les causes internes (ce qui dépend de moi) et les

contraire par l’assouvissement de tous leurs désirs. Finalement, la paix intérieure peut être obtenue par un équilibre entre sacrifice et assouvissement des désirs mais doit surtout correspondre à chacun et être la volonté de cette personne. Comme le dit Epictète : « le désir doit se lier à mon jugement et à ma volonté et signifier ainsi liberté et sagesse ». La paix intérieure doit être vue comme un but personnel à atteindre, comme une sorte de bonheur parfait, c’est l’ataraxie comme l’ont défini les épicuriens

heureux Le désir d'être heureux n'est pas un vain désir : certains hommes en témoignent, qui sont heureux, ou savent se rendre heureux, et ils le reconnaissent. Le tout est de bien comprendre ce qui peut nous rendre réellement heureux. Chez Epictète, le bonheur consiste en l'évaluation de ce qui dépend de nous et de ce qui n'y dépend pas. C'est en considérant et en agissant uniquement en fonction de ce qui dépend de nous que nous atteignons le bonheur. Certes, le bonheur, c'est être heureux