Gorgias Contradiction

d'essayer de répondre à cette question je me baserai sur quelques théories grecques et sur les techniques d'argumentation permettant la démonstration que j'opposerai à la limite de notre savoir tel que les mathématiques qui sont la preuve même qu'une contradiction peut être faite à la question. Au premier abord, donc, il semble possible de démontrer tout et n’importe quoi, c’est-à-dire d’appuyer, de défendre, de donner des raisons ou défendant une idée ou l'activité humaine. Pour cela il serait bon de

Mais si l'égalité peut nuire à la liberté, c'est peut-être aussi dans la mesure où nous sommes naturellement inégaux. Or, la loi, en instaurant une égalité entre nous, bride notre liberté : l'égalité entre alors en contradiction avec la liberté. C'est ce qu'explique Calliclès dans le Gorgias de Platon, en définissant la liberté comme la capacité à assouvir ses passions et désirs, et de tout mettre en œuvre pour cela. Or, les lois représentent bien des ¬contraintes sur lesquelles viennent se heurter nos

pour accéder à la vérité formelle, c’est-à-dire, à l’accord de la pensée avec elle-même, autrement dit à la cohérence, il faut nécessairement obéir à trois lois ou principes qui sont irréfutables, à savoir le principe d’identité, celui de la non-contradiction et celui qui affirme qu’une chose est ou n’est pas. Toutefois, la cohérence n’est pas une condition suffisante pour accéder à la vérité. Les différentes contraintes pour accéder à la vérité sont explicitées par Descartes d’une manière rationnelle

sur ses actes, son comportement et es pensées. Donc, l'inconscient nous rend-t-il irresponsable de nos actes ? Nous nous interrogeront dans premier temps sur qu'est-ce que l'inconscient ? En ciblant, l'hypothèse de l'inconscient de Freud et la contradiction d'Alain. Ensuite nous verrons, que l'homme est un être pensant donc il a une conscience mais son inconscient ne le rend-t-il pas irresponsable ? Avec le fait que nous sommes pas tout à fait maîtres de nous-mêmes et que nous sommes responsable de

loi. Tous d’abord, nous verrons le rapport problématique entre la liberté et la loi, ainsi que la nécessité de cette loi. Tout d’abords, la liberté se définit généralement comme une absence de contrainte. Calliclès, adversaire de Socrate dans le Gorgias de Platon, en fit une définition assez simple. Il nous dit ‘’La vérité se caractérise par l’absence de toute contrainte et la possibilité de satisfaire tous ses désirs’’. Dans cette optique la des choses, il est donc difficile de concilier la notion

explicites. Conformément à la méthode de la dialéctique Hégélienne, notre plan suivra ce mouvement suivant: Tout d’abord, nous commenterons l’être en détaillant les concepts utilisés par Hegel. Ensuite, nous expliquerons le néant et questionnerons sa contradiction avec l’être. Enfin, nous accompagnerons le dépassement de leur confrontation par le devenir. Le raisonnement étant bien abstrait, nous nous efforcerons de donner des exemples concrets afin d’incarner les idées et faciliter la compréhension. 1)

caractère irrationnel. Si la présence des opinions témoigne d'une faculté de penser propre à l'homme, l'origine des opinions ne semble pas résider dans la raison mais plutôt dans les passions, les sentiments. Platon montre qu'un rhétoricien comme Gorgias se dit capable de modifier les opinions des individus grâce à la puissance de son langage. Dès lors, l'opinion peut devenir un instrument de domination dangereux si nous renonçons à notre conscience critique qui s'exerce dans le scepticisme, et remet

affirmer qu'être libre, c'est n'écouter que soi ? Si celui qui se soumet au tyran en est réduit à la servilité, faut-il en conclure que nous n'avons d'autre choix que la tyrannie, ou l'esclavage ? Telle était du moins l'opinion de Calliclès dans le Gorgias de Platon : le monde se divise entre ceux qui ordonnent et ceux qui obéissent, et si j'ai en moi le talent nécessaire, mieux vaut se trouver du bon côté de la ligne. Celui qui refusera d'asservir les autres sera lui-même asservi par eux : le tyran

accomplir tous ses désirs sans discernement, c'est sans nul doute se vouer à l'insatisfaction chronique et donc au malheur. Or l'impossibilité où nous sommes de les satisfaire tous est en fait le signe d'une contradiction non encore interprétée. Qu'est-ce, en effet, que le désir ? Socrate, dans le Gorgias de Platon, le comparait à un tonneau sans fond, c'est-à-dire à un tonneau qui se videra toujours plus vite que je ne le remplis : le désir est essentiellement transitif, c'est-à-dire qu'il se déporte au

entier, corps et âme (ejgguvtata e{no" ajnqrwvpou), et l’évocation du corps (swvmati), dans la reprise de la comparaison 6. Dans tout le reste de son œuvre, en revanche, c’est l’âme qui est le point de référence de la réflexion sur la cité. Dès le Gorgias, Socrate définit la politique comme 4. Hypéride, Contre Démosthène (Colin 1946). 5. Colin 1946, notice p. 228-229 avoue sans ambages son embarras et se refuse à admettre que Démosthène ait agi par pure cupidité. 6. Platon, République, V (Chambry