Gorgias Contradiction

Tout semble-t-il, oppose le savoir et la rhétorique : ses origines antiques qui l’inscrivent dans l’ordre du débat judiciaire et non dans celui de la connaissance ; ses compromissions avec la sophistique – déjà dénoncées par Platon dans Gorgias – qui, dans le champ du savoir cette fois, la font apparaître comme une contrefaçon de la connaissance ; l’usage contemporain ordinaire du mot qui en fait un discours emphatique et vide. Les grands principes rhétoriques : produire un discours qui ne peut être

peux être vue et entendue. 5. Privé = En assemblée, on reconnaît la valeur d’un homme à ses idées et à ses capacités d’orateur. 6. Les Grecs confèrent donc une grande importance à la parole. Les sophistes Ancêtre : Antiption Protagoras, Gorgias, Prodicos, Lysias, Hippias et Cléon But : Avant de prendre au sérieux les thèses des présocratiques, on doit examiner nos facultés de connaître afin d’évaluer notre accessibilité à la vérité. 1. Nos connaissances ne valent que pour nous, il nous

obtenu en est-on satisfait ? Rarement. Le résultat n'est presque jamais à la hauteur des attentes et des efforts pour y accéder, quel intérêt de courir après une chimère qui, une fois atteinte, nous décevra ? C'est la marque de l'Homme, cette contradiction tant évoquée par Pascal dans ses Pensées, l'homme qui s'illusionne et tente d'oublier sa condition par la poursuite de désirs vains et irréalisables : comme celui de l'éternité. C'est d'ailleurs l'une des constantes que l'on retrouve dans de nombreuses

l'exigence fondamentale de la pensée, car la pensée ne peut pas se soustraire à la quête du Vrai. La vérité est l'horizon de l'esprit. Elle s'impose comme l'exigence spirituelle même. On ne peut pas nier cette exigence, sauf en produisant une contradiction qui empêche la pensée de s'exercer. La science et la vérité entretiennent quoi que de façon complexifiée, d'étroites relations. Dans son acception la plus courante d'activité de connaissance rigoureuse et précise, la science est souvent reconnue

justice et de juste dont on parle alors. Enfin, la justice sert de norme abstraite pour évaluer les lois elles-mêmes : celles-ci établissent la justice institutionnelle, mais elles doivent se conformer à une justice plus haute (morale, divine…). Les contradictions, faux-sens et non-compréhensions sont nombreux et fréquents et il est donc nécessaire de préciser les sens de la justice. Une fois définit, on peut donc se demander si la justice est réelle, c’est-à-dire une réalité observable par l’Homme répondant

irréductibles aux faits réels. Ainsi, Dans Gorgias de Platon, Calliclès affirme que la seule véritable loi est le fait de la nature qui impose l’inégalité, la loi qui se fondant sur l’égalité entre les hommes étant alors injuste. Il s’agit là d’un déni du principe même du droit puisqu’il veut rabattre le droit sur des rapports de force naturels. De cette manière, Rousseau montre dans Le Contrat social que l’idée du « droit du plus fort » est une contradiction dans les termes, en effet que vaut « un

bien, comme en psychanalyse, l’instrument et le signe d’une herméneutique du sujet. Mais alors que la parole du poète acceptait, incluait même, la contradiction, la chose double, une autre parole qu’on vient d’entrevoir, à la suite de modifications psycho-sociologiques, n’acceptera pas la contradiction. Au contraire, elle fera de la non-contradiction, dans l’énoncé syntaxique, idéique et politique, le principe même de construction de la réalité. Au cœur de la parole poétique surgit alors la question

thèse pour nuancer ou maintenir son propre point de vue voire mieux défendre ses arguments. Le raisonnement dialectique pèse le pour et le contre, fournit des arguments favorables puis défavorables à une thèse pour dépasser et résoudre cette contradiction. Le raisonnement par analogie tire des conclusions similaires de deux réalités proches que l’on a comparées. Il se fonde sur la comparaison. Le raisonnement par l’absurde prouve la validité d’une thèse en montrant que la thèse adverse aboutit

caractérise le rapport de l'homme au monde, à lui-même et aux autres. Mais le désir, étant quelque chose d'extremement individuel, risque fort de se heurter au désir d'un autre que moi qui lui meme désirerait quelque chose susceptible de rentrer en contradiction avec mon propre désir. Dès lors, le problème est le suivant : Faut-il assouvir tous ses désirs ? Nous verrons dans un premier temps que le désir est nécessaire et que donc il faut assouvir tous ses désirs ; puis qu'il ne faut pas assouvir

 Est-il sage de ne pas faire son devoir ? Quand ce que me dicte mon devoir contredit mes intérêts, ne serait-il pas plus sage de désobéir ? Ne pas être injuste est un devoir ; mais est-il sage d'être juste, si l'injustice est à mon avantage ? Dans le Gorgias, Calliclès affirme, contre Socrate, qu'il vaut mieux commettre l'injustice que la subir. C'est pour Platon une erreur de jugement : celui qui décide d'être injuste ne le fait jamais à son avantage, parce qu'il se laisse emporter par ses désirs et