Gorgias La Liberté

cherche à combler par la recherche non pas d’une âme sœur, mais d’un corps jumeau. Cet être de désir qui semble destiné à chercher continuellement son être manquant ne se prépare-t-il pas aux pires souffrances ? B. Une quête infinie du désir Dans le Gorgias, Platon met en scène un dialogue entre Socrate et Calliclès. La question est de savoir s’il est possible de satisfaire tous ses désirs sans limite pour être heureux. Selon Socrate, chercher toujours un objet de satisfaction à son désir, c’est se préparer

d'aborder la question de la légitimité. Que fait-on du comportement injuste d'un homme n'ayant pas de conscience morale ? I ) L'homme injuste peut goûter au bonheur. ---> L'étymologie du mot " bonheur " signifie la chance. Dans le Gorgias de Platon, Calliclès développe la définition : " le bonheur est un privilège réservé à ceux que le cours des événements, le hasard, le sort a favorisé au point de leurs permettre de réaliser tous les désirs ". D’emblée, puisque le bonheur ne dépend

certitudes, cad qu’elle relève de la croyance alors que la vérité relève du savoir. Or le propre d’une croyance est de pouvoir être vraie ou fausse alors que le propre du savoir est d’être toujours vraie. Cette distinction est établie par Platon dans Gorgias en 454d. De là naissent les deux grandes déceptions face à l’opinion : * La déception face à son caractère essentiellement contradictoire. La dimension perpétuelle et le conflit sont observés alors que devant un théorème on parvient à une vérité

conditions pour être heureux ? Épicure répond en définissant l’exercice que constitue la philosophie. Cette exercice ne doit pas dépendre du nombre des années ni être réservé a l’adolescent comme l’affirmait Calliclès à Socrate dans le livre de Platon Gorgias. On trouve au contraire chez Platon la philosophie est réservé a l’homme mûr. Par exemple il fait graver au fronton que nul n’entre ici s’il n’est « géomètre ». La condition pour philosopher est d’avoir un cursus dans les sciences, c’est le couronnement

Ma liberté est-elle absolue ? La liberté est un concept abstrait, à première vue, dont l'étymologie latine 'liber' sous-entend une absence de contrainte qui s'oppose au terme 'servus', désignant l'esclave. L'homme face à la société est conditionné à se soumettre aux lois en vigueur dans son pays mais il peut choisir d'exprimer sa liberté en passant outre les lois pour devenir un hors la loi. Pourtant, l'homme est-il totalement 'libre' de faire ce qu'il veut sans empiéter sur les valeurs fondamentales

l'éloquence, par la rhétorique. 2) La rhétorique, ouvrière de persuasion. La puissance de la rhétorique a été soulignée par Platon dans sa critique des sophistes. « La rhétorique, nous dit Platon, est une ouvrière (dêmiourgos) de persuasion » (Gorgias, 453 a). Mais elle ne tente pas de convaincre les esprits en leur enseignant la vérité, en leur apportant la connaissance vraie de la science, ainsi que le fait la dialectique du philosophe, mais simplement en déterminant chez eux une persuasion de

en ce que le meilleur ait plus que le moins bon et le plus fort plus que le moins fort. Partout il en est ainsi, c'est ce que la nature enseigne, chez toutes les espèces animales, chez toutes les races humaines et dans toutes les cités ! » Platon, Gorgias, Ive s. av. J.-C. http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/citations.php?PARAMS= 561 Citation 571 L'Étranger : « Jamais une loi ne sera capable d'embrasser avec exactitude ce qui, pour tous à la fois, est le meilleur et le plus juste et

consiste pas dans la possession des troupeaux et de l'or. C'est l'âme qui est le siège de la béatitude »). Sa philosophie annonce celles d'Épicure et de Lucrèce. Platon 427-347 av. J.-C. est élève et hériter de Socrate (La République, la Belle Cité, Gorgias, Le Banquet, Apologie de Socrate). Pour Platon, les hommes sont en conflit avec eux mêmes : le désir, illimité, insatiable, sans cesse guetté par la démesure, s’oppose à la raison (comme dans leGorgias où l’homme est à l’image d’un tonneau percé qui

nécessaire à notre vie, se contenter d’avoir des organes qui fonctionnent ? Ou pourra-t-on réclamer disposer du nécessaire pour bien vivre : non seulement être vivant, mais éprouver du bien-être ? Le paradoxe est dans cette ambivalence, avec pour enjeu la liberté de se résigner ou de vouloir toujours plus. S’il est nécessaire d’augmenter ses capacités d’agir, pour jouir davantage et mieux profiter des saveurs de la vie, ce “nécessaire” réclamera des progrès incessants, on sera toujours en quête de nouveautés

échange aussi des idées, des messages. Un dialogue par exemple suppose l'égale participation de chacun des interlocuteurs et la prise en compte de leur opinion. Celle-ci est écoutée et respectée. Il ne s'agit pas, comme le déplore Socrate dans le Gorgias, de vouloir prendre l'ascendant sur quelqu'un en lui imposant un discours et son opinion propre. Un vrai dialogue a pour but la vérité et repose sur le respect mutuel. Il ne s'agit pas de persuader, mais de s'enrichir mutuellement de connaissances