Intertextualité Barthes

discursif, capable de construire sa propre littérarité et sa propre historicité. Assia Djebar fait de cette troisième piste un discours qui s’oppose à toute idéologie qui nierait le discours féminin. Mots-clés : Réécriture - Histoire au féminin – Intertextualité - Islam des femmes. Abstract : Our main goal is to see how writing, where history and fiction mingle and then compete, eventually proposes another writing, a third route discourse, able to build its own literariness and its own historicity. Assia

lecture ; le lecteur aborde toujours un texte avec l'expérience lectoriale qu'il a cumulée. Le texte lui-même se construit également en rapport avec d'autres textes, ainsi que l'a souligné Julia Kristeva qui a créé, dans les années 1960, le terme intertextualité : « [...] Kristeva a davantage défini l'intertextualité comme fondement de toute textualité et comme façon par laquelle un texte s'insère dans l'histoire en tant que pratique discursive spécifique » (Lamontagne, 1992 : 5). La théoricienne s'est

sont que du langage. Or c’est bien ce que Roland Barthes, dans sa Leçon inaugurale au Collège de France prononcée en 1977 défend. Selon lui, la langue est « fasciste ». Par cela, R. Barthes met en lumière l’assujétissement de la langue face au pouvoir de celui qui parle. Celui qui parle véhicule une subjectivité, des codes, des mœurs qui influence le lecteur. Ainsi, le pouvoir est le parasite du langage. En ce sens, R. Barthes préconise de se placer hors du langage. Cependant

est une caractéristique de l’être humain et permet à celui-ci d’utiliser bien mieux les relations entre idées, choses, concepts et qualités que les autres espèces vivantes. Cette approche a eu plusieurs théoriciens qui sont : UMBERTO ECO, Roland BARTHES, A. J. GREIMAS et V. PROPP, Julia KRISTEVA, YOURI LOTMAN. Umberto Eco : Il analyse l’œuvre d’art comme un système de signes indéfiniment traduisibles. Il analyse le langage poétique, les notions de référence, de suggestion, et souligne que la poésie

un article publié dans Haaretz en 1966 « le droit d’écrire une poésie individuelle dont le style est difficile à décrypter, hermétique, à condition d’avoir une œuvre de vérité devant soi ». La difficulté du poème émane entre autre de son intertextualité complexe ; en effet, les allusions qu'il renferme ne renvoient pas à un texte spécifique mais à des corpus entiers de poésie (à l'exception d'une évocation particulière qui sera discutée ci-dessous). Il est par conséquent plus difficile de les

produit d’un autre moi que le moi social, d’un moi profond, irréductible à une intention cste. La thèse de la mort de l’auteur Barthes, « la mort de l’auteur », 1968 : à l’auteur comme principe explicatif de la littérature se substitue le langage. « L’auteur n’est jamais rien de plus que celui qui écrit, tout comme je n’est autre que celui qui dit je » (Barthes). L’explication disparait avec la mort de l’auteur puisqu’il n’y a plus de « vrai sens » d’un texte. C’est au sein du lecteur que le

parcimonie. L'intertexte panaché de matériaux hdtéroclites sollicite la mémoire du lecteur et le confronte rZ une véritable herméneutique pour dégager la réalité africaine qui se profile sous le verre grossissant de la farce. Mots-clé: polyphonie - intertextualité - herméneutique - postmodernité - Afrique Resumen: Una novela construida a base de citaciones, alusiones, referencias de todo calibre. Los diferentes niveles de signz$caciÓn que se desprenden de 1a.escritura plurivoca del escritor congolés

LA CRITIQUE LITTÉRAIRE AU XXº SIÈCLE, JEAN-YVES TADIÉ ------------------------------------------------- Introduction : Le phare d’Alexandrie * Ce n’est pas à cause de la qualité de son style que la critique, depuis Barthes, entend être à la fois lecture et écriture : c’est parce que le statut de l’œuvre d’art a changé. * Il y a eu une révolution littéraire au XXº siècle qui a consisté à considérer que l’interprétation du lecteur fait partie du texte. * L’objectif de ce livre est

voit, rapports entre les textes dautres. Mais Foeuvre tissee est moins proustienne ou joycienne dans la cloture d'un univers, que renouvellement perpetuel. Si le voyage au Sud Saharien est nourri de multiples recits d'explorateurs,7 cette intertextualite est une passerelle pour relier les epoques et en meme temps pour ne pas affirmer de territoire, ce que renforce egalement la presence patente d'archetypes collectifs dans Foeuvre. Cette derniere est a comprendre dans son paradoxe du topique

dans une atmosphère de violence, de sang et de fureur et où se trament de sombres histoires d’inceste et de viol. Relecture qui s’impose aussi par l’intrusion permanente de la poésie dans le roman avec le phénomène quasi-obses­sionnel de l’auto-intertextualité analysé par Janet Paterson, tout comme si le roman hébertien n’était au fond qu’une extension, un développement ou une explication possible de la poésie hébertienne. Relecture enfin de vers, qui à l’exception de quelques rares articles d’approche