Irreprésentable

répétition avec de montrer les vrais personnages. Autre écart avec ce « nous », souci de réalisme, par la suite évacué par le récit sans aucun souci de réalisme. Dernier écart qui touche à la description, celle de la casquette, objet au caractère irreprésentable, irréaliste. Symbole d'emblème, de Charles, du récit en lui-même. Attente de l'entrée en scène du personnage. → Ce chapitre cultive l'écart entre les structures réalistes, faire le tableau à travers Charles de l'atmosphère de Province, le cœur

aux yeux, il est vrai, pour tout ce qui concerne les formes inférieures de la société, parce que leur extrême simplicité les fait ressembler aux formes les plus élémentaires de l'État. Mais alors, si les types les plus simples de l'État sont irreprésentables sans un sol qui leur appartienne, il en doit être ainsi des Friedrich Ratzel, “Le sol, la société et l’État” (1900) 5 types les plus simples de la société; la conclusion s'impose. Dans un cas comme dans l'autre, la dépendance vis-à-vis

Il est illusion qui cache le rien - illusion qui nécessite des processus de création et de sublimation. La femme est ainsi appréhendée comme d'une part une représentation, une image qui veut attirer le regard, et une énigme d'autre part, un irreprésentable. Une dimension phallique, et une dimension Autre. L'homme au contraire est dans ce que Lacan appelle la parade, se situant dans le champ de l'imaginaire. Si la femme, par un trompe l'œil, n'a pour but que de paraitre être le phallus, celui de

Mesguisch de « ballein, je porte, je soutiens ; et de sun, qui dit l’assemblage » (Mesguisch D., 1994 : 71) c’est-à-dire ce qui m’unit à l’autre, à l’altérité radicale et ce qui nous rassemble au-delà de nos différences. Curieusement c’est ce corps « irreprésentable » qui va m’aider à reconstruire ma propre image, et chercher le chemin d’un corps rassemblé, provisoirement unifié en dehors des « choréotypes » de la danse académique (Wavelet C., 1998 : 18). 39Cette esthétique de l’ordinaire, c’est-à-dire ce

tragédie sophocléenne. Mais – à l’exception notable de l’Irlande – il ne semble plus possible d’incarner le pouvoir en un homme (Créon). Devenu économique pour Cara, J.-M. Dopagne, et J. Glowacki, à la fois partout et nulle part, le pouvoir est irreprésentable, au sens étroit du terme. Sur un autre plan, on peut remarquer que la lecture courante de l’Antigone de Sophocle, avec sa réduction de la polyphonie tragique et sa préférence exclusive pour les arguments d’Antigone, préparait cette éviction

que se montrer c’est qu’il ne peut pas être dit, manifesté comme discours. Wittgenstein note que « le tableau ne saurait représenter sa propre forme de représentation : il ne fait que la montrer. » (2.172) Ce qui est inexprimable n’est pas un irreprésentable. Hegel explique simplement qu’il n’est qu’une forme d’impression subjective. Les mots n’ont pas à traduire toute la réalité, ce n’est pas leur fonction de « couvrir » tout le réel ou de le « redoubler ». Que ferait-on de deux réels identiques en

Si Dieu a la pudeur de l’Éternel, respectons cette pudeur pour nous-mêmes et pour les autres. L’Éternel n’est pas dans le temps : rien n’est pour lui ni au passé, ni au futur ; tout est au présent de son effectuation réelle. Cela est pour nous irreprésentable ; il est inutile de faire des efforts d’imagination. Il suffit de nous dire ceci : Dieu me voit seulement dans mon aujourd’hui, et mon demain il le connaît tel que ce demain devient pour moi mon aujourd’hui ; jamais tel qu’il est pour moi encore

1947, Le Procès de Nuremberg, coupable d’esthétiser l’horreur. [24] De même, Elie Wiesel, à propos du feuilleton télévisé Holocaust (Marvin Chomsky, 1978) déplorait que l’on trahisse en le rendant trivial, un évènement historique de toute façon irreprésentable [25]. Claude Lanzmann devait consolider ce credo, avec l’exemplaire Shoah qu’il réalisa en 1985 et composé exclusivement d’interviews. Tous invoquent cette incapacité fondamentale de la fiction, en particulier filmique, à représenter les atrocités

habitée par la mort que nous avons rencontrée maintes fois dans le cadre de la clinique de la rue nous rappelle un tableau expressionniste - « Le cri »[26]. Ce tableau représenterait le cri désespéré d’un personnage en proie à une détresse inouïe, irreprésentable, qui serait en train de se dissoudre jusqu’à devenir une figure inhumaine. Tout dans cette silhouette muette, aux yeux vides, rappelle ce cri d’angoisse existentielle, la figure devient elle-même le cri, un cri incorporé dans la matière. Le tableau

à un niveau d'organisation supérieur, représentation du psychisme lui-même conçu comme travail de la représentation et sur les représentations. Il faut cependant ajouter que l'expérience clinique comme l'élaboration théorique butent sur deux irreprésentables : celui de la pulsion qui s'ancre dans le somatique et celui de la pensée qui doit passer par le filtre du langage pour devenir perceptible, c'est-àdire communicable à soi-même et pour autrui. La pulsion est une pensée en germe et sans doute