Julia Kristeva

langages", confirmant à nouveau l'inscription de l'oeuvre dans son temps. Car, on le sait, la Théorie de l'intertextualité, indissociable des travaux théoriques du groupe Tel Quel (à son apogée en 1968 et 1969) et plus particulièrement ceux de Julia Kristeva, qui marque fortement le domaine de la critique littéraire à l'époque, trouve principalement son fondement dans le concept bakhtinien de "dialogisme". Ainsi, de par la diversité des "codes" qui s'exposent dans la structure du texte et la nature

en particulier des auteurs qui utilisent les concepts ou le vocabulaire des mathématiques ou de la physique, relevant les erreurs et les invoquant pour dénoncer des pensées vides de sens, en commentant des extraits de livres de Jacques Lacan, Julia Kristeva, Bruno Latour, Gilles Deleuze, Luce Irigaray. Nietzsche suggérait de ne voir dans la philosophie qu'une généralisation aberrante des faits par des philosophes trop humains : "Peut-être le temps est-il très proche où l'on s'avisera que la

dans la politique et pour finir dans l’histoire, avec la guerre. De son coté, Julia Kristeva a souligné dans son essai Pouvoirs de l’horreur le sentiment d’abjection qui envahit le roman. À travers une analyse psychanalytique et littéraire, Kristeva explique comment ce sentiment nait au sein de l’œuvre de Céline : « ni dedans, ni dehors, l’extérieur blessant se renversant en dedans abominable » [61]. L’abject pour Kristeva, c’est ce qui se trouve à la limite, ni à l’intérieur, ni à l’extérieur, dans

l’opération anti-corruption lancé en Italie par Sivio Berlusconi en 1990, d’où le nom de son oeuvre : Mani pulite soit les mains propres .Dans les deux cas le coté sain du Christ et de la savonnette a totalement disparu. Dans Pouvoirs de l’horreur, Julia Kristeva explique que le Retranscrire un événement non vécu Les frères Chapman, Fucking Hell, 2008 Par le biais de leurs œuvres les artistes, interprètent à leur manière certains événements qui les ont probablement marqués. Certains se réfèrent au passé

structuralisme a fait son entrée en Europe occidentale. L’intertextualité se trouve à la croisée des concepts. La citation, la pastiche et la reprise du modèle. Il s’agit d’envisager le texte indépendamment de son contexte. Officiellement, c’est Julia Kristeva qui introduisit le terme d’intertextualité dans la revue « Tel quel » en 1969. Cette notion a été reprise dans son ouvrage, Sémiotiké, recherche sur une sémanalyse. Elle a essayé d’analyser l’œuvre de Mikhael Bakhtine. Citations : « L’axe horizontal

un univers de signification qui sera soumis à une sémanalyse. Pour Julia Kristeva, est productivité : « Tour rapport distributif du texte avec la langue »8. Cette approche du chef de file des antis structuralistes présente la productivité en des termes de déplacement structurel en un étirement de procédés linguistiques dont le but est de permettre l’éclosion et la floraison de textes nouveaux. La justesse des idées de Kristeva a fait dire à Roland Barthe toujours à propos de la productivité qu’elle

autre (…) J’aspire à l’être, à l’être qui change, non au salut du moi » (La Pléiade, page 866). Dans l’identité républicaine française, la liberté de conscience, au centre de la laïcité, est un contrepoids au culte de l’identité comme le souligne Julia Kristeva ; d’autres ont dit : « avoir le droit d’être différent de sa propre différence »,  soit s’arracher aux attachements non désirés et aux identités acquises pour construire librement sa propre identité sans référence imposée aux « marqueurs identitaires

03-THELEME.QXDAnnie Ernaux: Pouvoir, langue et autobiographie Mar GARCÍA Universitat Autònoma de Barcelona Departament de Filologia Francesa i Romànica mariamar.garcia@uab.es RÉSUMÉ Les premiers récits d’Annie Ernaux —Les armoires vides (1974), Ce qu’ils disent ou rien (1977) et La femme gelée (1981)— sont présidés par l’émergence massive d’un sujet émotionnel en proie à un défi- cit ontologique qui, doublement marginalisé par son sexe et par sa condition sociale modeste, entretient un rapport conflictuel

institutionnelle du pays dans lequel ils vivent. Néanmoins, il ne faut pas tout stigmatiser et penser que le pays d’accueil des populations dites « étrangères » ou « issues de l’immigration » est le responsable de tous les maux propres aux étrangers. Selon Julia Kristeva, dans Étrangers à nous-mêmes, « l’indifférence est la carapace de l’étranger : insensible, distant, il semble dans son fond, hors d’atteinte des attaques et des rejets qu’il ressent cependant avec la vulnérabilité d’une méduse. » Ici, l’auteure

Robert Marty, fondateur du treillis des classes de signes. • Claude Lévi-Strauss • Jean Baudrillard • Gendrier Michel • Jakob Johann von Uexküll • Roland Barthes • Johannes Heinrichs • Mikhaïl Bakhtine • Lotman, Jurij • Boris Uspenskij • Julia Kristeva • Christian Metz • Raphaël Lellouche • Eliseo Verón • Denis Bertrand • Eric Landowski • Jean-Marie Klinkenberg • Gianfranco Bettetini Conclusion : -La contribution de la sémiotique à la réflexion sur la littérature doit nécessairement