Jurandes

ceux-ci à la Nation. Les représentants des villes font de même. Pour finir, un membre du Parlement de Paris proclame le renoncement à l'hérédité des offices (charges de magistrature). Sont ainsi abattus les justices seigneuriales, les banalités, les jurandes et les maîtrises, la vénalité des charges ainsi que les privilèges des provinces et des villes. Les députés après avoir réfléchi décident que seuls les droits féodaux pesant sur les personnes seront abolis sans indemnité d'aucune sorte. Le texte

des monastères ; égale participation de l’impôt par création d’un cadastre ; liberté de conscience et rappel des protestants ; rachat des rentes féodales ; un seul code : un même système de poids et mesures pour tout le royaume ; suppression des jurandes et maîtrises qui enchaînaient l’industrie ; la pensée aussi libre que l’industrie et le commerce ; enfin, comme Turgot s’occupait des besoins moraux aussi bien que des besoins matériels, un vaste plan d’instruction publique pour répandre partout

caractéristique structurelle de toutes les sociétés. : il écrit dans le manifeste du parti communiste : « l’histoire des sociétés n’a été que l’histoire des luttes des classes : hommes libres et esclaves, patriciens et plébéiens, barons et serfs, maîtres de jurandes et compagnons, en un mot, oppresseurs et opprimés, en opposition constante ont mené une lutte ininterrompue, tantôt ouverte tantôt dissimulée ; une guerre qui toujours finissait par une transformation révolutionnaire de la société tout entière ou

s’étaient imposés des droits garantissant les libertés locales. Tout cela prend fin en cette nuit mémorable du 4 au 5 août 1789. Au milieu des applaudissements et des cris de joie, sont ainsi abattus les justices seigneuriales, les banalités, les jurandes et les maîtrises, la vénalité des charges, les privilèges des provinces et des villes. Laissons à l'historien Jules Michelet le mot de la fin : «La nuit était avancée. Il était deux heures. Elle emportait, cette nuit, l'immense et pénible songe

réforme composée de 6 Décrets. Deux des six décrets sont davantage reconnus pour avoir provoqué de violentes réactions de la part du Parlement. Il est notamment question de l’édit supprimant la corvée royale et de celui qui propose la suppression des jurandes et maîtrises. Le but des décrets de Turgot est tout d’abord d’abolir les privilèges des classes sociales et également de soumettre les trois ordres à une taxation qui remplacerait la corvée royale. Il fait également valoir un principe d’égalité sans

personnes et les terres), décret d'Allarde 1791 permet d'exercer librement une profession et supprime les corporation qui contrôlaient l'accès aux professions, loi Le Chapelier 1791 qui supprime les communautés professionnelles (plus de guildes, de jurandes), laïcité établie. La Révolution impose 3 grands principes : -Égalité civile (abolition des privilèges) cf : site légi france déclaration des droits de l'homme et du citoyen « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit » art.1

jurées a – Le statut de consulat (Midi) b – Le statut de commune (Nord) B – L’autonomie des métiers 1 – Les différents types de communautés de métier a – Les confréries b – Les guildes et hanses c – Les métiers jurés ou jurandes 2 – L’organisation des communautés de métier a – La hiérarchie interne de la corporation b – La réglementation de l’activité professionnelle Leçon V – La reconstruction médiévale de la royauté ou le « miracle capétien » Introduction :

structuré dans les villes, le tout couronné par un chef charismatique, le duc Henri de Guise. III/ Organisation et affaiblissement de la Ligue A/ Organisation de la Ligue La Ligue urbaine utilise des cadres urbains déjà existants comme les jurandes ou les confréries. Elle est parallèle aux corporations mais qui ne se confonde pas avec elles. Ces organisations possèdent une chapelle où se tiennent les réunions et font dire des messes pour le repos de l'âme de leurs défunts. Leur budget est alimenté

hiérarchisés, comprenant des apprentis, des compagnons et des maîtres. La seconde moitié du XVIIIème siècle est marquée par une crise au sein des corporations due au blocage des carrières des apprentis et des compagnons. La corporation ou la jurande constitue un marché du travail fermé Ces structures déterminent leurs propres règles (« autonormation »). Le régime corporatif est balayé par la Révolution française mais cette dimension « corporative » demeure implicite dans de nombreux secteurs

volont dabolir les privilges, les statuts, et surtout les institutions arbitraires qui ne permettent pas aux ncessiteux de vivre de leur travail, et qui semblent condamner la libert de travail pour tous. Les institutions arbitraires vises ici sont les jurandes et les communauts de mtier, pour la premire fois dsignes en 1776 sous le vocable gnrique de corporations. Nes au Moyen-ge, les communauts de mtier se sont dveloppes jusquau XVIIIesicle sous des formes trs diversifies que lhistoriographie classique