Justice Protagoras

universelle ; il n’y a pas de vérité au singulier, ni comme donnée, ni même comme visée idéale régulatrice de la recherche intellectuelle. À dire vrai, cette opinion est très ancienne puisque Socrate la combat déjà chez certains sophistes, tel le célèbre Protagoras, auxquels il rappelle que l’homme, mesure de toute chose et de toute signification, reste lui-même « mesuré par l’être des significations ». La vision protagoréenne extrême combinée à l’historicisme et au sociologisme conduit, remise au goût du

Savants, « mettre de savoir », contemporain de Socrate et de Platon, ennemi de Socrate car par les arts de la rhétorique, ils séduisent la foule par leur paroles et servent également le pouvoir politique du moment ; ils savent convaincre. Ex : Protagoras “l’homme est la mesure de toute chose“, toute les connaissances sont relatives. (Voir texte de Platon) Contrairement aux anciens sages, Socrate et Platon se sont définis eux-mêmes comme ceux qui aspirent à la sagesse sans prétendre la procéder

question, on se demande si la vérité dépend de nous, autrement dit si elle est propre à chacun, si chacun possède « sa vérité ». La vérité est relative a chacun de nous. Tel est le point de vue notamment des sophistes dans l’Antiquité qui, comme Protagoras, soutiennent. Les sophistes sont des penseurs qui ont pleinement tiré les conséquences de la nouvelle donne du pouvoir en démocratie. Or la vérité ne compte pour rien ; elle ne fonde aucun pouvoir. Et si elle est impuissante pour les sophistes,

d'exister, elles découlent toutes d'une même opinion et sont toutes valables. Platon, dans Théétète critique le personnage de Protagoras, l'un des plus grands sophistes. « L' Homme est la mesure de toutes choses » Les choses n'ont pas de valeur absolue, c'est ce que veut dire Protagoras. Les valeurs existent relativement avec notre opinion. La phrase de Protagoras est présenté comme le relativisme. Le relativisme a un problème logique et un problème moral. => problème logique :

vérité a-t-il un lien caché avec celui de l'imaginaire ? Cette question revient à poser le problème suivant : Est-ce qu'une fiction peut correspondre aux critères de la vérité ? Là encore il semblerait aisé de répondre par une formule toute faite de Protagoras : «  A chacun sa vérité » mais nous sommes là pour donner une vraie réponse à ce problème et non pour le résoudre d'une façon relativiste. C'est pourquoi il faut d'abord commencer par définir ce concept de vérité qui est considérée comme une valeur

mains (sinon il ne saurait s'en servir et la nature ne donne rien inutilement) Protagoras d'Abdère L'homme est la mesure de toute chose Le sophiste Protagoras défend ici l'idée du relativisme. Chaque homme mesure la réalité à son propre étalon. La phrase signifie "à chacun sa vérité". Ainsi, le miel paraît sucré à l'homme bien portant mais amer à l'homme malade et l'on ne peut dire que l'un des deux se trompe. Protagoras est, on le voit, sensualiste c'est-à-dire qu'il défend la vérité des sens. Socrate

sophistes. Ils étaient dans professeurs de rhétorique soucieux de pouvoir convaincre dans les débats pour décider les affaires de la cité. Ils débarrassent de tout scrupule car selon eux la Vérité n'existe pas, ils n'y a que des Vérité individuelles. Protagoras était le chef de file des sophistes: L'homme est la mesure de toute chose. C'est la théorie du relativisme (vérité relative à l'individu) -->démocratie devient démagogie-->tyrannie. La philosophie aparrait donc comme un enjeu politique: Platon combat

passant par Hegel. Tout comme si, étrangement, le retour de l’esprit dans l’histoire dont traite ce dernier prenait la forme d’un réveil des premiers sophistes, penseurs chez qui trouvèrent racine les premières investigations linguistiques. Aussi Protagoras et Hippias reviendraient-ils sous la peau d’un Derrida, Prodicos et Gorgias sous la forme d’un Lyotard... Et de fait, nous sommes aujourd’hui trop bien au fait de cette idée d’une éclipse du phénomène linguistique dans la tradition philosophique:

Pouvons-nous donc affirmer que les vérités sont prouvées ? Si, on en suit les méthodes empiristes (Kepler, Aristote) alors, nous sommes tentés de répondre oui. Donc, la vérité serait-elle, ici, universelle ? Probablement. Néanmoins, les sophistes, comme Protagoras par exemple, contredisent le fait que la vérité soit universelle puisque pour eux, la vérité serait relative à chacun. Cela signifierait-il que chacun possède sa vérité ? Si tel est le cas, alors est-il nécessaire de prouver toute vérité ? En premier

cela serait trop long et fastidieux, grâce à l’imprimante nous pouvons étudier et un grand nombre de personne ont alors accès à ces informations. Pour finir nous nous appuierons sur Platon avec le « Mythe de Protagoras » Les œuvres de Platon sont des dialogues et dans un dialogue Protagoras évoque un mythe, il fait intervenir deux frères jumeaux Prométhée et Epiméthée, ce sont des dieux. Dans le mythe, les dieux décident de créer les espèces vivantes ils font alors des ébauches et demandent de faire