La Beauté La Laideur

considère la nature comme étant par définition laide. Condamné et censuré à sa sortie, trop choquant pour la morale bourgeoise. Il y met en lumière la dualité entre la violence et la volupté, le bien et le mal, la laideur et la beauté, l’enfer et le ciel.  Tentative désespérée d’extraire la beauté de la souffrance, du pêché. - mal social (être déchu) - mal moral (goût pour le crime et le sadisme) - mal physique - mal métaphysique (âme angoissée car il ne croit pas en Dieu) 1. Spleen & idéal : le

ne peut apprécier l’harmonie -barbare mais savante - qui se cache dans la sculpture aztèque. Tout leur répugne, la forme aussi bien que l’idée, et c’est avec sincérité qu’ils lui donnent, comme seul attribut, la laideur. Pourquoi des artistes, sous d’autres cieux, auraient pris la laideur pour modèle ? Cette pensée ne peut pas leur venir. Leurs critères sont trop solides, trop anciennement établis. Tout ce qui n’y correspond pas sera rejeté. -C’est affreux, dit le supérieur. C’est réellement repoussant

maléfiques = oxymore qui place le recueil sous le signe de l'antithèse : le "spleen" et "l'idéal" "Fleurs maladives" selon la dédicace à Gautier =" l'idéal" gâté par le "spleen". Les fleurs sont habituellement associées à la beauté , le titre laisse donc supposer qu'il existe une beauté du mal , du péché. -La dédicace place Les fleurs du Mal sous le parrainage de Théophile Gautier "Poëte (avec un tréma = le démiurge) impeccable", le parrainage de celui pour qui "tout ce qui est utile est laid". (cf.

celui qui les fait naître - Epitrochasme initial - Mise en valeur de Satan (Présentatifs, titre : Trismégiste) - Image du pantin Procédés qui montrent l'homme comme soumis à ses vices et manipulé par Satan III. Poésie comme moyen d’ « extraire la beauté du mal » a) Sublimer le langage par le rythme et la rime - Jeux sur sonorités (assonances et allitérations) masque trivialité de la réalité désigné. - Mots bas à la rime (remuent/puent) dans rimes embrassées, alternance masculines/féminines sublimés

de la beauté en masquant les difformités devient un facteur important des villes. Tant de gens différents et de goûts propre à chaque individus, il devient dur de définir des critères qui sachent plaire à tous et chacun. Ce qui peut s’avérer être d’une beauté incomparable pour l’un, peut être définit comme une atrocité par l’autre. Le visage étant la partie la plus apparente du corps, on s’affère à corriger les quelconques difformités faciales. On définit alors des critères de beauté et des

m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or » = Baudelaire se pose en poète alchimiste dans « Ebauche d’un épilogue pour la deuxième édition des FDM  » (1861). Esthétique baudelairienne = beauté dans Mal + titre recueil = paradoxal car le mal pas lieu à la beauté. Les « fleurs » = métaphore des poèmes issus de la corruption (monde) et souffrance (écrivain) · Publication FDM > scandale, Baudelaire condamné (août 1857) –>

les nuages se transforment en créatures effrayantes et les arbres en géants. Et ce monde est beau : il a la beauté de la noirceur et même de la laideur, qui le constituent aussi et qui en forment la part que personne ne veut voir. Il est dans cette « transfiguration », qui, sous sa forme verbale, est le terme clé du passage (l.12). Le crapaud, dans un de ses plus célèbres poèmes, a sa beauté, qui est celle d’une créature de Dieu. Pour Hugo, le vrai romantisme est dans cette prise en compte de cet

« Une Charogne » Situation dans le recueil Les Fleurs du Mal. Section « Spleen et Idéal ». Cycle consacré à Jeanne Duval. Le poème est le numéro XXVII (27), entre « Le Serpent qui danse » (évoquant le charme de la beauté, l’idéal) et « de profondis clamavi » (évoquant le spleen). Sujet : Le poème décrit une promenade amoureuse interrompue par la découverte d’un cadavre en décomposition. Inspiration de la poésie amoureuse de la Pléiade, et du réalisme macabre de la poésie baroque.

éloge classique d’Aphrodite, très proche de l’image d’Epinal ressassée par les peintres pompiers du XIX° siècle et par les poètes parnassiens. Ici, il s’amuse à subvertir les codes. L’exercice est réussi, la provocation fait mouche, ce lyrisme de la laideur peut choquer – c’est son but - mais il ne laisse pas indifférent. Ouverture : En osant faire rimer « VENUS » et « ANUS » dans un sonnet, forme classique par excellence, Rimbaud va bien au-delà d’une insolente audace. Il montre que la poésie vieillotte

on sent un rapport étrange entre Baudelaire et la femme et Baudelaire et la Nature, qu’il semble mépriser II. La transfiguration par l’art . → De nombreux contrastes : on tire la beauté de la laideur. Contrate entre doux et cailloux ; ordure et nature . → Strophe 6,7,8 .Le choc révèle la beauté cachée . Strophe 4 « carcasse superbe » , le regard a changé . Une fleur qui s’épanouit : un poème . Il dit qu’il regarde la charogne , et qu’il écrit le poème en même temps . Idée de création