La Subjectivité Du Narrateur Dans Un

pas, ne pouvant la décrire que de l’extérieur), et le regard qui regarde Frédéric en train de regarder Mme Arnoux (tous les passages sur les sentiments et les émotions qui envahissent Frédéric lors de cette contemplation) le trucage narratif : le narrateur regarde aussi Frédéric en train de regarder. Ce trucage narratif est récurrent chez Flaubert, et traduit l’adhésion jamais réalisée entre l’auteur et le personnage. Etudier la structure du texte à partir de ce dédoublement du regard, et donc de la

Anaphore aux vers 4 et 5 : « Et qu’ », mise en relief. Convaincre par l’argumentation L’implication du narrateur et du destinataire – Narrateur, au vers 1 : « ce cœur » avec l’adjectif démonstratif « ce » implique fortement le poète. Le pronom personnel de la 1ère personne du singulier apparaît au vers 7 « je l’entends ». La subjectivité est mise en évidence par l’exclamation au premier vers. Et au vers 8 le pronom possessif « le mien » renforce l’implication du poète

Stendhal – Marie-Henri Beyle (1783-1842) Stendhal est le véritable précurseur du roman moderne. Par l'intermédiaire de son œuvre, Stendhal a donné une expression nouvelle à la notion du Moi, voulant mettre en valeur les dimensions multiples de la subjectivité du héros romantique. On a traité le discours narratif de Stendhal de "réalisme psychologique" ou "subjectif" par opposition au réalisme objectif de son contemporain Balzac, le seul à lui faire éloge de son vivant. Le réalisme psychologique stendhalien

n'avons aucune description, les actions se succèdent purement et simplement. Cette absence de description renforce l'absence de subjectivité de Meursault. Exemple ligne 21-22: « J’ai dit « oui » pour ne plus avoir à parler ». On ne sait donc pas pourquoi il ne veut pas parler. La focalisation est interne, c'est-à-dire que les évènements sont vus par les yeux du narrateur, Meursault. Il ne s'implique pas personnellement et tout est raconté sur le même ton neutre. On ne laisse transparître aucune émotion

voit ? Repérer le vocabulaire de la perception (visuelle ou autre). Déterminer le niveau de focalisation (qui voit ? d'où ? quoi ?) et évaluer le degré de subjectivité de la description. • Qui juge ? Repérer le vocabulaire qui marque un jugement, implicite ou explicite. De qui émane-t-il ? D'un personnage (focalisation interne) ou d'un narrateur omniscient (focalisation 0) ? Le registre est-il didactique ? lyrique ? satirique ? pathétique ? Les rapports entre le texte et l'espace décrit :

traité De l’amour et essaie de faire œuvre de psychologue rigoureux. Son ami de longue date Prosper Mérimée le considérait comme un remarquable observateur du cœur humain[11]. Et les sentiments amoureux sont dépeints avec beaucoup de soin : le narrateur expose longuement la naissance de la passion amoureuse et ses péripéties, que ce soit entre Mme de Rênal et Julien, Julien et Mathilde de La Mole, Lucien Leuwen et Mme de Chasteller ou Fabrice et Clélia. Le réalisme dans la peinture des mœurs

L'abbé Prévost, auteur à la vie tumultueuse, dépeint un « exemple terrible de la force des passions ». Le personnage de des Grieux, jeune aristocrate soumis à l'amour irrésistible de Manon, est peu à peu entraîné vers la déchéance. Dès l’incipit, le narrateur, le marquis de Renoncour, « homme de qualité », relate les circonstances de sa rencontre avec le chevalier des Grieux, dans une « mauvaise hôtellerie », à Pacy, où il règne à une agitation exceptionnelle due à l’arrivée d’un convoi d’une « douzaine

à quel prix un tel silence était possible. C'est pour se mesurer avec cette question que Flaubert a écrit : il n'a parlé que pour apprendre si se taire était possible. C'est une semblable préoccupation qui, chez Beckett, régit et fait parler le narrateur de l'Innommable : « En somme : vais-je pouvoir parler de moi, de cet endroit [...] ? vais-je jamais pouvoir me taire ? y a-t-il un rapport entre ces deux questions ? On aime les enjeux. En voilà plusieurs, peut-être un seul 3. » C'est à partir d'une

Ici le narrateur active la curiosité du lecteur par la répétition du mot ‘comment’. Une explication s’impose. Très particulier également, c’est l’utilisation du pronom personnel indéfini ‘on’. C’est la première fois qu’il est utilisé dans l’incipit d’un chapitre. Ici l’auteur ne montre personne du doigt et parle en général. Qui est le ‘on’ ? Il y a ici un premier horizon d’attente. Autre point fort de l’incipit est l’utilisation de l’adjectif ‘bel’ pour décrire l’Autodafé. Le narrateur utilise

Adverbe d’intensité Adjectif assez vague Pas de description physique précise mais insistance sur la forte impression qu’elle lui fait « moi », « moi, dis-je » Répétition du pro. pers Propost° incise (entre virgules) Mise en relief de la subjectivité de Des Grieux « qui n’avais jamais, ni » « tout le monde admirait », « excessivement timide » Négation Tournures hyperboliques Insistance sur son innocence, sa tempérance « mais » « tout d’un coup » Connect logique d’opposition