Le Divertissement Pascalien

compulsif de la capture des albatros, "indolents compagnons de voyage" (remarquer les assonances en "o"). "Pour s'amuser" : on est ici en présence du thème pascalien du divertissement. Les hommes se divertissent, se détournent de l'essentiel en se livrant à des "occupations", pour "meubler" l'ennui, en particulier la chasse. "Le divertissement est une pratique d'esquive, typique de l'existence humaine. Il s'agit de ne plus penser à quelque chose qui nous afflige, de nous détourner d'une réalité

sans l'art, la littérature, en un mot : le divertissement ? Ce qui rend la réalité « invivable » sans le secours de l'illusion, c'est la finitude à laquelle l'homme est constamment rappelé par la réalité. Pascal, dans les Pensées dit « Un roi sans divertissement est le plus malheureux des hommes » : il s'ennuie lui représente sa mort. On comprend, en ce sens, qu'un philosophe qui médite « n'est qu'un animal dépravé », selon Rousseau. Le divertissement divertit le regard de l'homme, l'occupe ailleurs

une échappatoire...        Cette mise en scène de personnages au caractère archétypal répond au souci de satisfaire l'intérêt pour l'inattendu, le féérique.  Les auteurs se mettent dans l'obligation de permettre au lectorat de s'évader, par le divertissement. Soumis à des codes insolites dans la représentation d'un cadre naturel ou allégorique, dans ces romans,  les chapitres sont autant de portées dérobées nous faisant accéder à un théâtre du monde  mêlé de féérie, de magie et de rêverie.  De nombreux

Dieu par la raison. Ainsi on aimera Dieu pas uniquement en vue de quelque chose, mais parce que nous avons conscience que cela nous serait bénéfique. Ensuite nous pouvons nous demander pourquoi ne pas croire en Dieu? Comme le démontre le « pari Pascalien » nous ne perdons rien. Au contraire tout homme raisonnable sera croyant puisque cela apporte du réconfort face à son existence misérable. En effet s'il ne croit pas l'homme sera réduit à une existence faite de tristesse, et il n'ira sans doute pas

pouvoir l’atteindre étant donné qu’il est un être contradictoire ? L’existentialisme est déjà présent chez Pascal parce que l’homme Pascalien est un être à l’angoisse métaphysique. Première réponse : Ne pas regarder cette misère, fermer les yeux sur notre condition, la fuir. On va fuir sa misère en pensant à autres choses. Thème de la liasse 9 : Divertissement. Deuxième réponse : Pascal va regarder chez les philosophes les solutions qu’ils donnent afin d’atteindre le bonheur. Il estime qu’il

dans le premier moment du projet apologétique : il s’agit d’inciter l’homme à observer lucidement sa condition misérable mais aussi à prendre conscience de sa grandeur, selon un renversement du pour au contre caractéristique de l’argumentation pascalienne. La nature humaine apparaîtra alors comme «  un monstre incompréhensible » qui ne peut se comprendre que par l’explication surnaturelle de la Chute, et dont les aspirations ne peuvent être satisfaites que par le christianisme. Ainsi la religion

» occupe une place importante dans le film Ma nuit chez Maud du réalisateur français Éric Rohmer. La méditation pascalienne sur le divertissement trouve un prolongement dans le roman de Jean Giono, Un roi sans divertissement (1947). Giono emprunte le titre et la dernière phrase du livre à un passage des Pensées (fragment 142 de l’édition Brunschvicg) : « Un roi sans divertissement est un homme plein de misères. » Pour Julien Green, Pascal est « Le plus grand des Français » 25. Sœur Emmanuelle

sermon sur le diable, pendant la messe dominicale de dix heures. À la fin de l'année 1844, il fait visiter à Langlois son église décorée pour la messe de minuit. Après que celle-ci a été célébrée sans incident, les hypothèses de Langlois sur le "divertissement" qu'aurait pu trouver "le monstre" au spectacle des lumières et des ornements ne paraissent pas du goût du curé qui lui souhaite à peine le bonsoir. Après le second retour de Langlois, celui-ci se rend, en grande tenue et à cheval, à la cure.

sont à l’origine de trafics d’indulgence (vente de parts de paradis) notamment dans Les Provinciales (lettres). Pour lui, tout ce qui nous détourne de la métaphysique et de ce qui est essentiel (Dieu) est un divertissement (le Travail et les guerres sont donc par définition des divertissements). • XVIII jusqu’en 1760 : la pensée des Lumières triomphe dans la métaphore de la raison qui éclaire le monde et qui est prise dans la phusis. A partir des Lumières, l’expérience est au centre de la connaissance

le temps du désir était celui du malheur existentiel que l’homme s’obstine à fuir dans l’espérance ou la nostalgie sans voir que l’une et l’autre sont moins la solution de la misère humaine qu’une de ses dimensions.      Aussi la description pascalienne de la propension humaine à fuir la réalité pour n’embrasser que le néant, se prolonge-t-elle d’une sentence dont le pessimisme  est sans appel : « Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux