Le Génie Selon Kant

: $6 « Ce n'est pas le bonheur qu'ils ont choisi, mais la peine, le travail pour leur but. (...) En fait, ils ont été des passionnés, c'est-à-dire ils ont passionnément poursuivis leur but et lui ont consacré tout leur caractère, leur génie et leur tempérament. (...) La passion est devenue l'énergie de leur moi; sans la passion ils n'auraient rien pu produire. » $2 Les grands hommes, les peuples avec leur esprit, leur constitution, leur art, leur religion, leur science ne

la contrariété qu’il y a à reconnaître un sens à la vie qui précède l’homme, nous essaierons d’envisager les conditions morales et suprasensibles, en tant que indépendantes du monde visible, d’après lesquelles vivre a quelque chose de raisonnable, selon le monde des Idées. Alors nous pourrons conclure que vivre a un sens qui dépasse le phénomène de la vie, en même temps que l’être humain. Dans la Métaphysique de l’amour, Schopenhauer identifie le vouloir-vivre, comme le mouvement

SYNTHESE SUR LA VERITE Qu’est-ce que la vérité ? On peut entendre par là, selon les cas, la conformité de la pensée avec la réalité (« connaître la vérité »), la conformité de nos paroles avec nos pensées (« dire la vérité »), ou encore la conformité d’une chose à l’apparence qu’elle nous donne (« de l’or véritable »). Dans tous les cas, la vérité ne doit pas être confondue avec la réalité. Elle n’est pas une chose, mais une relation : relation de conformité ou d’accord entre nos pensées

maximes. On a ainsi: ·                         Toutes les choses participent d'un Tout (qu'il nomme parfois L'Un, Dieu, Nature, Substance, Loi, Raison). Nous, les hommes, sommes des parties de ce Tout. ·                         Nous devons vivre selon la Nature, c'est-à-dire en suivant la Loi de la Nature et celle-ci procède de la Providence, donc tout ce qui arrive est nécessaire et utile au monde universel, dont tu fais partie (Livre II). ·                         Cela veut dire aussi vivre

dans le langage il y a des règles à respecter ( orthographe; grammaire , syntaxe ) et à moins de considérer l'art comme académisme , de telles règles sont impensables pour l'oeuvre d'art. L'artiste invente ses propres règles, Kant nous dit que c'est même la définition du génie , c'est celui qui donne ses règles à l'art , il est en quelque sorte un précurseur. On pourrait également dire que dans l'usage normal du langage , l'équivocité est l'exception. Notre usage habituel du langage vise l'univocité

s'ils ne me trompent pas toujours? Peut-être que la réalité entière qui m'entoure n'est qu'un rêve, un mirage extrêmement réaliste. Pour l'aider à entrer dans ce doute sceptique radical concernant le témoignage des sens, Descartes imagine qu'un Malin Génie, très vicieux et très puissant, s'emploie en permanence à le tromper de la sorte. Alors que les sciences naturelles exploitent conjointement la raison et les sens, les sciences mathématiques, elles, reposent uniquement sur la raison: à partir d'évidences

et la philosophie de l'éducation. Il débuta sa carrière professorale au sein de l’Université de Tunis. Devenu professeur à l’Université de Montréal, ses cours contribuèrent, avec ceux de Bernard Carnois, à faire découvrir la philosophie pratique de Kant, jusqu'alors ignorée par les philosophes québécois. Il devint par la suite professeur des universités à l’Université des Sciences Humaines de Strasbourg, poste qu'il occupa jusqu’à son décès. Sa bibliographie : * L'homme et ses passions d'après

pourrait s’agir d’une loi arbitraire et qui ne relève que d’un simple caprice ou l’expression de désirs personnels mais il s’agit plutôt d’une loi intérieure que l’homme trouve dans sa propre raison. Il tend d’ailleurs à l’élever à la volonté universelle. Kant dit à ce propos : « Agit de telle sorte que la maxime de ton action puisse être élever en loi universelle de la nature ». En être responsable l’homme agit en ne pensant pas qu’aux conséquences de ses actions sur lui-même mais aussi sur les autres

les autres peuvent aussi avoir des opinions différentes et nous amener à réfléchir à cette éventualité et essayer de choisir la meilleure des opinions. L’intuition d'exister pousse aussi le philosophe à formuler des certitudes métaphysiques. Selon Descartes, avec la conviction que Dieu existe, chacun peut admettre des choses très ordinaires pour vrai tel que le ciel est bleu par exemple. A ce moment-là, il pose les bases du rationalisme : l’esprit est capable de savoir sans s’appuyer sur

suis réellement ; ce moi n'est ni un corps, ni une âme mystérieuse ou subtile mais une pure pensée et, à cette pensée consciente, sera reconnu par la suite le pouvoir de gouverner le corps sans être gouvernée par lui, autrement dit un libre arbitre. Selon le sens qu'on donne au concept de conscience, je suis ce que j'ai conscience d'être (conscience philosophique de soi) et je ne suis pas ce que j'ai conscience d'être (conscience spontanée de soi). La conscience peut faire erreur sur elle-même mais