Phronesis

répétition, et donc les vertus morales, qui sont les vertus du caractère sont le fruit de l’habitude, contrairement aux vertus intellectuelles qui sont le fruit de l’apprentissage. Difficulté de la thèse aristotélicienne car la vertu morale majeure : la phronésis, la sagacité a un versant intellectuel mais suppose une orientation vers le bien. Or, il s’agit de discipliner la part irrationnelle de l’âme qui est susceptible d’obéir à la raison. Nicomaque : il y a dans la vie psychique de l’âme, l’âme du vivant

Par conséquent, si l’Idée de justice norme et ordonne le sensible, elle ne transforme pas la caverne en ciel étoilé. L’opacité propre n’est pas résorbée, même si l’on s’oriente mieux. Dit en termes aristotéliciens, la justice exige également la phronèsis qui permet seule à la sagesse d’être pratique (sur ce point consulter le compte rendu du stage consacré au livre six de l’Ethique à Nicomaque d’Aristote). Euthyphron est donc ramené à sa propre arrogance et à la validité de sa pratique, c’est-à-dire

la vie vertueuse est une fin, et le désir a cette fin pour objet » (Aristote, Éthique à Nicomaque, VI, 2, 1139 b 2, trad. Tricot). 13. Dans Éthique à Nicomaque, VI, 4 et 5, Aristote distingue soigneusement la technique (technè) et la prudence (phronesis) ; seule la prudence est en elle-même une vertu. 14. Sinon ce serait vivre pour vivre, ce serait aller « sans fin », sans fin ultime : vie semblant absurde, désorientée. 70 Cours-PH00 © Cned – Académie en ligne Deuxième partie : Pourtant

quelqu’un en qui l’auditoire puisse avoir confiance afin d’acquérir du crédit auprès de lui. Dans sa Rhétorique, Aristote explique que, pour y parvenir, l’image que l’orateur présente de lui doit comprendre trois aspects : la sagesse ou la compétence (phronesis), l’honnêteté ou la sincérité (aretè) et la bienveillance (eunoia)25. Mais, en littérature, cette exigence n’est pas requise pour l’écrivain dont l’objectif n’est pas nécessairement de convaincre son lectorat par une argumentation solide. Dès lors

car la vie vertueuse est une fin, et le désir a cette fin pour objet » (Aristote, Éthique à Nicomaque, VI, 2, 1139 b 2, trad. Tricot). 13. Dans Éthique à Nicomaque, VI, 4 et 5, Aristote distingue soigneusement la technique (technè) et la prudence (phronesis) ; seule la prudence est en elle-même une vertu. 14. Sinon ce serait vivre pour vivre, ce serait aller « sans fin », sans fin ultime : vie semblant absurde, désorientée. 70 Cours-PH00 © Cned – Académie en ligne Deuxième partie : Pourtant

d’intrêt que le savoir pour lui-même , ou l’argent en soi. Devenir vertueux pour cette raison, c’est l’expression d’un désir vain. Ne sont souhaitables que les vertus qui m’aident à être heureux. Et ces vertus sont au nombre de trois : la prudence ou (phronesis), l’honnêteté ( kalos kai agatos) et la justice (dikaios). Ces trois vertus sont la conséquence d’une certaine sagesse pratique, que j’acquiers en faisant avant d’agir le calcul des plaisirs et de peines que je retirerais de mes actions. Qu’apportent

des plaisirs. Seule la sagesse nous défend contre l’ignorance et contre l’emportement des appétits désordonnés. Or, la sagesse c’est la prudence, comme le montre la suite du texte. 3) Éloge de la prudence. Prudence: traduction française du mot « Phronésis ». Pour les anciens, il s’agit d’une des quatre vertus cardinales (avec le courage, la tempérance et la justice) que l’épicurisme a emprunté à Platon. La prudence n’est donc rien d’autre que la sagesse. Elle consiste dans la force de l’esprit et

d’intrêt que le savoir pour lui-même , ou l’argent en soi. Devenir vertueux pour cette raison, c’est l’expression d’un désir vain. Ne sont souhaitables que les vertus qui m’aident à être heureux. Et ces vertus sont au nombre de trois : la prudence ou (phronesis), l’honnêteté ( kalos kai agatos) et la justice (dikaios). Ces trois vertus sont la conséquence d’une certaine sagesse pratique, que j’acquiers en faisant avant d’agir le calcul des plaisirs et de peines que je retirerais de mes actions. Qu’apportent

d’intrêt que le savoir pour lui-même , ou l’argent en soi. Devenir vertueux pour cette raison, c’est l’expression d’un désir vain. Ne sont souhaitables que les vertus qui m’aident à être heureux. Et ces vertus sont au nombre de trois : la prudence ou (phronesis), l’honnêteté ( kalos kai agatos) et la justice (dikaios). Ces trois vertus sont la conséquence d’une certaine sagesse pratique, que j’acquiers en faisant avant d’agir le calcul des plaisirs et de peines que je retirerais de mes actions. Qu’apportent

l’Etat doivent être les objectifs du diplomate quelque soit l’idéologie que les gouvernants invoquent » (paix et guerre entre les nations). Une des 1ères grandes qualités d’un homme d’Etat est la prudence. Cette prudence on la doit à Aristote, la phronésie est une sagesse qui confrontée à l’action au concret des situations va orienter l’action vers le bien en considérant qu’il faut non pas partir du bien pour arriver au bien mais pour arriver à des situations particulières. Pour Aristote, l’action