Poïétique

RAPPORT DE STAGE Deborah Marcinhes FONDATION RIVE-NEUVE centre de soins palliatifs 12 - 21 janvier 2009 Béatrice Dolder Ce rapport de stage est effectué dans le cadre de la formation à la poïétique, expression créatrice et art-thérapie expressive de l’ATELIER à Genève Genève, le 2 février 2009 RAPPORT D'UN STAGE D'OBSERVATION à RIVE-NEUVE, en soins palliatifs 1. Expression des objectifs Plusieurs éléments sont à l'origine de ce stage : – une formation sur l'accompagnement

bottier. Cela suppose que la tache de l'artiste soit bien définie. " Dès l'enfance, les hommes ont, inscrites dans leur nature, à la fois une tendance à représenter [...] et une tendance à trouver du plaisir aux représentations. " (Aristote, Poïétique, 4b5). La tache de l'artiste consiste donc à représenter le monde et nos émotions. Le plaisir vient, selon Aristote, lorsque l'on reconnaît dans la représentation ce que nous expérimentons par ailleurs. Aujourd'hui, l'artiste a un tout autre statut

est de créer de l’émotion, de l’affection, rappeler un souvenir issu de l’expérience personnelle de chaque individu. - La fonction démarcative : permettre à la marque de se différencier de son environnement et de la concurrence. - La fonction poïétique : elle se rapporte à l’esthétique ; savoir capter une audience, étonner, faire sourire et faire plaisir aux consommateurs. - La fonction implicative : c’est utiliser la musique comme illustration de la relation entre le message de la marque et

fois habileté et savoir dans la pratique d’une activité ; pour les Grecs, elle est un savoir propre à l’homme et une façon d’être à la vérité. Ainsi Aristote définit-il « l’art » comme une disposition permanente, acquise, tournée vers la création (poïétique) et accompagnée de raison vraie. A) L’art inférieur à la nature. Aristote reconnaît, comme Platon, une rationalité technicienne, mais il voit dans la technique une nature moins puissante. Dans les créations de la nature, comme dans celles de l’art

l’espace. Paris : L’Harmattan. Papanek, Victor. (1974). Design pour un monde réel, Ecologie urbaine et changement social. Paris : Mercure de France. Rapoport, Amos. (2003). Culture, architecture et design. France : Infolio éditions. Recherches Poïétiques, Le matériau, (Tome II). (1976). Paris : Editions Klincksieck. Sommer, Robert. (2003). Milieux et modes de vie, à propos des relations entre environnement et comportement. France : Infolio éditions. Tuan, Yi-Fu. (2006). Espace et lieu, la

ignorants sensibles à la beauté plastique, et les artisans sans sans génie, pétris de généralités. De deux choses l'une: en réhabilitant la figure de l'artiste de talent, Dubos montre que le jugement de goût relève d'une véritable poétique, au sens de poïetique en grec, à savoir d'un savoir et d'un savoir faire, de compétences à la fois théoriques et pratiques. Il faut avoir peint pour pouvoir juger de la peinture. Foin dans ce cas la distance critique! Personne n'est plus à même d'estimer une œuvre que

permettre d’exister pour l’instance narratrice et pour son lecteur : « une émotion doit être lisible, puisqu’elle s’adresse à des spectateurs, et il faut des témoins aussi bien au rire qu’aux pleurs13. Il en découle une constatation majeure d’ordre poïétique : les photographies qui devaient constituer l’album commenté ne fonctionnent, dans le roman, que comme une présence vestigiale jouant le rôle d’agent révélateur de la photo absolue qui occupe le cœur du roman et qui n’a jamais été prise. Face à cette

(médecine, stratégie, économie). Dans tous ces domaines, il y a des activités qui sont organisatrices (architektonikai), et par suite ordonnatrices, voire normatives pour les autres (les exemples cités suggèrent une subordination générale des activités poïétiques aux activités pratiques). En Physique II, Aristote explique que le fabricant de gouvernails choisit le bois de cyprès parce qu’il sait qu’il a les qualités qui correspondent aux exigences du navigateur, et, par-delà, du commerçant ou du stratège

d’un roman, non de ce qu’il est. De fait, le roman, oeuvre d’art créée dans et par le langage, est, comme toute oeuvre d’art, une tentative de l’homme pour dominer son destin, ainsi que le rappelle André Malraux38 : 31. Paul Valéry, Cahiers, « Poiétique », Gallimard, « Pléiade », T. II, p. 1051. 32. Paul Valéry, Cahiers, « Littérature », Gallimard, « Pléiade », T. II, p. 1203. 33. Jean-Paul Sartre, Situations, II, « Qu’est-ce que la littérature », II, « Pourquoi écrire ? », Gallimard, collection

représentations et pratiques symboliques de ses contextes de production. Comme l’a bien souligné C. Calame3, en tant que produit du processus symbolique et du poiein créateur de mondes fictionnels, ces histoires légendaires sont, avant tout, des récits « poiétiques » et poétiques dont le statut ontologique n’est autre que textuel. En ce sens, si Œdipe s’érige comme l’une des figures emblématiques des périls de la connaissance, la tragédie que Sénèque lui a consacrée présente des spécificités qui relèvent