Renaud Sainsaulieu

et Dietrich A., La gestion des ressources humaines, 122p. – La Découverte, coll Repères, 2005 Pérez Roland, La gouvernance de l’entreprise, Editions La Découverte, Paris, 2003 (Repères ; 358). Joël de Rosnay, Le macroscope, éd. du Seuil, 1975 Renaud Sainsaulieu, Sociologie de l'organisation et de l'entreprise, Dalloz, 1987 Stephen Robbins, Davis DeCenzo, Philippe Gabilliet, Management, L’essentiel des concepts et des pratiques, Pearson Education, Paris, 6ème édition, 2008 F. Séguin et J.-F. Chanlat

Analyse critique de l'article « L’entreprise communauté » écrit par Florence Osty, Renaud Sainsaulieu, Marc Uhalde Thèse: Selon nous les auteurs de « L’entreprise communauté » montrent qu’il est possible d’être performant et innovant 1) sans pour autant faire appel à la division Taylorienne 2) au moyen d’un système fondé sur la coopération. (Lien identitaire, absence d’asymétrie de pouvoir, absence de contrôle social démesuré (Foucault) Tout au long de l’article, les auteurs présentent le

professionnelle : Renaud Sainsaulieu distingue ainsi quatre types d'« identité au travail » : l’identité fusionnelle, l’identité de retrait, l’identité de négociation et l’identité affinitaire. Cette classification regroupant les différentes attitudes observées par ce sociologue et les unes et les autres correspondant plus ou moins, selon lui, à telle ou telle type de statut social (ouvriers spécialisés ou non, plus ou moins jeunes, immigrés, techniciens, cadres, etc). Sainsaulieu a privilégié trois

d'une part la création du Soi à travers l'expérience de la socialisation en entreprise, et d'autre part, elles rattachent la permanence des règles aux phénomènes identitaires. Ces approches se centrent donc sur l'identité sociale au travail. Renaud Sainsaulieu[10], par exemple, affirme que la construction de l'identité au travail se fait au sein de différents modèles de relations de pouvoir comme : * Le modèle de la fusion. Il apparaît dans les contextes marqués par des tâches répétitives et

étudient d'une part la création du Soi à travers l'expérience de la socialisation en entreprise, et d'autre part, elles rattachent la permanence des règles aux phénomènes identitaires. Ces approches se centrent donc sur l'identité sociale au travail. Renaud Sainsaulieu10, par exemple, affirme que la construction de l'identité au travail se fait au sein de différents modèles de relations de pouvoir comme : Le modèle de la fusion. Il apparaît dans les contextes marqués par des tâches répétitives et peu

2 - Culture et système : La culture des catégories socio-professionnelles : Les comportements relationnels ont des conséquences sur les comportements psycho-individuels. Par son exploration systématique du travail sur les comportements, Renaud Sainsaulieu définit des cultures d'entreprise et de catégorie socio-professionnelle, et cerne les comportements de groupe. Il conclut à l'existence de neuf modèles culturels. L'interprétation des différences nationales : Dans chaque pays, patronat,

des codes sociaux. En travaillant dans un même lieu (l’usine, le bureau, l’entreprise, etc.), les salariés ont le sentiment d’appartenir à un collectif reconnu et institutionnalisé et donc d’être quelqu’un, comme le montrent les analyses de Renaud Sainsaulieu (L’identité au travail) Le pouvoir intégrateur du travail vient du fait qu’il participe à la construction de l’identité personnelle et sociale, c’est-à-dire de se définir par rapport aux autres, de se construire une manière d’être en société

étudient d'une part la création du Soi à travers l'expérience de la socialisation en entreprise, et d'autre part, elles rattachent la permanence des règles aux phénomènes identitaires. Ces approches se centrent donc sur l'identité sociale au travail. Renaud Sainsaulieu10, par exemple, affirme que la construction de l'identité au travail se fait au sein de différents modèles de relations de pouvoir comme : Le modèle de la fusion. Il apparaît dans les contextes marqués par des tâches répétitives et peu

entreprises japonaises s’explique par le fait que les gens sont sensibles aux valeurs fondamentales de l’entreprise (introduction de la culture de clan). Ainsi la culture d’entreprise peut devenir un guide, un outil de pilotage de l’entreprise. Renaud SAINSAULIEU part de l’idée que l’entreprise est productrice de sociabilités, d’identités et de valeur capables d’agir non seulement sur ses membres mais sur la société environnante. Il parle ainsi « d’identité de travail ». L’organisation devient un lieu

référentiels communs. * La culture de métier, par exemple, peut être utilisée comme outil d’identification ou d’adhésion au groupe, de manière plus intense par des Français, que par leurs partenaires Japonais. * Selon le grand sociologue Renaud Sainsaulieu : « l’entreprise est une institution de transformation culturelle par l’intensité, la durée et la complexité même des rapports humains qu’elle meten œuvre au cours de ses fonctions. » * La sensibilité culturelle permet à l’entreprise de tenir