Sextus Empiricus

que qqn le dit qui, lui, n’est pas douteux…Descartes préfère assumer le fait d’avoir un point fixe qui est le sujet donc tt est douteux sauf le sujet. Ecole du scepticisme = le pyrrhonisme. Pyrrhon (360 ; 270) a eu de nombreux disciples dont Sextus Empiricus. Le sceptique radical ne peut dire s’il y a oui ou non une vérité ; c indécidable. Renaissance du pyrrhonisme avec Montaigne dans L’apologie de Raymond Sebon qui figure ds la 1ère édition des Essais de 1580. Sebon est prof et Montaigne traduit

« Comment s’est-il pu faire qu’un vice, destructeur du genre humain s’il était général ; qu’un attentat infâme contre la nature, soit pourtant si naturel ? »), d'« abomination dégoûtante », ou encore de « turpitude ». Il écrit notamment: « Sextus Empiricus & d’autres, ont beau dire que la pédérastie était recommandée par les loix de la Perse ; qu’ils citent le texte de la loi, qu’ils montrent le Code des Persans ; & s’ils le montrent, je ne le croirai pas encor, je dirai que la chose n’est pas

tribunal humain est souverain, et sa liberté de jugement n’est soumise à aucune autorité supérieure. “Touchant les dieux, je ne suis pas en mesure de dire ni s’ils existent, ni ce qu’ils sont. Nombreux sont les obstacles qui m’en empêchent” (Sextus Empiricus, Contre les mathématiciens, cf Les Présocratiques, Pléiade, p. 989). Cette grandeur de l’homme -unique estimateur, juge de toutes choses- est l’effet paradoxal de sa misère. Le plus bel exposé de la pensée de Protagoras nous vient

vis-à-vis du réel, puissance que l’on retrouve en un sens peut-être encore davantage chez Gorgias. Ce dernier aurait écrit un Traité du non être, dont il ne nous reste que deux résumés, l’un retranscrit par un penseur aristotélicien, l’autre par Sextus Empiricus. Ce traité a été l’objet des interprétations les plus variées (on a jusqu’à été le considérer comme une farce !) aussi ne nous perdrons nous pas ici dans l’examen des différentes prises de position des commentateurs. Nous nous appuierons ici

liberté d l’esprit ? En effet, notre esprit peut-il être libre s’il ne dit pas non à tout ce qui lui parait incertain et faux ? A) L’attitude sceptique 1- Quelles sont selon les sceptiques les causes de nos erreurs ? Pyrrhon d’Elée, Sextus Empiricus Pourquoi doute-il ? La plupart des H attribuent leur bonheur ou leur malheur aux choses elles mêmes. A la pauvreté ou à la richesse, or les choses ne les rendent malheureux que parce qu’ils s’y fient, elles étaient sures mais elles sont fugaces

Acoustic Theory, Cambridge University Press, 1989. 57.↑ Aristote, Métaphysique, A, 5, p. 57. 58.↑ Platon, La République, VII, 530d 59.↑ Sur l'harmonie des sphères : William K. Guthrie, A History of Greek Philosophy, t. 1, 1962, p. 295-301. 60.↑ Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes (vers 190), III, 155. 61.↑ Théon de Smyrne, Exposé des connaissances mathématiques utiles à la connaissance de Platon, édi. Hiller p. 138-140. 62.↑ Plutarque, Du déclin des oracles, 422b. André Pichot, La naissance

Bien entendu, le professeur peut aussi utiliser pour les besoins de son enseignement des extraits d’écrits dont les auteurs ne figurent pas sur cette liste. Platon ; Aristote ; Épicure ; Lucrèce ; Sénèque ; Cicéron ; Épictète ; Marc Aurèle ; Sextus Empiricus ; Plotin ; Augustin ; Averroès ; Anselm ; Thomas d’Aquin ; Guillaume d’Ockham. Machiavel ; Montaigne ; Bacon ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Locke ; Malebranche ; Leibniz ; Vico ; Berkeley ; Condillac ; Montesquieu ; Hume ; Rousseau

circonlocution dogmatique. Nul art de vivre qui relèverait d’une technique philosophique aux pratiques répressives de la culture. Le sceptique souligne la fracture entre théorie idéale et pratique réelle, la philosophie en rajoutant à la répression (Sextus Empiricus). • la triple concupiscence : le désir (savoir, dominer, sentir) est maladie à la trame maligne, véritable genèse du mal, lorsqu’il dirige la recherche de la vérité dans le savoir, du fait de son orgueil (Bossuet).

psychologique et de l’analyse intérieure. Sous son influence Montaigne va mêler de plus en plus la réflexion personnelle à ses Essais et développer son goût pour une morale familière, simple et pratique. Vers 1576, à la lecture du sceptique grec Sextus Empiricus (Esquisses pyrrhoniennes), Montaigne adopte comme mode de pensée le scepticisme qui représente un moment important de son évolution et un aspect définitif de sa sagesse : une grande circonspection dans le jugement et une extrême prudence à se

longtemps que nous l'avons presque oubliée : les sceptiques grecs niaient l'utilité de la Géométrie euclidienne, car cette science était basée, selon eux, sur des concepts abstraits et inimaginables. « La ligne droite est inconcevable » écrivait Sextus Empiricus, Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur, traité Sciences fondamentales AF 4 500 − 1 LES FRACTALES EN PHYSIQUE ____________________________________________________________