Un Exécutif Bicéphal

sous la IIIème République. Le parlementarisme, dans son sens le plus étroit, renvoie à un régime dans lequel le pouvoir exécutif est formé de deux éléments distincts, un chef de l’Etat irresponsable et un cabinet responsable devant une assemblée qui peut être dissoute par lui ou par le chef de l’Etat. (Le Cornu) La IIIème République, régime dans lequel le pouvoir exécutif est électif et non plus héréditaire, commence en 1870 et se termine avec le gouvernement provisoire sous Pétain en 1940

mémoires de guerre 1947-Ses mémoires 1970 Résumé de son discours : expliquer sa vision de la constitution nécessaire à la France : un régime présidentiel fort dans lequel le chef de l'État serait la clé de voûte du pouvoir exécutif, avec un parlement bicaméral.  Volonté d’une nouvelle constitution Bibliographie de michel Débré-Mémoires. Trois républiques pour une France, tome 1 : Combattre 1984 - Gouverner mémoires, tome 3 : 1958-1962

par rapport aux exécutifs précédents, ce qui fait l’objet de nombreux débats sur la pertinence du système. La Ve République est un régime politique français instauré par la Constitution du 4 octobre 1958. Les objectifs initiaux de la nouvelle Constitution étaient notamment de favoriser la stabilité gouvernementale et de renforcer l’exécutif par rapport au Parlement afin d’empêcher le régime d’assemblée des Républiques précédentes. De l’autre côté, l’exécutif (ou le pouvoir exécutif) est l’un des trois

partisans et «clé de voûte» des institutions, et le premier ministre qui gouverne, entouré de ses ministres. Il s’agissait donc d’un exécutif « bicéphale » et non « dyarchique » étant observé que la dyarchie, définie comme un partage du même pouvoir de commandement entre deux titulaires, peut déclencher une concurrence entre les deux têtes du pouvoir exécutif et donc une paralysie des institutions. Il faut aussi noter que le bicéphalisme a toujours été caractérisé, en France, par son aspect

pratique politique. En effet, les textes constitutionnels prévoyaient une séparation souple des pouvoirs, une collaboration, un régime parlementaire. En 1877, la France a du faire face à une crise politique qui a créé des affrontements entre l’organe exécutif et le parlement quant à la question de la responsabilité politique du gouvernement. Jules Grévy, au pouvoir, a eu sa propre interprétation de la constitution. On parle d’ailleurs de « constitution Grévy ». Dès 1879 il décide de renoncer à son droit

pouvoir exécutif. Au Royaume-Uni le chef d’Etat est un roi/reine (actuellement Elisabeth II). En Inde, c’est un président de la République (actuellement Pranab Mukherjee, arrivé à la tête de l’Etat en juillet dernier, élu pour 5 ans par le corps législatif). Mais ces derniers n’ont réellement qu’un pouvoir symbolique. Ils incarnent une grande figure mais en réalité, nous ne sommes pas dans un régime bicéphale : c’est le chef du gouvernement qui est seul détenteur des rênes du pouvoir exécutif. Celui-ci

inéligibles à la présidence. Le conflit entre monarchistes et républicains est ainsi réglé. §2) L'établissement d'un régime parlementaire. Pour qu'il y ait un régime parlementaire, l'exécutif doit être bicéphale avec un gouvernement responsable devant le parlement. Exécutif partagé entre président de la République et le gouvernement. On n'évoque pas dans la constitution un chef de gouvernement, pourtant, l'institution du président du conseil, s'implantera et jouera un rôle considérable

nécessaire séparation des pouvoirs, l’existence de deux Chambres et d’un exécutif fort, incarné dans un président-arbitre, placé au-dessus des partis et irresponsable devant l’Assemblée) Le Président est élu pour sept ans par un collège électoral d'environ 80 000 grands électeurs composé des parlementaires, des conseillers généraux et de représentants des conseils municipaux (1seul tour). Le Président possède le pouvoir exécutif. Il possède également le droit de dissolution de l’ Assemblée Nationale

Grande-Bretagne : la mise en place du régime présidentiel Le régime présidentiel fut imaginé aux Etats-Unis, qui est connu depuis l’entrée en vigueur de leur constitution. Il y a alors une séparation stricte des pouvoirs puisque les pouvoirs législatif et exécutif sont en effet séparés. Leur collaboration est réduite au strict nécessaire par le texte constitutionnel et le gouvernement, qui est en réalité composé de collaborateurs du chef de l’Etat qui n’est pas responsable devant le parlement. Mais le régime

Accroche : « A la différence de la Grande-Bretagne, qui reste le modèle de la démocratie représentative, la France a toujours eu du mal à équilibrer les pouvoirs entre eux : soit elle en a donné trop au parlement, soit elle en a donné trop au pouvoir exécutif. Peut-être parce qu’au fond, la France n’est pas un pays très libéral, au sens politique du terme. Elle n’a pas cette passion qu’ont les Britanniques de rechercher le plus haut degré de liberté et d’indépendance possible pour les citoyens ». Voilà