Richard III

par

Les formes du surnaturel dans l’œuvre

Richard III ne fait pas exception à la règle : le surnaturel imprègne la pièce, comme il imprègne presque toutes les pièces de Shakespeare. Dans Richard III, on ne croise pas de fées comme on en croise dans Le Songe d’une nuit d’été, ni de sorcières comme dans Macbeth, mais on y croise des fantômes comme dans Hamlet et bien sûr la présence constante de Dieu en tant que grand ordonnateur du monde, comme dans toutes ses pièces. Regardons de plus près la place du surnaturel dans la pièce, comment il apparaît, et quelle est son importance pour les personnages.

Si l’on replace la pièce dans son contexte, il est bon de rappeler au spectateur d’aujourd’hui que pour le spectateur de l’époque élisabéthaine, les malédictions et les fantômes étaient considérés comme réels. On aurait tort d’imaginer que seuls les gens du peuple, illettrés et supposés simples, croyaient au surnaturel. En effet, cette croyance était partagée jusque dans la plus haute sphère de la société, c’est à dire par la reine elle-même. Le public n’était donc pas surpris de voir surgir soudain un fantôme sur scène, comme c’est le ca

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