Richard III

par

Richmond, futur roi Henri VII

Le personnage arrive fort tard dans la pièce, et à ce titre n’occupe pas une place majeure dans le drame, à ceci près que c’est lui qui devient roi après la bataille de Bosworth. On peut voir son apparition comme celle d’un deus ex machina dont l’intervention va permettre de trancher le nœud inextricable de complots ourdis par Richard.

Shakespeare présente Richmond comme un être idéal : partisan de la paix mais valeureux au combat, il est optimiste, humble, confiant dans l’avenir car il sait que sa cause est juste. Il est magnanime, puisqu’il offre son pardon à ceux qui combattaient sous la bannière de Richard, s’ils acceptent de rejoindre ses rangs. C’est lui qui clôt la pièce, en proclamant l’ouverture d’une ère de prospérité :

« Enfin nos plaies civiles sont fermées, et la paix renaît.

Dieu veuille qu’elle vive ici longtemps ! »

Now civil wounds are stopp’d, peace lives again:
That she may long live here, God say amen!

Le personnage est l’exacte antithèse de Richard, dont le monologue ouvre la pièce, annonçant un spectacle de trahisons et de vilenies. Richmond est tout ce que Richard n’est pas :

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