Une vie

par

Le baron Simon-Jacques Le Perthuis des Vauds, dit Petit Père

Cet aristocrate au nom ancré dans ses quartiers de noblesse et au surnom débordant de tendresse est le père de Jeanne. « Aristocrate de naissance, il haïssait par instinct quatre-vingt-treize ; mais philosophe par tempérament et libéral par éducation, il exécrait la tyrannie d’une haine inoffensive et déclamatoire. » Il n’aime rien tant que rire avec sa femme et sa fille. Ce philosophe est croyant, mais sa pensée n’est pas entravée par le dogme de l’Église catholique, comme la plupart des gens de sa caste. Cette liberté de pensée lui vaudra les foudres de l’abbé Tolbiac, personnage intolérant et borné, qui ira jusqu’à refuser des obsèques chrétiennes au baron. Ajoutons à cela qu’il est rousseauiste et aime la nature, amour qu’il a transmis à Jeanne, avec qui il a une relation tendre et profonde.

Cet homme mûr aux cheveux blancs adore sa fille unique, aime tendrement son épouse vieillie, et possède une grande qualité, la bonté, sans que la prudence, hélas, vienne parfois tempérer ses ardeurs : « Sa grande force et sa grande faiblesse, c’était la bonté, une bonté qui n’avait pas assez de

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