Arrêt Berthon 24 Avril 1862

dispositions. Jusqu’en 2005 la Cour de Cassation a refusé l’applicabilité directe de la Convention de New York. Cela était déstabilisant dans la mesure où le Conseil d’État en avait reconnu l‘applicabilité directe. En 2005 la Cour de Cassation par deux arrêts est venue dire que les justiciables pouvaient invoquer certaines dispositions de la CIDE devant les juridictions nationales.  Le droit a donc subi deux vagues de réformes. Depuis 1964 le droit de la famille a fait l’objet d’un certain nombre de

obligation de faire et ne pouvant être dénoncé que selon les modes de dénonciation propres aux obligations. - La jurisprudence n’a cependant pas retenu cette analyse. Au nom de la liberté du mariage, la Cour de cassation a jugé dans deux arrêts de principe du 30 mai 1838 et du 11 juin 1838 que les fiançailles ne sont pas un acte juridique. Cette solution a été confirmée à de nombreuses reprises par la suite (V. Cass. 2ème Civ., 7 juin 1967, Bull. civ. II n°210). Les fiançailles ne doivent

soit un lègue). Cette règle a également été étendue par la jurisprudence à des hypothèses qui n’étaient pas explicitement visées dans les articles précédents. À titre d’exemple, on peut citer un arrêt très important rendu par les chambres réunies de la cour de cassation le 8 mars 1939. Dans cet arrêt, la cour de cassation a jugé que l’enfant qui avait été conçu au moment où son père avait été victime d’un accident du travail ayant entrainé sa mort, cet enfant simplement conçu avait le droit de

en tant que groupe, de certains biens (sépultures). A priori cette thèse est séduisante, car elle semble confirmer, corroborer par les critères de la personnalité morale admis par la jurisprudence. En effet, la cour de cassation a décidé dans un arrêt de principe du 28 Janvier 1954 de la 2ème chambre civile « La personnalité civile appartient en principe à tout groupement pourvu d'une possibilité d'expression collective pour la défense d'intérêts licites dignes par suite d'être juridiquement reconnus

contre le mariage blanc, relative à l’immigration et la nationalité · Loi du 26 mai 2004: réforme du divorce · Ordonnance du 4 juillet 2005: réforme de la filiation · Loi du 4 avril 2006 relative à la prévention et la répression de la violence conjugale · Loi du 23 juin 2006: réforme des successions et du PACS · Loi du 24 juillet 2006 relative à l’immigration et l’intégration · Loi du 14 novembre 2006 (sarkozy 2) relative au contrôle de la validité du mariage · loi du 5 mars 2007 portant réforme

L’avis du médecin n’est pas recueilli depuis la loi du 5 mars 2007. Première précision : Le juge contrôle simplement l’aptitude à consentir (si le majeur veut vraiment se marier, s’il sait ce qu’il fait) mais pas l’intérêt du mariage : décision du 5 avril 2012 et décision du conseil constitutionnel du 29 juin 2012. Deuxième précision : si le juge refuse, un recours sera possible. Il y aura un débat contradictoire où chaque partie pourra donner son opinion Dernière précision : pour les majeurs protégés

coutumes et on cherche dans toutes ces coutumes quelles sont les meilleures solutions pour le juge. Chaque solution donne lieu à la rédaction d’un article et c’est la succession de ces articles qui donne naissance aux Arrêtés. Ce sont les décisions sur lesquelles les praticiens se sont arrêtés. Ils sont destinés à guider le juge quand il n’y a pas de coutumes, ils puisent dans ce fond commun qui est né des discussions des praticiens. * Est-ce que le droit est théorique (Dumoulin) ou vivant (Lamoignon) 

cours d’appel refusant confiscation en considérant que l’esclave était une personne, c’est donc la personne au sans courant (humaine) que la cours de cassation entendait ainsi protéger. Un arrêt de la chambre criminel en 1839, les prémisses de la dignité personne humaine. L’esclavage ayant été aboli par décret du 27 avril 1848 et la mort civile par la loi du 3 mai 1854, toute personne humaine vivante ont une personnalité juridique, le débat se cristallise sur les personne humaine non vivante. Paragraphe

titulaire de certains droits (un droit au nom de famille, droit d'être propriétaire de certains biens…). MAIS, il pensait aux biens ayant une connotation morale marquée (sépulture familiale…). Thèse séduisante, d'où l'élaboration d'un projet de lois. Arrêt 28 janvier 1954, la Cour de cassation a jugé que : "la personnalité civile |…| appartient en principe, à tout groupement pourvu d'une possibilité d'expression collective pour la défense d'intérêts illicites, dignes par suite, d'être juridiquement reconnus

consentement ? en droit, c’est a celui qui conteste la validite du mariage pour defaut de consentement reel de rapporter la preuve de l’absence de lucidite, ce qui veut donc dire que l’interval lucide est toujours presume. Cette solution a ete rappelle dans arret du 31janv 2006, ch civ, que c’est dans l’exercice de leur pouvoir d’appreciation souveraine que les juges ont estimé que le rale emis par l’epoux mourrant ne pouvait etre apprecier comme un consentement. Lorsque l’interesse poursuit un dessein frauduleux