Champ Lexical Du Mot Pitié

la querelle du Cid (1637), Corneille a posé ce qui constitue, selon lui, l’enjeu du théâtre tragique : il défend son idée d’une esthétique de la gloire, où l’admiration remplace chez le public les sentiments aristotéliciens de la terreur et de la pitié. Dans chacune de ses préfaces, il réitère son souhait fondamental de satisfaire au plaisir du spectateur – objectif atteint le mieux du monde par des rebondissements dans l’intrigue. Le second de ces principes est rempli sans conteste dans Horace,

figure humaine de l’inculpé (Tarrou = comme hypnotisé : « je n’eus plus d’yeux que pour lui »). Portrait à la manière des journalistes : étudier les caractéristiques du portrait, détails… Ø Déplacement du point de vue sur Tarrou adolescent : champ lexical de l’émotion. Ø Au centre de ce dernier temps : le psg du magistrat = le père de Tarrou. Portrait : étudier les caractéristiques du portrait + sa visée à savoir : violente critique de la sentence et au-delà condamnation de la justice. b) Une

Horace au vers 431 utilise le mot « sort » pour souligner le destin exceptionnel qui leur incombe. Il oppose leur destin à l’ordre « commun » (vers 436). Sa tirade se clôt par le mot « renommée » qui est ainsi mis en relief. Le registre tragique est installé comme le montre la symétrie au vers 446 « Le frère d’une femme et l’amant d’une sœur ». Aristote,

- recueil 32 poèmes en prose - rassemble textes décrivant de manière     presque scientifique   des objets du quotidien - objectif = rendre compte de la beauté    des objets du quotidien - prend forme dictionnaire   chaque poème définit un mot - thème différent . aliments  pain   fruits   fruits de mer  ( huître ) . éléments   élément liquide   ( pluie, mer ) . objets prosaïque   éléments + objets se répondent. portraits satiriques * titre de ce recueilLe Parti pris des choses= titre presque

diminutifs péjoratifs : « femmelette », « vermisseau », une « créature impertinente » comme un enfant, ou même un animal que l’on peut « dompter ». -Elle ne peut susciter chez son mari que la pitié d’un être supérieur envers un inférieur trop faible : « vous abusez de la pitié qu’on a de vous », « j’ai pitié du dérangement de votre esprit ». -La femme doit se soumettre et obéir à son époux, sans droit à la parole : « taisez-vous », supporter les violences « vous pouvez lier mon corps, garrotter mes

l’amour. En effet, celui-ci est très amoureux d’Andromaque qui le déteste. Il cherche cependant à obtenir son attention, avec la question « Me cherchiez-vous, Madame ? », qui nous renseigne sur ses sentiments amoureux, vers 1-2. Il emploie également le mot « espoir », renforcé par un adverbe intensif « si » avant d’employer l’adjectif mélioratif « charmant ». Cela montre la volonté de Pyrrhus d’obtenir la considération d’Andromaque. De plus, il montre à cette femme qu’il prend des risques pour obtenir

émotions les plus intimes (nostalgie, regret, tristesse, joie). Le mot vient de ce qu’à l’origine il était le domaine d’une poésie faite pour être chantée avec accompagnement à la lyre, mais le lyrique ne se limite pas à la poésie. Le pathétique (le registre pathétique) privilégie aussi les émotions intenses, mais pas les mêmes ; il essaie de faire réagir le destinataire devant une situation inhumaine, de le bouleverser, d’exciter sa pitié, sa souffrance, son horreur voire sa terreur. Il peut se mêler

qui cherche à faire réagir son interlocutrice par tous les moyens. On note d’abord une provocation dans l’énonciation des premiers vers dans la mesure où il essaye de susciter la haine chez le personnage, qui hélas pleure. Mais, très vite, le champ lexical de la guerre s’installe dans les vers 4 « armes », « ennemi » v.8 avec un langage à tendance procédural même, comme le montre le nom « juge » v.7. Deux camps sont alors clairement définis, avec un partage du pouvoir : si Pyrrhus possède le pouvoir

Andromaque. Dans la scène VIII de l’acte III, Céphise essaye de convaincre Andromaque d’épouser Pyrrhus, avec comme arguments le rang de Pyrrhus, la vie d’Astyanax et le fait que Pyrrhus choisisse l’amour à la gloire. Elle met cependant en valeur le mot « exploits » pour désigner les actes de Pyrrhus à l’encontre de Troie, qui pour Andromaque ne le sont pas car ils se rapportent au massacre infligé par les Grecs. L’anaphore « Dois-je les oublier ? », présente dans les vers 992, 993, 995 fait référence

Césaire, utilise le champ lexical de la nature pour décrire la Guadeloupe « pollen », « îles », « rivières », « couleuvres », « campêches », « palmier », « plages », « fleurs », « mangliers ». Le début de cet extrait nous plonge dans une atmosphère presque mystique. En effet, le « rêve », le « sommeil du peuple », le « ciel », nous donne une sensation d’immobilité. Nous avons l’impression que le peuple guadeloupéen est immobile face à la situation. Il y a aussi, le champ lexical du temps, « trois