Est Il Légitime De Désobéir Aux Lois

cette capacité et possibilité. Or, les lois, qu’elles soient divines, juridiques ou morales, nous gouvernent et nous enferment dans tout un tas de concepts, qui nous empêchent d’accéder complètement à la totale Liberté. Dans ce cas, concevoir une liberté sans loi relève t-il de la possibilité et de la légitimité, ou au contraire relève t-il du non sens ? Dans la vie de tous les jours, faisons nous l’expérience de la liberté et de ses limites ? Est-ce légitime et possible que de concevoir une liberté

L’inflation du droit : phénomène dans lequel il y a une multiplication de lois qui s’accompagne d’une valorisation Partie 1 : La définition du droit Anecdote : Flaubert a écrit le dictionnaire des idées reçues, déf du droit « on ne sait pas ce que c’est » Définir= donner par une formule précise l’ensemble des caractères d’un concept. Or c’est impossible et même si on veut faire une liste du caractère du droit ça n’est pas possible car les frontières du droit sont floues. Il y a des phénomènes

Introduction : En se posant la question « faut il obéir à une loi injuste ? » on oppose deux principes fondamentaux du droit : le droit naturel et le droit positif. Le droit naturel est ce que la conscience morale et la raison de l’homme reconnaît comme étant légitime et juste. Le droit positif est un droit voulu par l’homme. C’est un système juridique institué dans une société particulière contrairement au droit naturelle qui est présent de façon universelle chez l’homme. Ainsi une loi en vigueur provient du

d'une théorie se mesure t'elle à son efficacité pratique ? La morale a t'elle un rôle à jouer dans les sciences ? A quelles conditions une démarche est elle scientifique ? Le travail n'est il qu'une contrainte ? Dans quels domaines est il légitime de prendre la nature comme modèle ? Peut on changer le cours de l'histoire ? A quoi reconnaît on une attitude religieuse ? Pour connaître, suffit il de bien observer ? Peut on comprendre le présent si l'on ignore le passé ? Quelle est la

plusieurs niveaux: les lois écrites, variable selon le temps et le lieu, c’est-à-dire l’ensemble des normes qui règlent la vie sociale et sont exprimées dans ces lois . Ce droit est appliqué par le pouvoir exécutif de l’Etat. Le but du droit est toujours de faire régner l’ordre le plus favorable à l’accomplissement du bien commun ou de reconnaitre une forme de justice. Celle-ci se définissant par rapport au droit. La justice objective ou légale renvoie à la stricte obéissance aux lois. La justice morale

injuste : le légal (ce qui est autorisé par la loi) n'est pas forcément légitime (juste en soi). La loi devient nécessaire en vue d'éviter un état de guerre néfaste et destructeur pour l'homme. Il est donc nécessaire pour tous les citoyens de vivre sous les hospices de la loi et de les respecter. Sans elles, plus de lien civil possible donc plus de société non plus. La justice peut se comprendre alors comme le fait de respecter les lois dans la mesure où c'est le droit, institué par le législateur, qui

degré d’obéissance d’un individu face à une autorité qu’il considérait légitime, dans une situation qui lui posait des problèmes de conscience. Nous pouvons alors rapprocher la théorie de la servitude volontaire à cette expérience. L’expérience de Milgram n’est qu’une représentation de ce qui se passe dans notre société : dans la « vrai vie », nous obéissons à une autorité (un gouvernement, par exemple), car nous la pensons légitime. 5. Pourquoi a-t-on pu imaginer que Gandhi s’est inspiré de

société ? Il a été montré que dans les société dite " primitives" l'absence d'Etat n'était pas un manque et qu'un refus - inconscient- était présent. A la place d'un Etat qui instaure des règles et des lois, se trouvent des règles culturelles qui sont, du point de vue des membres de la collectivité, légitimes. Si l'on instaurait un Etat, qui dispose de la souveraineté dans une "société de subsistance", il est probable que la légitimité serait remise en cause par les hommes. Par exemple, dans une société

passivité des hommes, qui se complaisent dans le rôle de victime Les hommes ne cherchent plus à combattre la tyrannie de ceux qui veulent s’imposer par la force. Ainsi trouve-t-on, dans nos sociétés contemporaines, de nombreux exemples de pouvoirs légitimés par la force. Conclusion Thèmes abordés : société, nature, justice, Etat, politique, fatalisme Texte : « Du droit du plus fort », Du Contrat Social, J.J. Rousseau « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il

positif (« posé », institué) = ensemble des lois telles qu’elles sont instituées dans une communauté à une époque précise = le droit de fait b) droit en tant que norme supérieure à la loi (=ce qui est) dictant ce qui doit-être. La question se modalise ainsi en deux types de questions : a) « Que sont les lois ici et maintenant? » = domaine du juriste, réponse empirique (empeiria=expérience) b) « Quels sont les critères/juger de la justice ou de l’injustice des lois instituées? » = question philosophique