Friedberg

changements rapides, en revanche, la plupart des avantages d’une organisation mécaniste disparaissent. La logique et les bénéfices de la routinisation n’ont plus de sens, lorsque l’organisation doit constamment modifier ses 3 CROZIER M. & FRIEDBERG E., L’Acteur et le système, Les contraintes de l’action collective, Paris, Éditions du Seuil, Collection Points-Essais, 1997, pp. 132-133. 4 HATCH M.J., Théorie des organisations. De l’intérêt de perspectives multiples, Bruxelles, De Boeck université

contexte donné ou à un objectif donné (Minztberg) • Limite : Grand déterminisme, adaptation (logique réactive), peu de place donnée aux acteurs et à leurs stratégies Nathalie Le Roux (cours M1 TO) Le retour de l’acteur (années 80) • Crozier et Friedberg : L’acteur et le système: les contraintes de l’action collective (1977) – – – L’individu n’est jamais totalement contraint par l’organisation. Il dispose de marges de LIBERTE. Tout individu dispose d’espaces de liberté où il peut AGIR. L’organisation

déterministes des pensées précédentes. V. Partir de l'organisation 1- L'organisation est un construit, non une réponse Ainsi, les organisations ont longtemps été analysées comme des réponses à des contraintes extérieures. Mais pour M. Crozier et E. Friedberg, l'entreprise, son organisation et sa politique sont un construit contingent, par des acteurs intégrant les contraintes comme éléments de stratégies dès lors contingentes, ne pouvant donc être d'une rationalité parfaite. 2- Qu'est-ce qu'une organisation

repose sur le calcul coût-avantage de l’intérêt de participer. L’organisation est dès lors perçue comme un système coopératif dont le dirigeant, par les récompenses incitatives constitue la pierre angulaire. L’analyse stratégique de Crozier et Friedberg vient compléter cette analyse en la généralisant à tous les membres de l’organisation. : « Action collective et organisation sont complémentaires. Ce sont deux formes indissociables d’un même problème : celui de la structuration des champs à l’intérieur

|Date de révision : | 1 L’ACTEUR ET LE SYSTÈME 1 Les contraintes de l’action collective Prénom et Nom des auteurs : Michel CROZIER & Erhard FRIEDBERG Catégorie, genre : Essai scientifique de sociologie politique (Manuel théorique qui présente un paradigme sociologique) Éditeur : Éditions du Seuil Date de parution : 1977 Volume : 493 pages   INTÉRÊT DE L’OUVRAGE L’ouvrage est une

pouvoir dans les organisations  Section I : pouvoir légitime selon max weber Section II : les 4 piliers de l’analyse stratégique selon Crozier Et Friedberg Section III : Les formes de coalitions et les modèles du Pouvoir Organisationnel selon Mintzberg Chapitre III : les comportements des acteurs au sein des

une organisation informelle qui se structure * Toute organisation nécessite des contacts informels préliminaires Il définit l’organisation informelle comme « l’ensemble des contacts et des interactions entre personnes et entre groupes ». Friedberg s’intéresse aussi à ces concepts dans son ouvrage paru en 1993, « Le pouvoir et la règle ». Il explique que, traditionnellement, l’analyse des organisations distingue une structure formelle et informelle. Il écrit que : « La première (structure formelle)

elle ne peut être efficiente sans être efficace. Dans la lignée des travaux de Barnard s’inscrivent de nombreuses recherches. En France, M. Crozier, dans Le Phénomène bureaucratique et dans L’Acteur et le Système (écrit en collaboration avec E. Friedberg), a également voulu construire une théorie de l’action, appliquée aux organisations. March et Simon, de leur côté, apparaissent encore plus nettement comme des élèves de Barnard : ils insistent sur le fait que les acteurs, individus et organisations

sources du pouvoir (Weber): les légitimités         Relationnelle hiérarchique Traditionnelle Charismatique D’expertise (ou de compétence) Le comportement d’agent – expérience de Milgram Le conformisme Les zones d’incertitude – Crozier et Friedberg Les situations favorisant les jeux de pouvoir Les différents jeux de pouvoir - Mintzberg   L’obéissance et la soumission à l’autorité         Les jeux de pouvoir     Droit du travail   Le droit du travail est l'ensemble des normes

de celle-ci. C’est l’autorité qui confère à l’organisation sa structure formelle » (Simon, 1983). La notion de pouvoir a d’ailleurs été une question centrale dans les études sur la sociologie des organisations notamment chez M. Crozier et E. Friedberg. Dans « Pouvoir et organisation », (1964), M. Crozier parvient à une définition du pouvoir dans laquelle se dégage deux aspects. L’aspect « organisation », c’est : « il n’y a pas d’organisation sans pouvoir et tout pouvoir suppose de l’organisation »