Friedberg

l’utilise pour désigner les limites de la bureaucratie et du schéma d’organisation « rationnel légal », car les règles formelles, communes et impersonnelles ne parviennent jamais à emprisonner l’acteur qui conserve toujours son autonomie. Crozier et Friedberg (1977) utiliseront la notion d’autonomie pour désigner le fait que l’homme est capable de calcul, de manipulation, qu’il s’adapte et invente en fonction du mouvement de ses partenaires. Reynaud (1989) en fera un concept clé de sa théorie de la « régulation

l’inverse des hypothèses de classification sociale. 3 3 2 2 1 1 - + - L’analyse stratégique de Michel Crozier et Erhard Friedberg I. Une théorie et son contexte Depuis le début du 20ème siècle, la sociologie va connaitre en France une refondation après la seconde guerre mondiale, celle-ci se fait à partir du domaine d’étude de la sociologie du travail, et essentiellement

la région, les pays, etc.) 4 . C’est donc de la confrontation de ces deux termes que nait l’ambigüité de définir une culture légitime dans une société que l’on qualifie de multiculturelle. Dans ce cadre, Claudine Friedberg distingue le savoir légitime du savoir populaire. Pour Friedberg, la différence tient précisément dans la distinction entre le singulier et le pluriel. La science a une vocation universelle tandis que les savoirs populaires sont localisés dans le 1 2 Emission RTBF qui invitait

ne se sentent pas impliqués dans les décisions. Enfin, les collaborateurs n’admettent pas de collaborer avec le prestataire de la maintenance applicative et se plaignent de ne pas toujours avoir de réponses à leurs questions. 7. Selon Crozier et Friedberg (1977), la résistance au changement est normale. En effet, ils montrent que le changement, en modifiant la situation des acteurs, engendre de l’inquiétude et modifie les stratégies individuelles. La culture d’entreprise, peut constituer un facteur

seuil). Introduction Les 4 auteurs qui ont co-écrits cet ouvrage appartiennent à ce qu'on pourrait appeler « le courant français » de sociologie des organisations. Prenant appui sur la théorie de l'acteur stratégique de Michel Crozier et Erhard Friedberg, sur les travaux de Renaud Sainsaulieu et de Jean Daniel Reynaud, ce courant s'est développé dans des directions assez variées depuis le milieu des années 80. Dans cet ouvrage, les auteurs tentent d'en faire le point, en rappelant les fondements

d’autres théories permettront d’expliquer les préoccupations et le fonctionnement d’une grande entreprise (2). * * * Selon Crozier et Friedberg, le pouvoir est le problème central d’une organisation. Or, le poste de cadre dans une entreprise révèle une certaine forme d’autorité, de responsabilité et donc de pouvoir formel. En effet pour Crozier et Friedberg, le fonctionnement d’une organisation est un mélange de formel et d’informel ; le formel représenté par tout ce qui est prévu, écris… et l’informel

Cette fiche de lecture a pour vertu de résumer et d’analyser de façon critique la première partie de l’ouvrage de Michel Crozier et Erhard Friedberg, L’acteur et le système. J’ai en effet choisi de travailler sur la première partie en entier, et de ne pas me contenter d’un chapitre car je considère que cette partie ne peut pas être traitée partiellement, elle constitue à mon sens un tout construit de façon logique et indissociable. Ce livre, fut publié en 1977 aux éditions du Seuil et est aujourd’hui

Théorie de l'acteur stratégique La théorie de l'acteur stratégique a été élaborée par Michel Crozier et Erhard Friedberg au cours des années 1970. Il s'agit d'une théorie centrale en sociologie des organisations, développée au sein de l'analyse stratégique. Crozier et Friedberg proposent une méthode empirique pour comprendre le fonctionnement des organisations, ils conseillent d'analyser une organisation en se penchant sur les rapports de pouvoir

réglementation, considérée comme cadre inférant de l’intérieur sur l’organisation comme sur les salariés, devient personnalisée. Envisagée comme un « construit politique et culturel », elle génère des codes de conduite et des procédures à suivre. (Crozier, Friedberg, 1977). Le schéma suivant souligne l’interdépendance entre ces trois éléments : ORGANISATION SALARIES REGLEMENTATION Figure n°4 : Les relations d’interdépendance entre l’organisation, les salariés et la réglementation. C’est au cœur

Ford, Fayol, Weber. 2. L’approche humaniste et la théorie des relations humaines : Mayo, Maslow, Herzberg, Mc Gregor, Lewin) 3. L’approche sociotechnique : les théories qui concilient les aspects technique et humain. ( Emery, Trist, Crozier/ Friedberg.) 1- L’approche rationnelle des organisations et les théories traditionnelles a. Taylorisme : Années 30 en France. Ouvrier puis ingénieur, il expérimente l’organisation scientifique du travail. Travailleur en 2 catégories : conception exécution