Friedberg

de stratégies. Celles-ci sont incluses dans les calculs, cependant la décision finale ne dépend pas d'elles, mais des compromis entre les membres de l'entreprise et de leurs représentations des différentes contraintes. Selon M. Crozier et E. Friedberg, l'organisation peut être définie comme un phénomène autonome, soumis à ses propres règles de fonctionnement. Pour comprendre le phénomène organisationnel, l'analyse stratégique semble être la plus pertinente. D'après, l'organisation est caractérisée

C’est là la limite essentielle de toute analyse organisationnelle en termes de rôle car elle repose sur une problématique univoque qui est celle de l’adaptation. Ainsi, pour pouvoir restituer aux individus leur statut d’acteurs, M. Crozier et E. Friedberg proposent de fonder leur problématique sur le concept de jeu pour appréhender les phénomènes de pouvoir « Le jeu pour nous est beaucoup plus qu’une image, c’est un mécanisme concret grâce auquel les hommes structurent leurs relations de pouvoir et

Rationalité Considérer l’acteur, c’est considérer la rationalité du comportement de l’acteur. Pour cela, on prend en compte la situation (Crozier et Friedberg parlent de contraintes organisationnelles. Boudon parle d’effets de position) dans laquelle l’acteur évolue et les dispositions à la fois intellectuelles et physiques qui le caractérisent (Crozier et Friedberg parlent de contraintes individuelles,Boudon d’effets de disposition). Le comportement de l’acteur n’est alors que le résultat rationnel de l’interaction

d'incertitudes », que cherchent à maîtriser les acteurs, en vue de consolider leurs positions stratégiques. Son interprétation comporte une conception de la bureaucratie en tant qu'entité résistante […] 2. L'acteur et le système Écrit avec Erhard Friedberg en 1977, L'Acteur et le système se présente comme un manuel de sociologie de l'action organisée. Basé sur l'analyse stratégique, il se place sur le plan des relations de pouvoir entre acteurs et des règles implicites qui gouvernent leurs interactions

livre « Analyse stratégique des organisations ». Deuxièmement, il est rénovateur-promoteur d’une sociologie de l’action. En 1962, il a commencé sa nouvelle recherche sur « l’administration française, face au changement » et publié avec Erhard Friedberg « L’auteur et le système » en 1977. Enfin, il se concentre sur l’analyse du phénomène bureaucratique. Il a caractérisé que la bureaucratie comme une organisation qui n’arrive pas à se corriger en fonction de ses erreurs.

aux apparences, elle est l’objet de plusieurs étapes et peut être influencée par plusieurs facteurs liés à l’entreprise. Parmi ces facteurs, les parties prenantes prennent une place importante et sont désignés comme des stratèges par Crozier et Friedberg. Elles usent de leur droit en vue d’exercer un contre-pouvoir sur la décision future. Dans le cas étudié, les salariés de GDF SUEZ ont usé de leur droit de grève pour montrer leur mécontentement face à la décision que voulaient prendre Gérard

travail 2. Pouvoir et acteurs 3. Configurations organisationnelles Programme r Farid CHAOUKI Références bibliographiques • Aktouf O (1989), Le management: entre tradition et renouvellement, Boucherville, Gaêtan Morin. • Crozier M. et Friedberg E (1977), L’acteur et le système. Les contraintes de l’action collective. Paris, Seuil, Coll. ‘’Sociologie Politique. Mintzberg H (1982), Structure et dynamique des organisations, Paris, Éditions d’Organisation. Mintzberg H (1982), Le pouvoir dans

comment les hommes coopèrent entre eux au sein d’une organisation. 2 .analyse strategique des systemes d’action  Cas du système d’action concret  Un système d’action concret est un concept sociologique, développé par Michel Crozier et Erhard Friedberg en 1977 dans leur célèbre ouvrage "L'acteur et le système" ; Le concept de Système d'Action Concret tient une place centrale dans l'analyse stratégique. La raison en vient de la définition que l'on s'est donnée de l'organisation, celle d'un construit

autour du pouvoir, jeu de pouvoir (MINTZBERG). Questions à se poser : le pouvoir est-il centralisé ? Décentralisé ? Quels sont les acteurs du pouvoir ? Quelles sont leurs stratégies ? Peut-on négocier ? Sur les théories du pouvoir : CROZIER et FRIEDBERG : « Le pouvoir vient de la maîtrise de certaines zones d’incertitudes » (objectif -> maitriser une compétence rare pour l’organisation) F. Organisation = Prison de psychisme L’organisation est un lieu de contrainte psychologique, d’adhésion

d’environnements stables), l’organisation bureaucratique est le modèle le mieux adapté pour imposer un pouvoir car elle assure l’autorité légale (cette organisation se caractérise par le rôle premier de la hiérarchie et de la formalisation). Crozier et Friedberg * (« l’acteur et le système » 1977): • Rejettent ce modèle bureaucratique qui ne repose que sur des relations de pouvoir empêchant l’organisation d’éliminer ses dysfonctionnements et qui ignore l’influence des relations et des jeux stratégiques que