Intertextualité

littéraires semblent cloisonnées, trompées le lecteur puisqu’elles sont le fruit d’un individu subjectif, exprimées par le langage qui est grégaire et qu’elles résument l’œuvre, or sa littérarité se trouve dans sa globalité et dans l’étude de son intertextualité. J. Gracq nous livre un anti-modèle de lecture, ceux dans quoi nous ne devons pas tomber permettant au lecteur de s’en détourner. Cependant, le lecteur est ainsi incité vers autre chose, un modèle que nous allons tenter de déchiffrer.Gracq opère

en quête de « l’autre du même2 » dans l’œuvre de Laurent Gaudé en interrogeant deux procédés d’écriture intratextuels. Nous étudierons dans 1 L’intratextualité, tour à tour désignée intertextualité restreinte, réécriture de soi (en opposition à réécriture d’autrui) ou encore récriture macrotextuelle par la critique universitaire, désigne l’ensemble des liens qu’un texte peut entretenir avec les textes antérieurs du même auteur. Elle dévoile

de management quasi militaires et des différences profondes entre la mentalité occidentale et celle des Japonais. Il faudrait parler aussi des romans qui empruntent des choses aux autres récits ou mémoires. Ce que l'on désigne par le terme « intertextualité ». Par exemple, les œuvres de Balzac, Eugène Sue ou les Mémoires de Vidocq, chef de la police de Sûreté, jusqu'en 1827 (1828-1829) ont largement inspiré les personnages de Jean Valjean, un ancien bagnard, et de Javert, inspecteur de police dans

d'une spéculation. Notre esprit part en vadrouille. A peine lu, ce vers mâtiné de tristesse nostalgique nous invite à tisser des passerelles avec les autres poèmes de l'album « Alcools » (inter-action textuelle qui se produit dans un recueil, ou intertextualité). « Chantre » agit sur le lecteur comme un bruit du monde : il intègre une histoire, une atmosphère, que le visiteur partage... Il revient aux bons liseurs d'élucider le mystère en se disant que le langage poétique, même en se jouant des recettes

d'une spéculation. Notre esprit part en vadrouille. A peine lu,  ce vers mâtiné de tristesse nostalgique nous invite à tisser des passerelles avec les autres poèmes de l'album « Alcools » (inter-action textuelle qui se produit dans un recueil, ou intertextualité).  « Chantre » agit sur le lecteur comme un bruit du monde : il intègre une histoire, une atmosphère, que le visiteur partage... Il revient aux bons liseurs  d'élucider le mystère  en se disant que le langage poétique,  même en se jouant des recettes

Ed. de l’Université de Bruxelles, numéro composé par André Guyaux 1982 Traduction= Interprétation / Interprétation=Traduction, l’exemple Rimbaud, Actes du Colloque de Ratisbonne (21-23 septembre 1955) Honoré Champion 1995 Anne Roche. Intertextualité et paragrammatisme dans d’Abdelwahab Meddeb, In Peuples méditerranéens, n° 30, juin 1985. Numéro spécial, Mohammed Dib. Itinéraires et contact de cultures, l’Harmattan 1996 Yamilé Ghebalou-Haraoui, L’Emir Abd El Kader Rhétorique et didactique

de management quasi militaires et des différences profondes entre la mentalité occidentale et celle des Japonais. Il faudrait parler aussi des romans qui empruntent des choses aux autres récits ou mémoires. Ce que l'on désigne par le terme « intertextualité ». Par exemple, les œuvres de Balzac, Eugène Sue ou les Mémoires de Vidocq, chef de la police de Sûreté, jusqu'en 1827 (1828-1829) ont largement inspiré les personnages de Jean Valjean, un ancien bagnard, et de Javert, inspecteur de police dans

223-231 Pınar Güzelyürek Çelik Dans cet extrait, nous nous retrouvons dans une situation différente. En effet, ni le rôle d’Angélica, ni une œuvre appelée Orlando, ni aucun maestro Arconati n’ont jamais existé. Nous sommes donc certaines d’une intertextualité (nous savons que l’épopée d’Arioste, Orlando Furioso a inspiré Verne) mais dont la valeur n’est pas sûre. Est-ce un jeu créé par l’auteur ? Il faudrait que lecteur soit averti pour déchiffrer l’imposture. Il y a tant d’œuvres, pourquoi pas

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   81 Histoire littéraire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   83 Intermédialité (étude de ­l’~) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   85 Intertextualité (étude de l­’~) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   87 Linguistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   87 Littérature ­comparée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

s’inspire donc directement de Dora Bruder. Une tentative désespérée de Modiano pour ne pas perdre le fil de sa pensée et de son intuition car cela arrêterait son exercice d’imagination qui l’amène vers la clairvoyance. Nous avons donc ici une intertextualité avec Voyage de Noces. 9 Ibid, p.55 10 Philippe Valode, Le livre noir de la collaboration, 2013, Accropole, Paris. 17Il explique notamment dans la partie X que c’était justement le manque d’information qui l’avait poussé à écrire le roman Voyage