Justice Vengeance

les hommes vivaient sous la règle de la vengeance. Chacun se faisait justice. Aujourd’hui, il existe un adage « Nul ne peut se faire justice à soi-même ». Si la vengeance est interdite par la loi, il y a bien une entité : L’Etat. Le droit est apparu par dégrée, une apparition progressive du Droit, le droit c’est complexifié. Prenons un exemple : Les actes qui sont réprimé au pénal comme le vol ou le meurtre. A l’origine, on réprimait cela par la vengeance. Et puis petit à petit, il y a une règle

une personne se trouvant dans l’incapacité de se défendre. * la majorité des personnes favorables à la peine capitale ne sauraient peut-être pas comment réagir si on leur donnait la possibilité d’exécuter elles-mêmes la sentence ! * Justice et vengeance, deux concepts à distinguer : La peine de mort ne ressuscite pas les victimes de meurtre. Elle ne met pas fin à la souffrance de leurs proches, elle ne fait que fournir une exutoire temporaire à leur colère. L’exécution d’un assassin ne peut

passion ou la raison ? Cela ne fait aucun doute à mes yeux : la raison doit l'emporter sur la passion. Après, il faut se poser plusieurs questions importantes: La peine de mort est-elle dissuasive ? La peine de mort est-elle un instrument de vengeance au service de la société ? Existe-t-il des cas exceptionnels pour lesquels la peine de mort est la seule réponse possible ? La peine de mort est-elle digne d'une société démocratique ? La peine de mort est-elle dissuasive ? Sur cette question

La loi I/ Le droit positif contre la vengeance. Le droit désigne ce que l’on appelle le « droit positif », l’ensemble des règles et des lois qui organisent la vie d’une société. Le droit positif diffère d’une société à l’autre, et il définit ce qui est légal. Il est constitué contre la vengeance privée. Le droit est contre-nature, en ce qu’il oppose la force de la loi à la force naturelle. C’est pourquoi ce qui paraît normal en fait (ne pas pouvoir voyager par manque d’argent, par exemple)

Dans la société primitive on dit qu’il n’y avait pas de droit, ainsi on avait un système basé sur la vengeance. Aujourd’hui : « Nul ne peut faire justice soit même ». Une entité assure la justice : l’Etat. Le droit est apparut par degré, devenant de plus en plus compliqué au cours de l’histoire. Ex : droit pénal = vol meurtre -société primitive : vengeance -on a limité la vengeance : loi du talion « œil pour œil dent pour dent ». -possibilité de racheter le talion : amende

rancœur. En ce sens, on peut bien saisir la nécessité du pardon qui permet la reconstruction des rapports entre les individus, reconstruction nécessaire à la vie politique. En effet, ne pas pardonner, c'est risquer de s'installer dans une logique de vengeance qui semble contraire aux fins du politique, si celui s'assigne comme tâche de garantir la paix et de construire le lien social. Toutefois, il s'agirait aussi de se demander si le pouvoir politique peut légitimement pardonner. Peut-on par exemple

Il peut s’alimenter à des sources diverses. Il peut par exemple procéder d’un désir de liquider le passé, de l’oublier, d’effacer jusqu’à son souvenir. Il peut aussi se croire autorisé à passer outre le devoir de justice. Or en a-t-on le droit ? Le mal commis n’exige-t-il pas que justice soit rendue afin de ne pas ouvrir un boulevard à tous les méchants et de ne pas être ainsi le complice de la souveraineté du mal sur la terre ? Max Weber disait en ce sens, qu’exception faite de la sainteté, le Sermon

Dans l'usage ordinaire, la justice et le droit sont souvent définis l'un par l'autre. La justice désigne une vertu qui se caractérise par une volonté constante d'attribuer à chacun ce qui lui est du, ce qui renvoie au droit. Volonté constante d’agir selon le droit d'autrui. Etre juste c'est agir selon le droit. Or, dans cette caractérisation, on voit bien une ambiguïté. Agir selon le droit c'est aussi agir dans le respect du droit, dans le respect des lois. Dès lors, on voit apparaître une distinction

question de la peine capitale portent sur son caractère dissuasif, sur les risques de récidive et d’erreurs judiciaires, et sur les avantages économiques résultant de l’exécution des criminels : de plus, alors que les partisans invoquent le principe de «justice», les opposants réclament le «respect de la vie humaine». L’objectif de ce texte est de justifier, à partir d’une évaluation des arguments des diverses parties, la position qui semble le plus rationnelle quant à l’application de la peine de mort.

révolution comme une fatalité. Il pense que les révolutions sont faites simplement sous l’explosion d’un esprit de vengeance et de haine. Pendant que s’opèrent des révolutions au nom de la justice et de la liberté, c'est à ce même moment malheureusement, qu’adviennent aussi des nouvelles formes du pouvoir tyrannique, despote et dictatorial. Ceux qui ont combattu au nom de la justice et de la liberté pour tous, en deviennent les premiers offenseurs. De ce fait, Berdiaeff constate qu’il n’y a rien