L Autorité De La Règle Jurisprudentielle

d'un recours dirigé contre un acte administratif réglementaire, des dispositions d'une directive, lorsque l'Etat n'a pas pris dans les délais impartis, les mesures de transposition nécessaires. CE, 30 oct 2009, Mme PERREUX: le revirement jurisprudentiel tant attendu est arrivé! A l'occasion de l'affaire « Perreux », le Conseil d'Etat sonne le glas de la jurisprudence « Cohn-Bendit » (CE Ass., 22 décembre 1978, Ministre de l'Intérieur c/ Cohn-Bendit, n°11604) en reconnaissant enfin (!) à

L'administration est le bras armé du souverain longtemps considéré comme totalement irresponsable et incapable de mal faire. Il n'est pas envisageable qu'une administration quelle que soit sa taille puisse fonctionner sans règle, aucune structure ne peut fonctionner sans règle. En revanche l'administration pouvait très bien imposer des règles, nous imposer des règles sans qu'elle même s'estime soumise à ces mêmes règles. Elle aurait très bien pu dire « vous faites ce que je dis mais moi je fais ce

signe les décrets délibérés en conseil des ministres. » A la différence des propositions les normes ne sont ni vrai ni fausse, elles sont valide ou non valide. Section 2 : La hiérarchie des normes. N’importe quel commandement n’est pas une règle. Au-dessus de la Constitution il n’y a aucune norme, c’est la norme suprême de l’ordre juridique étatique. On ne peut que présupposer qu’elle est valide. C’est une « norme fondamentale ». Section 3 : La hiérarchie statique et dynamique. Deux

La séparation des pouvoirs proclamé dans l’article 16 de la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen fait obstacle à l’affirmation de la jurisprudence· De plus, la Constitution du 4 octobre 1958, ne fait aucune place au juge pour élaborer la règle de droit· Et l’article 5 du code civil interdit les arrêts de règlements par le juge · Aussi la relativité de la chose jugée empêche la jurisprudence d’influencer le droit puisqu’en théorie la décision du juge n’a l’autorité que sur le contentieux

matériels, et de moyens juridiques. Nous étudierons les actes juridiques. Il y a deux grandes catégories d’actes administratifs : - En premier lieu elle peut édicter des actes unilatéraux. Il s’agit d’acte qui émane soit d’une autorité administrative, soit de plusieurs autorités administratives mais alors, ces dernières agissent dans le but de produire un même effet de droit. Ex : est acte unilatéral soit un arrêt ministériel qui émane alors d’un seul ministre, soit ce que l’on appellera un arrêt interministériel

l’administration il s’agit de l’ensemble des règles juridiques relative à son administration, son activité et au contrôle qui s’exerce sur cette administration. La France a une spécificité c’est que on entend par droit administrative un ensemble de règle (loi et règlement) qui s’applique à l’administration mais qui sont en grande partie différente des règles qui s’appliquent au particulier et qui sont soumises au contrôle d’une juridiction administrative autonome. Par opposition au droit d’origine

général. Le juriste ne peut être ni un simple automate, condamné à l’application servile d’une réglementation tatillonne, ni un apprenti-sorcier déchaînant des conséquences désordonnées et imprévues pour avoir ignoré la dépendance et l’insertion de la règle de droit dans son contexte. Une conception globale du droit est indispensable à l’étude et l’élaboration des normes juridiques ; des méthodes particulières sont requises pour les mettre en œuvre. Il paraît nécessaire, à une époque de sur-réglementation

L’effet rétroactif du revirement de jurisprudence 2.1.2. Reconnaissance du rôle créateur de la jurisprudence 2.1. La rétroactivité de la règle jurisprudentielle 2.2. Conséquences néfastes attachées à la rétroactivité des revirements de jurisprudence Imprévisibilité du droit et injustice du revirement Désorganisation et coûts des revirements Dévoiement de la règle de droit 2.3.- Hétérogénéité des revirements de jurisprudence 2.3.1. Constat 2.3.2. Conséquences 2.4.- Les différents modèles

Il s'exprime de 2 manières: * Ensemble des règles des normes des décisions pour organiser la vie en société: le droit objectif. * Le droit serait ici déshumanisé ce n'est pas une fin en soit. La finalité du droit c'est nous. C'est une règle de droit, un pouvoir c'est le droit subjectif. 1. Le droit objectif C'est la notion qui compose le droit. Chapitre 1: Critères du droit objectif. Section 1: Comparaisons des règles Sous section 1: Droit et Moral Selon Kant

règlements d'exécution ; qu'en règle générale, elle n'a pas à se prononcer sur les règles de droit interne .  Du fait de cet absence des droits fondamentaux dans les traités originaires de la communauté européenne, le juge de la CJCE refuse de se prononcer sur les droits fondamentaux. B) Le refus de la CJCE de se prononcer sur les droits fondamentaux. Dans l’arrêt Stork, la CJCE refuse de se prononcer sur un recours en annulation d’un règlement adopté par la Haute autorité de la CECA. Ce recours