Le Paradigme Culturaliste

traditionnelle (M. Webber) et l’horizon démocratique (modèle américain). Dans cette logique, les dictatures autoritaires sont un stade du développement nécessaire pour les nouveaux Etats. Cette perspective est aujourd’hui obsolète.  L’école « culturaliste » : S’inspirant beaucoup de travaux des anthropologues, elle tente de faire le lien entre des comportements autoritaires et des cultures spécifiques qui seraient plus favorables que d’autres à l’autoritarisme. Par exemple, la cartographie conceptuelle

comparaisons culturelles expliquent ces variations par rapport à la norme genevoise (pertinence des épreuves utilisées, effet de la présence de l’expérimentateur, problème de la langue utilisée, etc.), ce qui sera montré par une amélioration des paradigmes expérimentaux ; 2/ soit « il faudrait faire l’hypothèse que les difficultés se situent à un niveau beaucoup plus fondamental que celui de la méthodologie » (p. 276) et envisager « qu’il y a construction d’invariants différents » (p. 278). Comme

piraterie en Somalie : une représentation courante p.194 7 2) Mais une communauté universitaire divisée sur le sujet p.195 B) Le postulat des régulations sociales par la violence comme sources de la piraterie p.197 1) Les représentations culturalistes p.197 2) Les modèles sociopolitiques p.200 Troisième partie : L’impact de la piraterie somalienne et de la lutte qu’elle suscite : entre « menace globale » et nouvelles régulations internationales p.204 I Le masque de la « menace globale

donc dans ce contexte se déploie la politique comparée en tant que démarche disciplinaire. La prof va insister sur deux écoles, mettant en avant des paradigmes comparatistes qui se sont développés dans cette période, traduisant des étapes de la pensée comparée. Le paradigme développementaliste et l’école de la dépendance. D’abord le paradigme développementaliste, dominant dans les années cinquante et soixante aux USA, s’inspirant un peu des approches fonctionnalistes avec Easton par exemple

ambitions politiques ou religieuses se sont implantées en Ouzbékistan, au Kirghizstan, au Turkménistan ou au Kazakhstan (Balçi, 2003). L’organisation et la nature des filières commerciales tendent pourtant à invalider la plupart des arguments culturalistes et ethnicistes, tant la dimension nationale apparaît comme secondaire dans ce dispositif. D’une part, la captation par Istanbul des mobilités commerciales centre-asiatiques tient à l’offre marchande de la ville turque, selon des mécanismes comparables

l'évolution économique 1 de Joseph Schumpeter* et qui manifesta une certaine sympathie pour son collègue Georgescu-Roegen, sans pour autant - dans ce « dialogue de sourds » - le suivre dans sa critique de la « fièvre du développement » 2 et son paradigme bioéconomique. Avec Perroux, Georgescu-Roegen (chap. II, VII) insiste sur un point capital de la vision schumpétérienne de l'évolution économique, trop souvent négligé: « Joseph Schumpeter a constamment mis en garde les économistes contre la confusion

des perspectives sur ce qu’on appellera LES tiers-monde, LES Sud. L’Afrique= continent privilégié du retour de la spécificité politique. ° JF. Bayart : premier rédacteur en Chef de la revue Politique Africaine et qui va montrer qu’on est sous le paradigme du Joug (développementaliste et dépendance). Exporté en Amérique du Nord. ° C. Coulon : Mouvement de rénovation, renouveau des études relatives au Sud. ° Constantin : spé des RI dans ce groupes de « nouveaux politistes ». ° JF. Médard :le clientélisme

absolue : les conditions géo-climatiques sont vues comme stables (il existe un espace climatique intertropical qui ne peut pas changer), les régions existent en tant que telle (l'Amérique est l'Amérique et restera l'Amérique) ; 2. la géographie culturaliste voit le positionnement spatial des cultures comme des réalités absolues : il y a par exemple un espace défini de la civilisation occidentale et un espace défini de la civilisation musulmane ; 3. une géographie relativiste voit la réalité spatiale

(on parle du « paradigme de Michigan »). La variable clé, dans cette approche est l’identification partisane. Les individus manifestent un attachement affectif à un parti et à ses dirigeants. Cette identification résulte de la socialisation familiale. Les individus héritent, en quelque sorte, de la proximité avec un parti politique. L’accent est mis donc davantage sur les variables psychologiques que sur l’appartenance sociale. Des études menées dans le cadre de ce paradigme montrent en effet

transnationalistes et certains libéraux, l’Etat n’est plus le seul acteur prédominant en RI, il y a d’autres acteurs transnationaux. Les RI vont considérer que les OI, les ONG, et les autres acteurs transnationaux ne sont pas prédominants, ils sont culturalistes et non pas universaux, car ils sont rattachés à une sphère étatique, ils ne sont pas totalement indépendants (cf. Samy Cohen). Dans l’analyse externe, on va avoir la géopolitique, l’analyse en terme de sécurité, une approche en terme de