Claudine à l'école

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Une belle peinture de l'école d'autrefois

Claudine à l’école ouvre pour le lecteur une porte vers un passé révolu : celui de l’école des hussards noirs de la République, bien différente de ce qu’elle est aujourd’hui. À ce titre, le roman offre un témoignage précieux, portrait d’une institution qui a certes perduré mais profondément évolué.

1899, c’est l’époque où l’on construit de belles et solides écoles partout en France, véritables temples républicains où sera prêchée la parole de l’État. La dernière année scolaire de Claudine voit s’élever les bâtiments neufs de la nouvelle école, moderne, propre, à l’opposé de celle « délabrée, malsaine mais si amusante » qui est appelée à disparaître. La mixité n’existe pas : filles et garçons sont strictement séparés, les filles reçoivent l’enseignement d’institutrices, les garçons d’instituteurs. La discipline y est basée sur la sanction : tout manquement, toute erreur sont sanctionnés par des punitions : lignes à copier, verbes à conjuguer, rédactions. Que l’on se montre insolent ou que l’on ait renversé un encrier par simple maladresse, la sanction tombe automatiquement. C

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