Pour qui sonne le glas

par Ernest Hemingway

Anselmo

Personnage positif, ce catholique a tourné le dos à l’Église quand elle s’est alliée aux fascistes. De même, il a tourné le dos à Dieu, car il n’admet pas que celui-ci laisse se dérouler les atrocités auxquelles Anselmo a assisté. Aux yeux de Robert Jordan et de Hemingway, il incarne les valeurs chrétiennes fondamentales. C’est ce qui explique qu’il déteste tuer, même les fascistes, au point de pleurer une fois l’acte accompli. Il se résout à tuer si on lui en donne l’ordre formel, car sa culpabilité s’en trouve atténuée.

Il est probablement le meilleur ami de Robert Jordan parmi les guérilleros. Il aide ce dernier à placer les charges explosives sur le pont, et finit tué par un débris métallique lors de l’explosion.