La Perfectibilite

naissance un instinct. (Canguilhem) Ceci a pour l’animal la conséquence d’être parfaitement aliéné aux conditions naturelles. Il n’y a pas de milieu naturel à l’homme : par son travaill’homme invente son propre milieu. Il est donc contraint à la perfectibilité, il est contraint à « s’inventer lui-même. » - On peut aussi donner un sens moral à cette maxime. A la naissance nous ne sommes originellement rien : c’est après, après l’existence que nous allons devenir et ce que nous deviendrons aura des conséquences

que de crimes contre l'humanité qui sont la négation effective de toute conduite raisonnable. D'autre part, vous pouvez aussi vous étonner d'une telle question en insistant sur les oeuvres de la raison, la loi comme condition de la liberté, la perfectibilité de l'homme et ses progrès: le corps animal n'est-il pas qu'un simple instrument, un moyen au service du sens que l'homme donne à sa vie. L'existence ne précède-t-elle pas l'essence, qu'est-ce qui empêche l'homme de se construire en construisant

humain ? Travail Loisir Manuel Intellectuel (conscience / désir / perfectibilité / langage / raison) Artistique Scolaire Forcé (associé esclavage / absence liberté) Activité humain + humain Esclave Absence de conscience Privation du désir Absence de liberté Absence de morale Raison (ADR chez Aristote) La Conscience (Descartes : je suis une pensée) Le Désir (Spinoza : notre essence) Liberté (perfectibilité chez Rousseau) Le langage (siège de la pensée) Travail est-il une

du courant optimiste, la nomme "perfectibilité". Cependant, malgré sa divergence d’opinion avec les autres philosophes, il montre que l’homme ne cesse d’acquérir, et de par ce fait qu’il n’existe pas de définition arrêtée d’essence permanente de l’homme. L'homme est une création de l'homme. Il n'est pas un être de nature, mais de culture. C'est un produit de la culture, de la société, de l'histoire. Ainsi, ce qui caractérise l'humanité, c'est sa perfectibilité, ou sa capacité d'acquisition et

s'oppose à Turgot et à Lessing. Turgot croit à la perfectibilité de l'homme, Lessing pour le progrès. Or Rousseau dit que le trait distinctif de l'homme est la seule perfectibilité, la capacité de l'homme à s'améliorer ou à améliorer le monde : mais cela n'est pas forcément un succès. Il dit aussi que chaque progrès amène une régression dans un autre domaine : il y a corrélation. Le bien et le mal ont pour lui une même origine : la perfectibilité humaine. (pas de foi aveugle dans le progrès de la

perfectible : Discourt de Rousseaux Enfin, l'homme sauvage n'a que « les sentiments et les lumières propres à cet état », d'où l'absence de passions. Ce type d'homme n'est pas destiné à vouloir se changer : il n'a pas la faculté de se perfectionner (perfectibilité ; faculté propre à l'homme socialisé). De ce fait, l'intelligence de l'homme sauvage « ne fait pas plus de progrès que sa vanité » : il aspire seulement à sa propre conservation. Mais, quand les difficultés qui environnent toutes ces questions

qui a une foi qu'on ne peut ébranler. préjugés: un préjugé est un avis qui est encore à vérifier. superstition: les superstitions sont des croyances surnaturelles faciles à déchiffrer qui ont des gestes anodins sur la vie quotidienne perfectibilité: la perfectibilité est un langage soutenu qui peut encore s'améliorer. déisme: le déisme est le fait de croire à l'existence de Dieu sans pour autant avoir une religion. athéisme: un athéisme est attitude d'une personne qui nie, rejette l'existence de

lui, Dieu étant parfait, ne peut pas créer quelque chose d’imparfait. Donc, c’est pour cette raison que l’être humain et l’animal sont immuables. La conception de Descartes vient donc à l’encontre de celle de Rousseau, puisque pour Rousseau la perfectibilité est une caractéristique fondamentale de l’être humain. Selon Rousseau, les animaux sont comme les humains, c’est-à-dire des êtres pourvus d’idées. Selon lui, même lorsque l’humain était au point de l’état de nature, alors que sa raison n’était

régime qui se fixe comme objectif la communauté des biens (voire des personnes ) et récuse la propriété privée.» Source : Laurence Hansen-Love. La philosophie de A à Z, Paris, Hatier, 2011, p.83. PERFECTIBILITÉ : Extrait : « (…) l’homme reperdant par la vieillesse ou d’autres accidents tout ce que sa perfectibilité lui fait acquérir, retombe ainsi plus bas que la bête même?» Référence : Cahier 3, p.5. Rousseau, Jean-Jacques, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité, En ligne : http://classiques

relatifs. b. Les ambiguïtés du progrès Si l’humanité progresse, selon ROUSSEAU (1712-1778), c’est parce que l’homme est « perfectible ». Toutefois, la notion de perfectibilité n'implique pas seulement l'idée positive de progrès. L'homme est capable de changer parfois pour le meilleur, mais parfois aussi pour le pire. La perfectibilité, « faisant éclore avec les siècles ses lumières et ses erreurs, ses vices et ses vertus, le rend à la longue tyran de lui-même et de la nature. » (Discours sur l'origine