La Perfectibilite

mauvaises, et qu’elles se distribuent selon deux puissances : l’irascible et le concupiscible (celle-ci étant étroitement liée au désir, elle a donné le mot « concupiscence »). Pour les hommes du Moyen âge chrétien, elles ne sont pas le moteur de la perfectibilité humaine, elles doivent simplement être gouvernées et ordonnées à la raison. Tout cela se décrit dans une architecture des passions, mais aussi des vertus, dont la vertu de tempérance est la vertu centrale dans la régulation des appétits sensibles

et d'accéder aux plus hautes vertus. L'homme se définit comme un animal politique et civique, vivant par nature dans la cité. «  un homme sans cité serait un dieu ou une brute ». -Rousseau: « la perfectibilité de l'homme »: notre nature n'est pas fixée. La société est un produit de la perfectibilité. C)Sortir du conflit inhérent à l'état de nature en s'unissant en société c'est dont former un corps politique. Locke: Deux traités du gouvernement civil : les hommes s'unissent et forment un « corps

vue physique - d’un point de vue métaphysique : ce qui distingue l’homme naturel des autres animaux - d’un point de vue moral Quelle est la différence entre les hommes et les animaux ? → la liberté → la perfectibilité : la faculté de se perfectionner ou d’apprendre La perfectibilité réside tant dans l’espèce que dans l’individu. L’espèce en général est perfectible dans la mesure où chaque individu apprend ou découvre, et est transmise aux autres dans la génération suivante. Les acquis de

l’animal en expliquant que la raison est supérieure à l’instinct car la raison aurait la capacité d’évoluer, contrairement à l’instinct qui resterait tel quel pour toujours. Nous pouvons donc nous demander si la raison humaine et sa capacité de perfectibilité peut permettre de placer l’Homme en position de supériorité par rapport à l’animal ? Nous allons répondre à cette interrogation en étudiant le texte de Pascal que nous allons découper en trois parties distinctes. Tout d’abord, nous allons expliquer

l’éducation domestique assimilée à « celle de nature ». Il assigne à cette éducation la charge d’élever l’enfant à l’état d’homme. Deux concepts clés accompagnent le processus éducatifs de l’état d’enfance à l’état d’homme : la liberté et la perfectibilité. Il faut donc soustraire l’enfant au monde des adultes et éviter de le socialiser trop tôt pour le laisser exercer sa liberté naturelle dans des activités physiques. La place du maître n’est qu’un élément de cette situation particulière. Celui-ci

fini par sortir de cet état de nature. Il en sort de façon automatique par la mise en œuvre de deux facultés. La pitié et la perfectibilité feront sortir l’homme de cet état de nature. Il y a une forme de rapprochement avec les encyclopédistes mais l’écart vient du fait que les encyclopédistes les entraves de connaissances viennent des préjugés. La pitié et la perfectibilité vont amener les hommes à satisfaire de nouveaux besoins donc une collaboration entre les individus. Les hommes vont dépendre

se « suffi[t] à lui-même ». Enfin, l’homme sauvage n’a que « les sentiments et les lumières propres à cet état », d’où l’absence de passions. Ce type d’homme n’est pas destiné à vouloir se changer : il n’a pas la faculté de se perfectionner (perfectibilité ; faculté propre à l’homme socialisé). De ce fait, l’intelligence de l’homme sauvage « ne fai[t] pas plus de progrès que sa vanité » : il aspire seulement à sa propre conservation.

tandis que la bête, qui n’a rien acquis et qui n’a rien non plus à perdre, reste toujours avec son instinct, l’homme reperdant par la vieillesse ou d’autres accidents tout ce que sa perfectibilité lui avait fait acquérir, retombe ainsi plus bas que la bête même ? >>. En plus de liberté, Rousseau parle de perfectibilité comme un des éléments qui différencient l’homme de l’animal. Rousseau affirme, en effet, l’existence d’une liberté chez les hommes. Un libre arbitre qui est une des principales différences

nature d'être contingent et historique : A. La culture est possible comme processus de formation de l'homme du fait qu'il est perfectible : a) la perfectibilité, condition de la réalisation continue de la nature de l'homme : Rousseau, dans le Discours sur l'origine..., distingue l'homme de l'animal à travers le concept de perfectibilité, « faculté qui, à l'aide des circonstances, développe successivement toutes les autres, et réside parmi nous tant dans l'espèce que dans l'individu, au lieu

Elle développe l’esprit critiques afin de permettre aux hommes d’affranchir préjugés et superstitions. La raison permet une critique sociale et politique (Montesquieu) mais aussi religieuse et anticléricale (Voltaire et Diderot) Le progrès : Perfectibilité intellectuelle et morale de l’humanité qui vise à améliorer le sort de l’homme et contribuer au bonheur. Ainsi, pendant le siècle des lumières on peut noter des progrès considérables dans la société, au niveau scientifique et technique, dans le