La Perfectibilite

indirectement à nous-mêmes. Donc malgré toutes les institutions, restriction ou loi, nous avons toujours une liberté d’action. De plus, cette liberté est irréfutablement synonyme de responsabilité. L’homme selon Rousseau se distingue par sa perfectibilité ; il est en constante transformation pour s’adapter à son environnement. Nous sommes donc complètement conscients de l’importance de nos gestes et de leur ampleur étant donné que nous sommes les seuls maîtres de nos vies. Bref, lorsque l’on enfreint

autonome. Et ce n’est pas pour cela que son évolution s’arrêtera là. Car s’il peut tendre vers plus de sagesse, comme le remarque Jean-Jacques, il n’est effectivement pas exclu qu’il tende vers plus d’idiotie. Mais Rousseau remarque que cette « perfectibilité » peut aussi se retrouver dans l’espèce tout entière. Pour reprendre l’exemple de Luc Ferry, si on prend une termitière à l’époque des dinosaures, et aujourd’hui, c’est la même chose. Alors que, même si tout n’est pas rose, nos sociétés humaines

identifie à des machines, des horloges, des automates. Rousseau dit non. Les animaux souffrent de vivisection. Rousseau répond donc : « Ce n’est ni l’intelligence, ni l’affectivité, c’est la liberté entendue comme perfectibilité. » C'est-à-dire : (Un exemple) Un pigeon serait assez bête pour se laisser mourir de faim à coté d’un bassin emplit des meilleurs viandes, et un chat assez bête pour lui aussi se laisser mourir de faim à côté d’un bassin de riz

comme soi-même”. Dans son texte, Freud insiste sur le faite qu’un homme est par nature un être agressive, violent et dénué de sens morale mais que grâce à l'éducation et à la culture l’homme tend à être une personne respectueuse et doté d’une perfectibilité qu’il développera tout au long de sa vie. Sans l'éducation, l'être humain n’atteint pas le plein développement de son humanité. La culture transmet à l'homme une langue, des traditions, une Histoire, … Il existe entre ces deux textes

naissance un instinct. (Canguilhem) Ceci a pour l’animal la conséquence d’être parfaitement aliéné aux conditions naturelles. Il n’y a pas de milieu naturel à l’homme : par son travail l’homme invente son propre milieu. Il est donc contraint à la perfectibilité, il est contraint à « s’inventer lui-même. » - On peut aussi donner un sens moral à cette maxime. A la naissance nous ne sommes originellement rien : c’est après, après l’existence que nous allons devenir et ce que nous deviendrons aura des conséquences

| | |adaptation, sélection naturelle | | |Influences de Rousseaux (perfectibilité); Hobbes (état de nature) et | | |Hegel (histoire comme successions d’oppositions) | |Déterminisme et liberté

Mirandole), il est une créature privilégiée, dotée de la raison et de l'intelligence et doit être traitée avec bienveillance, courtoisie, bonté et charité. Les extraordinaires avancées intellectuelles de l'époque fondent une confiance nouvelle en la perfectibilité de la nature de l'homme d’où Rabelais et sa célèbre citation : «Un esprit sain dans un corps sain». N'ayant aucune nature propre, l’homme peut être de toutes les natures, il est donc autocréateur. L'homme est le maître et l'artisan de son destin

quelque sorte l’amour de soi d’un individu devant la souffrance des autres. Ces sentiments participent à la création d’une sympathie naturelle. En plus, l’homme à la capacité de s’adapter à diverses situations, cette caractéristique se nomme la perfectibilité. Illustration : Par exemple, tous les êtres humains ont une liberté d’expression très grande. Un exemple plus précis serait celui des journalistes publiant diverses rubriques et articles quotidiennement. Ils peuvent exprimer leur opinion sans

impasse donc les hommes ne peuvent plus rester à l’état de nature. Hobbes veut démontrer qu’il n’ait pas dans la nature de l’homme de vivre en société contrairement à Aristote (il n’est pas contractualiste). C’est une idée du 18ème siècle : la perfectibilité. L’animalité de l’homme et celle de l’animal n’est pas la même. Comme il n’y a pas de sociabilité naturelle, on n’a pas d’autre choix que de tenter de s’organiser en société. On quitte cet état de nature pour entrer à l’état civil. Pour que les

rentrer dans l’histoire et la culture, facteurs qui opèrent une véritable rupture irréversible. Ces facteurs sont de 2 ordres : l’avarice de la nature (qui contraint les hommes à se rapprocher - l’union fait la force) donc facteur externe ; et la perfectibilité, dispositif originaire qui distingue l’homme de l’animal et va lui permettre de modifier radicalement son environnement et par là de développer des facultés qui sommeillent en lui, donc facteur interne. La thèse de Rousseau sur cette question